Cat Street, tome 6

Je n'irais pas jusqu'à dire que cette série est parfaite, mais je n'en démords pas Yoko Kamio a fait un super travail sur Cat Street (on découvre d'ailleurs dans ce tome pourquoi le manga porte ce nom-là). Certes, ce tome est très très axé sur Keito, et depuis que l'on a découvert ses camarades, j'ai tendance à vouloir les voir un peu plus, mais c'est notre héroïne. Il est donc légitime qu'elle passe en priorité.

L'auteur arrive d'ailleurs a rendre le tout très intéressant. Ce tome est un peu comme l'aboutissement des cinq derniers déjà parus. Keito se prend réellement en main, et elle parvient à reprendre son rêve là où elle l'avait laissé sans être constamment épaulée par ses amis de El Liston. Elle reste toujours aussi naïve, mais pas naïve dans le sens niaise. Elle découvre juste encore que la vie n'est pas facile et qu'il y a toujours des embûches par-ci, par-là.

J'ai beaucoup aimé la partie concernant son premier vrai travail en tant qu'actrice. Cela n'a pas été facile pour elle, du début jusqu'à la fin, mais elle a su rebondir et faire en sorte que son travail soit apprécié par tout le monde. Elle découvre d'ailleurs certaines petites chose du métier d'actrice et voit quelles sont ses lacunes sans pour autant se décourager. Je pense que c'est un message très positif pour tout à chacun. Et cela ne se borne pas seulement au métier d'actrice, mais à n'importe quelle situation. La phrase que lui dit le directeur de El Liston (que j'ai d'ailleurs ajouté aux citations de l'oeuvre) est parfaite en soit. le bonheur, c'est quelque chose que l'on construit soit même. Il ne doit pas venir des autres seulement, car sinon, il en devient beaucoup trop précaire.

Pour le reste de l'histoire, les trois autres amis de Keito font aussi leur petit bout de chemin. J'ai lu dans le résumé du prochain tome qu'ils allaient tous se revoir, et je pense que cela permettra de mettre au clair certaines choses. Je ne pensais pas forcément Keito finir avec Rei et je me dis que maintenant, il serait très intéressant de voir la relation Koichi/Keito. Je pense que l'auteur pourra nous en faire quelque chose de beau et simple. Je croise donc les doigts !

Ketio retourne sur les plateaux de tournage. Rei part en Amérique, comprenant que ses sentiments envers Keito ne sont réciproques. Kôichi s'éloigne peu à peu de ses amis tandis qu'un nouveau sentiment semble fleurir dans son coeur...
J'ai beaucoup aimé ce sixième tome car on sent que les personnages grandissent, mûrissent. Ils prennent des décisions importantes pour leur avenir. Ils ne fuient plus le monde qui les entoure mais tentent de s'y faire leur place. Chacun commence à tracer sa route. Keito reprend sa vie en mains en décidant de poursuivre sa carrière d'actrice.
J'avoue que la présence de Kôichi m'a manqué dans ce tome. En un sens, cela rend l'histoire plus émouvante. Keito et Kôichi se tournent autour, sans parvenir à se rejoindre, séparés pas les malentendus mais aussi par leur timidité, leur incapacité à exprimer leurs sentiments. Et puis, qui a dit que c'était simple l'amour ?! L'auteur a bien raison de jouer avec nos nerfs !

Ce sixième volume de Cat street m'a un peu déçu car il est surtout axé sur la carrière de Keito. Elle passe un casting et réussi à obtenir un rôle important pour un film. On la suit donc sur les tournages. Ca m'a un peu énnervée car j'ai l'impression que la série tire vers un genre que j'apprécie moins, comme Skip beat ou Honey Hunt, dans lequel une jeune fille cherche avant tout à devenir célèbre.
Mais bon, parallèlement, on suit la vie de Keito et ses relations, amoureuses et amicales. Ca tourne un peu en rond mais on peut supposer que ça va bientôt avancer !

A noter que je n'aime pas du tout cette couverture (comme celle du tome 4 je crois) qui fait vraiment trop kitsch et qui n'a absolument aucun rapport avec l'histoire (on dirait même que c'est un autre personnage). [...]
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Tout se bouscule dans ce sixième tome de Cat Street. Rei prend conscience que sa relation avec Keito est vouée à l'échec et lui propose de redevenir de simples amis… avant de s'envoler pour le Brésil. le petit groupe se reforme le temps d'un adieu, mais se sépare ensuite pour permettre à chacun de suivre sa propre voie.

J'aime toujours beaucoup ce manga, mais j'ai un peu moins apprécié ce tome que le précédent. Comme je l'avais déjà reproché à certains volumes, j'ai trouvé que tout allait de nouveau trop vite, et l'ellipse de plusieurs mois qui a lieu dans la seconde moitié de l'ouvrage n'a rien arrangé à cela.

