Été

Ayant beaucoup aimé le premier livre de cette série qui se nomme Hiver et que j'ai lu durant la période hivernale, j'ai donc décidé de sortir Eté durant la période estivale.

J'ai aimé retrouvé Malin Fors dans cette nouvelle enquête, ici malheureusement j'ai été moins immergé dans ma lecture du fait de la canicule dans celle-ci ce qui n'est pas vraiment le cas chez nous actuellement.

Certainement particularité sont également moins déroutante du coup sur le second opus, comme le fait de "donner la parole" aux victimes décédées, j'ai également trouvé l'enquête un peu plus brouillonne que sur le premier opus.

Pourtant l'écriture de l'auteur devrait s'améliorer au fil des tomes, à voir sur le troisième pour Automne que je lirai donc à cette période.

Une lecture cependant agréable mais que je ne garderai pas en tête pour longtemps, je dois cependant avouer que je trouve de plus en plus de bons auteurs dans le polar nordique ce qui n'était pas gagné d'avance.

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce livre et j'en ressors avec un avis mitigé.

A Linköping, en Suède, l'action se déroule pendant un été caniculaire. Malin Fors est appelée pour intervenir dans un parc où une jeune fille a été retrouvée nue. Cette fille, Josefin, reste complètement muette après avoir été violée et récurée entièrement, et ses vêtements sont introuvables. Dans le même temps, la disparition de Theresa, une autre jeune fille, est signalée. Ses soit disant amis cachent des choses à la police et elle-même a menti sur l'endroit où elle logerait pendant que ses parents seraient en France. L'enquête piétine et la presse leur met des bâtons dans les roues : chaque détail de l'enquête paraît dans le journal.

On a du mal à s'attacher ou à s'identifier aux enquêteurs, mais par contre on a beaucoup de compassion pour ce qui est arrivé à Josefin et à Theresa. Ensuite, j'ai eu un peu de mal à m'adapter avec la société suédoise qui est ici décrite, et qui est profondément raciste et homophobe.

Au cours du roman, j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de passages qui traînent en longueur, ce qui est dommage car l'enquête en elle-même est passionnante. La fin par contre est magistrale. Les évènements s'enchaînent rapidement avec un suspense à couper le souffle.

La façon dont le récit est écrit est très réaliste ; on ressent presque la chaleur étouffante qui règne à Linköping. Cela témoigne du caractère oppressant qui a très bien été retranscrit : un grand bravo aux traducteurs.

Pour finir, je suis très dessus par l'éditeur qui dans son résumé annonce des évènements qui ne se produisent pas avant les cinquante dernières pages. C'est très dommage car c'est un rebondissement de taille qui se produit alors que l'on pense que l'enquête est bientôt terminée. Donc, si vous souhaitez lire ce livre, abstenez-vous de lire la quatrième de couverture.

Sinon, dans l'ensemble c'est un bon roman que j'ai eu plaisir à lire et un thriller extra.

COUP DE GUEULE aux éditeurs ! Je jette un regard rapide sur le 4ième de couverture pour découvrir que *SPOILERS* la fille de Malin est enlevée en cours de route...
Bon sur le coup, pas de coup de gueule parce que je me dis que ça doit arriver dès le début du roman.
Bon peut-être au milieu...
Tiens, j'arrive à la fin ! Eh oui, elle se fait kidnapper dans les 50 dernières pages !!! Et ce n'est pas comme si je m'étais amusée à fouiller sur le net, non c'est écrit en guise de "pitch". Donc, moi, fan de policier, fan de suspense et de surprise je suis déçue car les éditeurs m'ont privés d'un " Oh Non ! Pas TOVE !"...à la place c'était plutôt " bon quand est ce que vient le tour de Tove ?"
Je peux comprendre qu'il faille vendre et donc intriguer un max mais là c'est too much, suggestion "tout se complique quand la privée de l'inspectrice se mêle à l'enquête"...
Ca me fait penser à ces bandes annonces déprimantes qui nous résument un film en deux minutes...

