Après avoir découvert récemment le
Denis Decome loufoque et jouissif, je viens de lire, avec «
La vie est une lente agonie… » un polar aux antipodes de ce premier opus. Plus noir, tu meurs. Un homme au bout du rouleau, le narrateur, perdant tout espoir de retrouver une possibilité de remonter la pente, déçu par les Gilets jaunes, qu'il suit encore en dernier recours (l'action se déroule début 2019), ne souhaite plus que végéter chez lui, mais le hasard va lui donner une dernière mission à accomplir. Je vous laisse découvrir en quoi consiste cette mission et comment il en arrive là, mais je dois prévenir la lectrice et le lecteur que ce court roman est très violent et gore et que je préfère nettement ses oeuvres plus légères, parodies des romans policiers à la
San-Antonio, avec ses jeux de mots allègres, et je compte les retrouver bientôt. Mais tout reste néanmoins une question de goût et pourquoi ne pas se plonger dans l'univers noir du narrateur pour changer…D'ailleurs, dans son postface, l'auteur explique la genèse de cette histoire, qui reste une exception dans l'ensemble de son oeuvre.