Je regrette que les personnages se séparent, même si cela tient davantage de l'au revoir que de l'adieu, à en croire le mot laissé par Rei. J'ai néanmoins l'impression que le triangle formé par lui, Keito et Kôichi a un peu mis Momiji à l'écart. Elle ignore ce qui s'est réellement passé entre eux et décide elle aussi d'entreprendre quelque chose uniquement parce que ses amis l'ont déjà fait.

La réconciliation entre Keito et Nako est bien amenée, elle survient de façon logique dans la continuité du récit. En revanche, le double quiproquo avec Kôichi ne m'a pas vraiment plu. D'abord, Keito pense le voir heureux et bat en retraite, puis lui se rend chez elle, mais fait les frais d'un mensonge de sa petite soeur… Ces deux malentendus successifs scellent inutilement leur relation des mois durant, tout cela pour qu'ils finissent par se retrouver par le plus grand des hasards.

D'ailleurs, la soeur de Keito, qui semble vouer une haine farouche à son aînée, me ramène à un point que j'avais déjà soulevé dans de précédentes chroniques : la famille de la jeune fille. Je trouve qu'elle est traitée beaucoup trop superficiellement, surtout comparé à l'impact qu'elle aura eu sur la vie (en particulier l'enfance) de Keito, et je regrette que cela ne soit pas développé plus en profondeur. Je crois que j'aimerais voir plus souvent la Keito rancunière et vindicative du cinquième tome, et elle a selon moi matière à l'être avec ses proches.

Enfin, je trouve que Keito renoue un peu trop facilement avec son métier d'actrice. Même la tentative de Nako pour lui prouver que ce sera difficile se solde par un échec : à l'exception d'un petit croche-patte, Keito s'en sort aisément et retrouve la célébrité qui était autrefois la sienne.

Ce tome me fait l'effet d'une transition destinée à mener vers la fin du manga qui se profile. Sans être mauvais, il n'est pas à la hauteur du précédent, beaucoup plus riche et intense en émotions.
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Les personnages évoluent rapidement dans ce volume, s'émancipant et avançant vers leur but, mais on en oublie un peu le groupe uni des débuts, dommage. En espérant que ça change par la suite. Mais surtout ce que je retiens ce sont les révélations de Koichi et Keito^^

Alors qu'elle a déjà la tête dans la fête de Noël qui se prépare à El Liston, Keito va subir un véritable coup dur.
Rei la quitte, sans vraiment de raison valable, prétextant que c'est mieux si ils restent amis.
Dans un premier temps complètement abattue, elle décide de prendre sa vie en main et de reprendre activement sa carrière d'actrice, enchaînant les auditions.
C'est comme ça qu'elle décrochera un rôle inattendu qui la propulsera à nouveau dans le métier.
Pendant ce temps, Kôichi est plus changeant que jamais. Passant par des périodes de silence complet, et d'autres où il va aider Keito et vouloir être à ses côtés.
Qu'est ce que le destin a réservé à ses deux-là ? ...

Ce tome ne déroge pas à la règle, il est vraiment génial.
...
Voilà, c'est tout, lisez-le ! (... n'importe quoi ^-^" )

Dans ce sixième volume, l'évolution de Keito fait un bond énorme, et elle va puiser une grande partie de sa force dans ses sentiments, qu'ils soient durs ou positifs.
C'est terminé, elle ne veut plus se laisser abattre et fera tout pour réaliser ses rêves et faire enfin ce qu'elle aime le plus : la comédie.
Ce n'est pas pour autant qu'elle oublie ses amis, que du contraire, et ils ont une place encore très importante dans son coeur et dans sa vie.
D'ailleurs, une amitié qu'on ne croyait plus possible va naître entre elle et son ancienne rivale, Nako.
L'actrice sera une aide et un support important pour la jeune fille, sans pour autant devenir un doux agneau, faut pas exagérer non plus !

J'ai beaucoup aimé le passage de l'audition, et le tournage est un moment magnifique.
On découvre encore une fois l'étendue du talent et de la détermination de Keito.
Elle a un charisme indéniable, qui ne peut que faire réagir les gens qui la côtoient. On l'envie, on la déteste ou on est impressionné, mais on ne reste pas indifférent.
Ce qui donnera quelques scènes tantôt très drôles, tantôt très touchantes.

Je suis toujours aussi fan de cette série (et amoureuse de Kôichi, soit dit en passant), et ça me fend le coeur de me dire que dans deux tomes déjà, elle sera terminée.
J'ai hâte et j'ai peur en même temps.
Vraiment, je me répète, mais c'est un manga que je ne peux que conseiller, superbe contraste entre des dessins très doux, et des sentiments très forts.
Un coup de coeur ♥
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