Enfin bref, pour revenir à nos moutons, au livre donc : Eté, deuxième ouvrage de Mons Kallentoft ( Hiver étant le précédant), met de nouveau en scène l'inspectrice Malin Fors, cette fois-ci en plein été, et quel été ! Si Hiver, était le mois de février le plus froid qu'ai jamais connu Linkoping, Eté est l'été le plus chaud et quelle bonne idée ! (une parmi tant d'autres).
On ressent la chaleur étouffante, oppressante des protagonistes, ne faisant qu'accentuer leur désir d'élucider les meurtres commis.
Comme dans Hiver, le système de narration à plusieurs voix fonctionne parfaitement : celle de Malin, celles des victimes, et celle de l'assassin. Cela jette un espèce de flou, cela peut perturber certains mais je trouve cela particulièrement original et audacieux : cela donne du relief et de l'humanité à une enquête difficile et brutale. Faire parler tous ces personnages donnent accès à la dimension la plus intéressante du roman : la psychologie. En effet, Mons Kallentoft ne nous présente pas une intrigue bête et méchante de gentil policier qui poursuite méchant meurtrier, non, loin de là !
Nous, lecteurs, avons accès aux profondeurs des âmes de tous les personnages : au côté sombre de Malin, au passé du meurtrier, rien n'est tout blanc ou tout noir chez Kallentoft.
Si l'intrigue est résolue assez brutalement (selon moi), il n'en reste pas moins que tout ce qui explique le processus intime qui mène le meurtrier à agir est intéressant et nécessaire - beaucoup trop souvent on trouve des "méchants" agir méchamment "parce qu'ils sont comme ça". Nous décrire l'enfer qu'a vécu le meurtrier, nous expliquer comment il en est arrivé là, nous met dans une position déstabilisante et gênante. Car rien n'est tout blanc ou tout noir.
Bref, un très bon moment de lecture :)

Après Hiver, Eté est le 2ème opus de la tétralogie de Mons Kalletoft, qui compte en fait 5 volumes avec “5ème saison”, ce qui fait que ce n'est pas une tétralogie.

Une jeune fille est retrouvée errant dans un parc de la ville, elle a été violée et curieusement récurée par son agresseur.

Une autre jeune fille a disparu.

Tout ceci se passe en Suède dans la ville de Linkoping, ni grande ni petite, berceau des usines Saab (qui ne fabriquent pas ici des voitures mais des avions de chasse) et de l'industrie aéronautique.

Tout ceci se passe en été, il fait trop chaud, les esprits sont poisseux, lents. Mais ils sont prompts aux préjugés, et Malin Fors, l'enquêtrice, n'échappe pas à cette règle.

C'est une femme ordinaire, qui boit un peu, qui a un amant pour se débarrasser d'un trop-plein dont on ne sait quoi, un ex-mari auquel elle est encore attachée, et a donc des idées toutes faites, comme tout le monde.

Dans cette logique de préjugés, les enquêteurs vont s'intéresser successivement à deux immigrés qui auraient échappé à une première condamnation pour viol puis aux membres de l'équipe féminine de foot, présumées homosexuelles (pour des raisons que vous comprendrez en lisant le livre).

C'est banal, mais c'est sans doute la réalité.

Mons Kallentoft décrit avec talent le quotidien actuel de cette ville de Suède, pays frappé depuis quelques années par le racisme, les idées toutes faites et les difficultés d'intégration, et c'est tout l'intérêt de ce roman.

Ce quotidien est brutal, choquant, ainsi les pensées de Malin Fors concernant les viols collectifs :

"Et en avalant une autre gorgée de son café, Malin ne peut s'empêcher de penser à l'écart entre la vérité officielle et officieuse. Tout le corps policier et les médias savent bien que pratiquement tous les viols collectifs sont commis par deux ou trois jeunes issus de l'immigration, mais personne ne le dira jamais ni ne l'écrira noir sur blanc."

Si ces lignes peuvent paraître difficiles à accepter, il illustre l'état d'esprit réel dans lequel une partie des forces de police travaille en Suède, dont le racisme a été régulièrement mis en cause dans la vraie vie, et non livrer une vérité. Il s'agit là de ce que pense une femme ordinaire, et ce point de vue est notoirement contrebalancé dans le livre (voir notamment l'alibi surprenant d'un jeune immigré et le portrait de la glacière d'origine bosniaque).


