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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'attitude d'Axel Kahn face à la mort m'a touchée. Jusqu'au bout, il fut obsédé par le bien. Et le bien dans tout ça ? son ultime livre me parait plus que jamais d'actualité. Pour être néanmoins honnête, j'ai été déçue, malgré quelques passages qui font réfléchir.
L'homme a besoin de l'autre pour être humain, en témoignent les récits sur les enfants sauvages — récits sur lesquels Axel Kahn a travaillé. En découle tout naturellement la définition du bien.
L'auteur évoque également l'engagement, la responsabilité, se heurte à la difficulté de définir le concept de dignité, s'appuyant sur des exemples, des anecdotes ou des expériences personnelles.
Axel Kahn ignore les pénuries de matières premières qui nous menacent, et bien sûr les défis écologiques auxquels nous devrons faire face et qui risquent de mettre sérieusement à mal ses prospectives. Dans le chapitre Fragilités ainsi que dans le chapitre Société, il est un peu donneur de leçon, on ne peut être que d'accord avec lui, certes, mais il ne livre aucune piste qui permettrait d'atteindre un objectif “humain et raisonnable” pour des personnes handicapées ou malades, pas plus que pour la santé de la planète.

Lien : https://dequoilire.com/et-le..
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Le médecin et généticien Alexis Kahn s'est efforcé de suivre la voie que Jean, son père, lui a montrée en lui lançant avant de se suicider: «Sois raisonnable et humain» (p. 17), autrement dit, poursuit le bien de l'autre à l'aide de la raison.
Se disant agnostique évolutionniste, Kahn propose une éthique dont les fondements ne découlent d'aucune transcendance, mais sont assez universels pour être reconnus autant par les croyants que par les incroyants. La valeur qui s'impose à tous est celle de la réciprocité: sans l'autre je ne puis être humain et réciproquement. Dès lors, le bien est «l'ensemble de ce qui prend en compte la valeur de l'autre» (p. 27) et le mal, ce qui la nie.
Après avoir approfondi cette voie éthique par le biais des notions de devoir, de dignité, et de violence, l'auteur l'applique aux situations concrètes suivantes: la place du bien dans la vie publique; les enseignements de la génétique sur l'humanité, sa diversité et ses progrès; la capacité de rester humain dans un monde de robots; la nécessité d'être humain envers les personnes fragiles; quelques bouleversement de la société, dont ceux des relations entre hommes et femmes, de la crise environnementale et de notre rapport aux animaux; la pandémie.
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