Une bonne enquête, qui éclaire toutes les zones d'ombre du rugby, dans un style très journalistique.
Le soucis du détail et le nombre des témoignages en font un document solide, crédible, mais également un texte touffu, dont il n'est pas toujours aisé de comprendre la thèse sous-jacente.
L'auteur reste objectif et assez prudent pour ne pas risquer la diffamation, au lecteur de se faire une opinion. D'autant que les règles sont suffisamment floues pour que le dépassement des limites puisse être interprété selon les besoins de la fédération ou des clubs.
Résultat : tout n'est pas encore noir dans le monde du rugby professionnel, loin de là, mais on sent que les quelques dérives apparues depuis 30 ans (début de la professionnalisation) ne demandent qu'à se généraliser et à ce que le rugby ressemble de plus en plus au football ou au cyclisme....
Ça reste mon sport préféré mais je ne le regarde plus de la même manière, y compris en fédéral et chez les filles, resté amateur.
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La crainte que les accidents dramatiques ne se multiplient engendre aujourd'hui une prévention accrue et, la plupart du temps, une meilleure prise en charge des commotions en cours de match.