Cat Street, tome 2

Si le début annonçait quelque chose de bien pour notre héroïne, la fin nous présage du grabuge... le retour de Nako dans la vie de Keito ne nous laisse, en effet, envisager rien de bon. On sent bien que la jeune femme n'en a pas fini avec sa rivale... Une réaction qui semble plutôt bizarre étant donné que Keito n'est plus dans le monde du spectacle et ne veut plus y retourner... Mais la rancune est parfois tenace, et souvent incompréhensible. On verra bien mais ce n'était de toute façon, pas une réelle surprise. Une héroïne sans problème à régler n'est pas vraiment une héroïne. Surtout dans un shôjo.

Après la lecture du premier volume, j'avais hâte de lire la suite de Cat Street. Je retrouve avec plaisir l'univers drôle, caustique et tendre d'Hana Yori Dango, une nouvelle fois. Il est tellement facile de se prendre d'amitié pour Keito malgré ses côtés naïfs et perdus qu'on a envie de supporter la jeune femme dans ses démarches. On dirait vraiment une petite fille qui s'émerveille et fond en larmes avec une facilité déconcertante. Un peu embêtant ? Non, pas du tout. Elle est juste comme un nouveau né qui découvre, avec douleur parfois, un monde qui lui est inconnu. L'allusion à la naissance est d'ailleurs présente dans le manga. Il faut juste laisser le temps à Keito de réapprendre à vivre car c'est bien de cela qu'il s'agit.

On évolue donc doucement dans le nouvel univers de notre héroïne, en découvrant avec elle l'ambiance si particulière de El Liston. Ses nouveaux amis apprennent à la connaître, à voir ses faiblesses mais aussi tout ce qu'elle a à apporter au monde. Elle, en échange, se repose un peu sur eux dans le sens où ils sont ceux qui vont l'initier "à la vie".

Quant à la fin, même si on la sentait venir à des kilomètres, j'aurais préféré que la rencontre avec Nako se fasse un peu plus tard, mais en même temps, Keito est peut-être encore plus capable de l'affronter maintenant... Affaire à suivre.

L'héroïne commence à s'ouvrir aux autres personnes, tous aussi détruits qu'elle sur le plan social.
Tout ce petit monde reprend vie. Un joli manga sur l'amitié et la force des rencontres !

J'aime toujours autant la sensibilité des personnages et la force donnée à chaque instant.
Le manga ayant un rythme assez particulier, il est difficile d'en parler tome par tome. Je vais passer rapidement à la suite !

Un deuxième tome tout aussi magique et sensible. J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Keito qui s'ouvre peu à peu au contact de ses nouveaux amis. Ils forment un clan particulier mais où chacun est là pour l'autre. Mais Keito va souffrir et éprouver une peine qu'elle ne pensait pas connaître un jour par rapport à Taiyô. Honnêtement, je ne pensais pas que Taiyô ressentirait des sentiments pour Hirano, mais chapeau à Keito qui sait rester humble dans sa souffrance.

Je suis néanmoins saisie par le comportement des parents de Keito, ils habitent ensemble avec Keito et sa soeur mais ne "vivent" pas ensemble! Sa mère apprendra par hasard que Keito est retournée à l'école, c'est sidérant!

Mais cette fin avec ce nouveau personnage qui paraissait pourtant si gentil me fait peur, surtout lorsqu'on découvre à la demande de qui il côtoie Keito! Cela ne laisse présager rien de bon.

"Cat street" est vraiment une très belle saga, Yoko Kamio sait nous faire percevoir la sensibilité des personnages, la douceur et toutes les douleurs cachées. Les dessins sont particulièrement beaux et très fins! Vous l'aurez compris, il s'agit d'une saga que j'apprécie particulièrement!
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Me voilà dans la suite de Cat Street. le premier tome a servi de découverte et a permis aussi de poser les bases du manga. Dans cette suite, nous entrons un peu plus dans la découverte des personnages par les divers sentiments et liens qui va les relier les uns aux autres. Notre petite Keito va découvrir ses premiers sentiments amoureux, mais aussi le côté douloureux de ce sentiment. Mais Keito va aussi comprendre qu'elle n'est plus seule et que des personnes ce souci d'elle et sont inquiet pour elle. On découvre la joie de l'amitié comme les premiers émois. On se laisse facilement prendre au jeu et la fin arrive bien trop rapidement. Finalement, je suis très attaché à Keito, mais aussi à ses nouveaux amis qui donnent le sourire malgré leurs blessures profondes. Mon avis va être assez court, ce n'est pas vraiment un manga qui se raconte, mais plus à découvrir par soi-même. Autant le premier posait des bases, autant celui-là nous permet d'entrer dans l'histoire et je me demande toujours où l'auteur va nous mener.


En conclusion, j'adore ce manga qui est assez mignon, et il est vraiment agréable à lire par les dessins et par l'histoire. Les personnages sont vraiment attachants et touchants. On a cette envie de découvrir un peu plus sur chacun d'eux, mais aussi de voir ce que l'auteur va en faire ou va nous faire vivre et ressentir à travers eux. J'ai vraiment hâte d'avoir la suite.

