Je risque de doucher le bel enthousiasme des Babelnautes : j'ai trouvé ce roman d'un artificiel dans pareille, l'intrigue simpliste, les personnages caricaturaux...Quant aux prétendus "débats de société" qui parcourent le livre d'un bout à l'autre (la FIV, les mères porteuses, l'homosexualité, l'Islam, etc.), j'ai eu l'impression que l'auteur avait fait des copier-coller au petit bonheur dans son texte et que, finalement, le récit n'était qu'un prétexte à des prises de position éthiques et sociétales. Or la condition première d'un roman à thèse, c'est le talent. N'est pas
Sartre ou Camus qui veut.
Plus je lisais, plus l'ensemble me semblait risible. J'ai quand même tenu jusqu'à la dernière page, et alors là, comble de l'invraisemblable...Je ne dirai rien de plus. L'auteur a eu la sagesse de ne rien ajouter à cette chute. Il laisse en effet le lecteur désemparé - ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose.
Dans l'ensemble, un roman bavard, hétérogène et au final, assez creux.