Dans la vraie vie, la Suède est depuis les années 1950 une terre d'accueil, et a fait plus que sa part en accueillant beaucoup de réfugiés politiques, notamment d'Amérique du Sud puis d'Irak, d'Iran, de Palestine, de Yougoslavie et de Syrie.

Cette politique volontariste a cependant entraîné, assez récemment, des problèmes d'intégration : les populations immigrées ont été regroupées dans des cités ouvrières qui sont devenues des ghettos dans les grandes villes du pays. Par ailleurs, les emplois disponibles en Suède sont des emplois plutôt qualifiés, auxquels les populations immigrées ne peuvent pas accéder.

Enfin, il existe des différences culturelles importantes, notamment concernant l'égalité homme-femme et la place de la femme dans la société.

Pour revenir à un sujet plus en rapport avec ce livre (les viols collectifs) mais du point de vue hexagonal, et tenter de combattre un peu les préjugés, j'aimerais vous renvoyer vers un article paru en 2005 dans la revue Sciences de l'Homme et de la Société intitulé : “Tournantes. Un incendie médiatique à démystifier” et dont vous trouverez un résumé à cette adresse : http://lmsi.net/Les-tournantes-mythes-et-realites

Cet article revient sur la déferlante médiatique survenue en France à propos des tournantes à partir de 2001, déferlante mettant en cause les jeunes issus de l'immigration, donne une perspective historique et sociale au phénomène et alerte sur la tendance à l'”ethnicisation” des rapports sociaux : ce n'est pas la couleur de peau qui fait la délinquance, c'est la misère sociale.
Lien : http://occasionlivres.canalb..

La canicule sévit à Linkoping, de même qu'un prédateur sexuel s'attaquant aux très jeunes adolescentes. La commissaire Malin aura fort à faire pour avancer cette enquête qui lui tient pourtant à coeur. Malgré un point culminant aisément prévisible, et une finale encore plus, j'ai aimé cette lecture pour l'ambiance que Kallentoft y installe; on sent la chaleur qui ralentit les raisonnements, exacerbe la fatigue, détraque les habitudes, entame le moral des troupes. Et pas de sexisme dans cette équipe d'enquête réduite à sa plus simple expression en cette période de vacances. Tout est correct dans ce polar, mais sans plus. Il manque une étincelle, une particularité qui le ferait sortir du lot davantage, mais ce n'est pas le cas, malheureusement. Assez bon pour poursuivre la série? Pas certain pour l'instant... bien que je ne regrette pas cette lecture.

Malin Fors est une commissaire tourmentée qui élève seule sa fille de 14 ans, qui s'adonne facilement à l'alcool et qui doit faire face à un serial killer d'adolescentes alors qu'il fait une chaleur accablante dans la ville Linköping au sud de la suède. Deuxième tome d'une tétralogie tournant autour des saisons, l'auteur nous baigne dans une suède inhabituelle puisque durant cette saison d'été les feux de forêts font rage, les gestes sont lourds, les corps sont moites et l'enquête s'en trouve ralentie. En dehors de cette commissaire qui est vraiment attachante ballottée entre sa vie de femme et sa vie de commissaire, le petit plus de ce polar c'est que l'auteur donne la voix à l'assassin et à ses victimes, ce qui donne un autre relief à l'histoire qui sur le fond est une énième intrigue sur la pédophilie ! j'espère d'ailleurs que le prochain donnera dans un registre un peu plus original…à suivre.

Été fait suite à Hiver avec les mêmes personnages pour une nouvelle affaire dans la ville de Linköping. Il s'agit d'un roman policier écrit dans le même style que le précédent, bien construit, avec le suivi de l'enquête au fil des jours. Cette histoire est de lecture agréable même si elle ne comporte pas de rebondissement spectaculaire. Au départ il s'agit d'un viol, puis cela va beaucoup plus loin puisqu'il y a meurtre par la suite.
Ce qui ressort du récit c'est la chaleur de l'été que l'auteur évoque presque à chaque page tant il est torride, avec des incendies de forêt à proximité. Lire Été c 'est découvrir une ambiance : chaleur, odeurs de fumées, chemises qui collent à la peau de sueur, Malin Fors et ses petits défauts, le commissariat et le comment ça fonctionne.