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Dans ce second tome de Cat Street, on retrouve Keito qui apprend à se rouvrir progressivement au monde grâce à ses amis du lycée actif El Liston, avec lesquels elle partage désormais beaucoup de temps.

Point positif par rapport au tome précédent, j'ai cette fois-ci réussi à m'attacher complètement aux personnages, même si ma préférence va à Koichi et Momiji. Ils forment une petite bande complémentaire, avec chacun leur caractère, et s'efforcent à leur manière de percer la carapace de Keito.

Point négatif, cependant : j'ai trouvé que l'histoire s'enchaînait trop vite. Je n'aime pas trop passer brusquement d'une scène à l'autre, puis à la suivante alors que j'ai à peine eu le temps de me repérer. Dans ces cas-là, il m'arrive de perdre un peu le fil.

La fin m'a fait grincer des dents, non parce qu'elle m'a déplue, mais parce que j'appréhende ce que cela annonce pour la suite. le nouveau personnage, sympathique au premier abord, devient soudain très antipathique, et je me demande ce qui peut bien se tramer. Qu'y a-t-il de plus à faire pour nuire à cette pauvre Keito, déjà brisée ?

J'espère qu'il y aura plus d'interactions avec ses parents, dans les prochains tomes, puisque ce sont après tout les principaux responsables de sa situation (en particulier sa mère, étant donné c'est elle qui l'a poussée à devenir une enfant-star contre son gré).

Et malgré le caractère assez dramatique de l'oeuvre, j'ai apprécié les petites touches d'humour. En dépit de l'anxiété dans laquelle étaient plongés les personnages à ce moment-là, je dois avouer que je n'ai pas pu m'empêcher de rire à l'idée d'avoir fait le tour de tous les grattes-ciel et les gares…
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Keito sort petit à petit de sa bulle. Elle renoue contact avec le monde extérieur, commence à se faire des amis et tombe même amoureuse. Mais attention, car quand on est resté enfermé chez soi, coupé du monde extérieur durant des années, on a plus le coeur aussi solide qu'avant. Keito va en faire la cruelle expérience en laissant à nouveau ses sentiments s'exprimer...
Un second tome tout aussi riche en évènements que le précédent. Keito doit faire face à ses sentiments pour Tayô alors que celui-ci est déjà en couple. J'aime comment l'auteur nous montre l'évolution de Keito au contact de ses nouveaux amis de l'école El Liston. Elle est comme une enfant qui découvre le monde pour la première fois. Même si elle est désormais entourée par des amis, elle est toujours fragile et loin de s'être réadaptée au monde réel.

suite série CDI

Keito remonte peu à peu la pente mais un problème de taille va s'imposer à elle : elle est tombée amoureuse de Taiyo. Rei cherche à l'aider mais ce n'est finalement pas concluant. Entre états d'âme et envie d'avancer dans la vie, Keito continue son chemin qui, à en croire la fin de ce tome, va la confronter à ses anciens démons.
Un shojo toujours aussi sympathique et axé sur l'hypersensibilité et la fragilité de l'héroïne.

On retrouve Keito qui commence doucement à s'ouvrir à ses nouveaux amis. Elle nous révèle un énorme manque d'affection, vraiment très touchant, très émouvant, mais qui nous donne des scènes drôles et mignonnes également.
Rei a droit à son coup de projecteur dans ce tome, avec sa passion du foot et sa carrière manquée.
Une façon de voir le jeune homme sous un jour plus passioné, plein de fougue, grâce à Taiyô qui est prêt à tout pour que l'ancienne "star" du ballon rond devienne l'entraineur de son équipe.
Cette équipe de foot sera le théâtre de pas mal de boulversements pour les personnages.
Rei et sa rétissance à jouer, et Keito qui va affronter pour la première fois des sentiments très forts, agréables comme tristes.

Nous retrouvons avec plaisir la douceur de Yoko Kamio, que ce soit dans le trait ou la narration.
Elle arrive aussi bien à nous faire sourire qu'à nous ... humidifier les yeux, on va dire
Ce n'est pas déchirant de tristesse, mais il se dégage de certaines scènes beaucoup de mélancolie, de peine, de douleur. Assez pour nous serrer le coeur sans pour autant verser les grandes eaux non plus.
C'est vraiment très bien dosé, et c'est un beau mélange que contient ce manga.

Nous avons droit également à un autre aspect, avec l'arrivée d'un nouveau personnage qui semble annoncer l'arrivée de problèmes pour Keito ...
Un petit revirement de situation que, personnellement, je n'avais pas vu venir, étant donné le ton du manga.
Mais ça risque d'être très intéressant, et d'ajouter un peu de piment, un peu d'intensité à la suite de l'histoire.

En tout cas, aucun personnage n'a vraiment été creusé en profondeur, ce qui laisse carte libre à notre imagination et qui offre juste ce qu'il faut de vague pour garder notre intérêt entier, et on guête avec délice le moindre indice qui nous annoncera une révélation, un sentiment, un changement.
Pour l'instant, j'éprouve beaucoup de plaisir avec Cat Street, et j'ai vraiment hâte de continuer pour savoir ce que nous réserve la suite.
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