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La vie le long du fleuve Shinano, né des Alpes japonaises, est rude, elle dépend du fil des saisons. Yukié Takano est la fille du maître des lieux, patron d'une entreprise de textile archaïque. de sa mère, elle a hérité de la beauté mais aussi de la sensualité. Après un premier amour platonique, elle se donne à l'un de ses professeurs. Dans cette campagne japonaise, prisonnière de ses traditions, pudibonde, elle crée le scandale. …

Un trait épuré, entre noir et blanc, sans nuance de gris, des paysages estompés, dans lesquels se perdent parfois les personnages ou qui se perdent dans les personnages donne un ton langoureux et sensuel à ce manga d'exception. L'héroïne est belle, dégage le suave, incarne le désir. le scénario n'est pas en reste, poétique, empli de belles métaphores, il bascule sans complexe du romantisme à la violence, de l'amour à la haine, de la rancoeur au pardon. Les extrêmes se touchent, la vie, l'amour sont des oxymores. Même au plus fort de la crue du fleuve, c'est calmement que nous sommes conduit la fin de ce premier opus avec une seule envie, celle de commencer avec hâte le deuxième épisode.
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Yukié Tanako a leu feu dans les veines ; elle est d'une sensualité débridée. Et en ces austères années 1930, cela est plus que mal vu. de scandales en mise au banc, elle cherchera l'amour, mais se perdra dans la chair (sans jamais se vendre) Elle gardera toujours la maîtrise de sa vie.
Que j'aime les femmes de Kamimura ! Elles sont toujours belles, de cette beauté qui n'est accordée qu'aux déesses, semblent vouées à un destin inférieur et s'en sortent toujours (même si c'set beaucoup grâce à leurs corps, Bon ça c'est limite) Bref, en dehors de ses héroïnes, il a un trait de pinceau incroyable pour créer avec peu (semble-t-il) un univers poétique, un écrin pour ses personnages. Ils s'y fondent, y disparaissent parfois. Noyés peut-être dans l'encre de Chine qui les a vu naître.
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Je n'ai pas l'habitude de lire des mangas "anciens", en tout cas au delà des années 90. C'est donc avec curiosité et plaisir que je me suis laissé tenter par cette magnifique couverture rouge et ce dessin hallucinant d'érotisme et de désespoir.
Il est vrai que la narration est totalement différentes des standards en vigueur aujourd'hui, le découpage ici est certes plus classique mais aussi et surtout plus poétique.Les cases nous livrent une beauté sauvage et brutale, à la hauteur de l'époque où se déroule ce récit, l'ère Shôwa.
Yukié, jeune femme envoutante, à la beauté surnaturelle, va ébranler la société conservatrice en aimant un homme plus âgé qu'elle, son professeur qui plus est. le fleuve Shinano est un manga magnifique, il me tarde de lire les tomes suivants.
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Tomes 1 et 2. Shinano est un modeste torrent qui prend sa source au coeur des alpes japonaises avant de devenir un cours d'eau opulent et finir par se jeter dans la mer du Japon. Il constitue le véritable fil rouge, voir l'indicateur de la quête chimérique d'un amour véritable menée par Yukié Takano, une jeune fille issue d'un milieu aisé, à la fois rebelle, passionnée et intransigeante.
Née au début milieu des années 1920 dans un Japon rural, d'une grande rigueur morale, elle tente à la fois de s'affranchir de ce carcan et de percer le mystère de ses origines. Vivre selon ses sentiments et ses élans sensuels vont l'amener à rompre avec sa famille, quitter son premier amour, subir des violences physiques et psychologiques.
On retrouve dans cette série ce qui fait la qualité des précédentes oeuvres de Kamimura : un romantisme absolu non dénué toutefois de brutalités, une chronique en creux du Japon des années 1920 aux années 1980, des individus face au poids de la société, la permanence de la nature qui, douce ou féroce, s'impose à tous et par-dessus tout la maîtrise totale du découpage allié à un art consumé du dessin. Kamimura joue comme jamais sur l'opposition du noir et du blanc, passe des codes les plus classiques du manga contemporain aux estampes extrêmement dépouillées.
Même si on se laisse tout à fait prendre par le récit, on ne peut s'empêcher de s'attarder à de nombreuses reprises sur le graphisme. La représentation du fleuve, de la lune ou du ciel étoilé, des montagnes enneigées deviennent mine de rien de magnifiques supports à méditation.
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Ce n'est pas le coup de coeur auquel je m'attendais. Ma lecture est plus en demi-teinte. J'ai beaucoup aimé le travail graphique, beaucoup moins la narration et le côté trop théâtral de la mise en scène de la l'histoire.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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EXTRAIT "Voici mon premier manga à caractère érotique. Plus, même, car il fait la part belle à des personnages homosexuels, avec des scènes d'amour tout à fait explicite, même si tout à fait dans la décence (érotique, j'ai dit, pas porno). A noter, une scène avec Yukié nue, dans laquelle le sexe féminin a été gommé. L'homosexualité au Japon est moins malvenue qu'un sexe féminin."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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