Il y a eu la Grèce des Colonels...
Nous avons failli avoir la France des Généraux..
60 ans après, les regards acérés de Juncker et
Boucq
nous rapportent les mics-macs politico-militaires
autour de l'indépendance de l'Algérie.
A cette époque, le rouge effrayait
plus les militaires que les bêtes à cornes..
Les colons entendaient bien rester sur
cette terre de privilèges.
Les dessins de
Boucq sont admirables
plus vrais que nature sans appuyer la caricature.
On assiste à des empoignades furieuses
entre les deux camps...
Un théâtre de boulevard pour clore
enfin, ce conflit meurtier sans nom..
Les Généraux, jurent comme des charretiers,
s'agitent dans des pas de tango, à droite, à gauche,
puis, en avant et ...en arrière..
Une sorte de farce macabre
dont l'enjeu est la dignité longtemps bafouée
des Algériens...
Les discours officiels d'Alger
relèvent souvent de l'improvisation..
Les coulisses de ces événements
sont à rire et à pleurer...
Belle reconstitution !