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3,52

sur 275 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Linköping ( Suède )
La température : 43 °
La forêt autour de la ville brule, le ciel est obscurci par les nuages de fumée !
C'est l'enfer mais aussi la terreur car un pervers sexuel vient de s'attaquer à 2 jeunes filles :
Josefin Davidson : 15 ans retrouvée violée mais vivante avec la perte de sa mémoire ..
Theresa Eckeved : 14 ans découverte enterrée dans un parc !
La commissaire Malin Fors et son collègue Zeke Martisson avec l'aide de Karin, l'experte scientifique remarquent que ces filles ont été agressées de la même façon, que le viol a été perpétré avec un gode bleu et qu'elles ont été consciencieusement nettoyées avec un produit ménager..
L'occasion pour Malin et son équipe de chercher le tueur chez les immigrants iraniens et chez la bosniaque propriétaire du kiosque ou les filles ont été trouvées, mais aussi chez les lesbiennes d'une équipe de foot !
Malin est divorcée depuis 10 ans d'avec Jan qui est parti en vacances avec leur fille Tove, elle se sent seule, elle est oppressée et s'adonne à la tequila, elle a un amant : le journaliste Daniel du " Corren " pour tenter d'oublier Jan !
L'équipe accablée de chaleur piétine dans ses recherches et traine pendant 440 longues pages sans grand intérêt pour relancer dans les derniers chapitres le rapt de Tove !
Mais, c'est l'été qui domine le roman, le racisme, les préjugés relatifs aux homosexuelles !
Mons Kallentoft fait parler les morts qui veulent aider Malin, mais c'est peut-être l'effet de la chaleur ! ! !
Attention : l'éditeur a eu l'idée saugrenue de dévoiler la totalité de l'intrigue en 4 ° de couverture !
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C'est l'été à Linköping. Il fait très chaud. "43,2°C à la station de Malmslätt". La commissaire Malin Fors est étonnée de cette température inhabituelle. Bon! c'est de la fiction ; en fait, la température la plus élevée jamais enregistrée à Linköping n'est que de 34°C. Pour quelle raison Mons Kallentoft a-t-il besoin de cette canicule imaginaire? C'est Zeke qui répond à cette question, en rejoignant Malin, sa supérieure, sur les lieux où une ado - Josefin - a été violée :"La chaleur paralyse le cerveau. Espérons juste qu'on ne ratera pas trop d'éléments dans cette enquête". Nous voilà prévenus, notre équipe de policiers de Linköping ne va pas briller dans cet opus! À cause de la chaleur! Voici donc un nouveau type de polar : le polar avec des policiers fatigués qui font pas mal d'erreurs. Original.
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Ce roman appartient aussi au type de polar ouvrant la porte au surnaturel. Ainsi, dès le début, nous sommes témoins d'une improbable transmission de pensée entre une ado disparue, Theresa, et sa mère. L'auteur va ensuite inclure dans le récit des réflexions de personnes décédées. Original. Malin et Zeke, déjà en charge de l'enquête sur le viol de Josefin, se voient confier également l'enquête sur la disparition de Theresa. Les deux affaires sont-elles liées? On suit alors la vie quotidienne assez terne des principaux protagonistes, ainsi que les allées et venues stériles et les discussions vaines des enquêteurs, et ce sous la chaleur de cet été caniculaire. Jusqu'à ce qu'enfin, il se passe quelque chose qui permet de mener des investigations plus efficaces.
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L'auteur possède des qualités d'écriture certaines : son roman est empreint de poésie, son style rend la lecture facile avec ses phrases courtes et son récit linéaire. Par contre, pendant les trois premiers quarts du roman, on s'ennuie par manque de tension ou d'avancée de l'enquête. Et les nombreuses incursions dans le surnaturel déstabilisent. Enfin, plusieurs des principaux protagonistes n'apparaissent guère sympathiques. Zeke peut être particulièrement odieux et Malin montre des préjugés sectaires. Quant à Waldemar, un autre policier, il est brutal et agit souvent en dehors des lois. Tout ceci fait qu'il est difficile d'accrocher à cette histoire. Notons que le précédent livre de Mons Kallentoft - Hiver - était supérieur en tous points à cet opus-ci.

Nota Bene : encore une quatrième de couverture qui ne doit en aucun cas être lue. Elle dévoile un rebondissement clé qui survient à 50 pages de la fin. Honte aux éditions le Serpent à Plumes qui nous privent de l'effet de surprise!
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J'ai découvert, un peu tard, que Eté est la deuxième aventure de l'enquêtrice Malin Fors, le premier tome étant Hiver. Pour autant, ce n'est pas cela qui a gêné ma lecture.

L'enquête se passe en Suède, lors d'un été caniculaire ; le pays est ravagé par des incendies et plusieurs jeunes filles sont retrouvées violées et tuées (ou amnésiques). Les bases d'un bon polar...pourtant,j'ai eu du mal à être happée par ma lecture. J'ai persévéré, voulant connaître malgré tout le dénouement mais sans grande passion.

J'ai trouvé l'enquête ennuyeuse voire ridicule lorsque les enquêteurs s'entêtent dans une piste pleine de préjugés. Et puis ne parlons pas d'un énorme spoiler dévoilé par l'éditeur lui-même sur la quatrième de couverture qui arrive en toute dernière partie de l'histoire...j'ai passé tout le livre à me demander si je n'avais pas loupé des pages ne voyant pas l'évènement arriver !

Bref, grosse déception. Dommage...peut-être faudrait-il que je tente la lecture du premier tome, Hiver ?
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Enfin, j'ai réussi à le finir... mais j'ai eu du mal.
C''est lent, c'est plat, cette description des états d'âme de chacun des personnages, je n'en pouvais plus.
Et que dire du comportement invraisemblable des flics : ils ne font pas de lien entre deux affaires totalement semblables, le témoin qui leur propose de se baigner dans sa piscine, des suspects qui mentent ouvertement et que l'on n'interroge pas... Vraiment pas doués la police !
En plus, on saute du coq à l'âne sans transition, c'est difficile à suivre. Il y a des digressions à n'en plus finir sur le temps qu'il fait.
Et pour arranger le tout, une traduction abominable avec une écriture au présent qui fait fi de la concordance des temps et un traducteur qui ne s'est pas donné la peine de chercher des synonymes. En anglais, on tolère les répétitions, en français c'est nettement moins bien !
J'ai aussi Automne, je me demande si je vais avoir le courage de le lire...
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Hiver avait bien une suite...
Toujours aussi confus. L'histoire saute d'un personnage à l'autre, passe de la première personne à la troisième. Les morts s'expriment ici aussi mais toujours sans grande efficacité sur l'intrigue.
Et l'alcoolisme de Malin associé à son incapacité à communiquer avec ceux qui l'aiment et qu'elle aime
Lire ce style devient un peu laborieux.
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J'ai été gênée par cette lecture. Je ne sais si cela venait des amalgames homosexuel = dépravé ou autres mais ... j'ai trouvé sa lecture très longue car de nombreux points me semblaient prendre du temps alors que je trouvais une solution. Il traîne vraiment en longueur avec l'héroïne qui bien qu'ayant certains attrait me semble complètement perdre son désir d'enquêter.
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