EVITEZ DE LIRE LA 4e DE COUV : on y apprend un événement qui survient dans les cinquante dernières pages du livre !

Malin Fors et l'équipe sont de nouveau sur le pied de guerre, enquêtant cette fois sur l'agression d'une jeune fille de quinze ans et la disparition d'une autre ado de quatorze ans. La canicule épuise/énerve tout le monde, et les vacances estivales ont réduit les effectifs de la police de Linköping. Tove est en vacances à Bali avec son père, Malin se sent seule le soir, elle se réfugie toujours dans les bras de Daniel, le journaliste... ou dans l'alcool quand le désespoir est trop fort.
Je suis entrée plus rapidement dans ce deuxième opus que dans Hiver, sans doute parce que les principaux protagonistes me sont désormais familiers. Par contre, j'ai trouvé le rythme trop lent, et l'intrigue faiblarde. Certes il y a des crimes, des mystères, mais on n'est pas vraiment tenu en haleine faute de pistes, "d'os à ronger", de rebondissements. Un lien (surprenant) est rapidement établi entre sex-t*y et homosexualité féminine et c'est à peu près tout pendant de longues pages. L'équipe policière va alors travailler à coups de "préjugés" (comme le pense Malin) sur les homosexuelles et les immigrés, en ayant parfois recours à la violence physique... La cadence s'accélère quand deux suspects apparaissent enfin, aux deux tiers du livre... et là, le lecteur n'a plus de répit, jusqu'à la fin, particulièrement sordide...
Une lecture décevante, donc. Ce thriller m'a semblé trop proche du premier opus, il donne de ce fait une impression agaçante de déjà-vu : là encore, une voix d'outre-tombe, la présence du "Mal", une histoire d'enfance brisée... et il y manque des éléments pour nourrir l'intrigue et faire patienter le lecteur en attendant le dénouement.

Après avoir très froid dans Hiver,version audio, j'ai eu très chaud dans Eté, version papier.



Juillet, une chaleur étouffante .

Une jeune fille erre nue dans un parc. Elle a été violée, puis nettoyée à coups de brosse et de produit ménager. Heureusement pour elle , elle a oublié ce qui lui est arrivé. Malheureusement pour l'enquête, surtout qu'une deuxième jeune fille est retrouvée morte . Elle aussi a été violée et porte les marques d'un grand nettoyage. le commissaire Malin Fors et son équipe doivent tout faire pour éviter la panique et un autre assassinat.



Préparez la crème solaire, une tenue légère, une bouteille d'eau car l'enquête s'annonce longue et difficile.



Tout comme dans Hiver, vous l'aurez compris l'auteur joue avec les phénomènes météorologiques. Il utilise aussi le même mode de narration, à savoir une voix off, celle des mort(e)s. Cela m'avait beaucoup plu dans le premier tome et du coup ici il n'y a plus l'effet de surprise même si avoir accès aux pensées des défunts est émouvant.



J'ai bien aimé retrouvé Malin Fors qui semble toujours habitée par les mêmes démons: l'alcool et son amour perdu.
Lien : http://www.mrsblovesbooks.ca..

La critique de ce livre sera la 19ème.
Eté est le second opus de la tétralogie de Mons Kallentoft. le lecteur retrouve l'inspectrice Malin Fors. Après l'hiver glacial du premier tome, c'est la canicule qui sévit à Linköping. La police est sur le qui-vive et doit enquêter sur une agression sur une jeune fille puis sur deux autres meurtres. Des points communs mais une enquête qui piétine. La chaleur, le manque de personnel, un incendie aux alentours de la ville; autant d'éléments perturbants.

J'ai été moins sensible à ce roman qu'au premier. L'atmosphère pesante liée à la canicule se ressent. Et le rythme est poussif, l'approche des personnages superficielle. Quant à la clé de l'énigme, si le suspense se tient, elle se révèle assez décevante et caricaturale.

Je poursuivrai la lecture de la série et espère que les autres tomes seront plus captivants.