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3,7

sur 565 notes
Par une froide journée de janvier, une femme disparaît dans l'une de ces banlieues trop propres et trop calmes que le cinéma américain nous a révélées. le mari semble accepter cette absence et se résigner. Quant à Katrina (Kat), leur fille unique, elle croit régler avec un soin méticuleux et lucide ses comptes avec l'image d'une mère destructrice et détestée en secret.
Mais alors pourquoi ces rêves obsédants qui hantent ses nuits ? Et comment une mère peut-elle ainsi s'évanouir dans le blizzard et tout abandonner derrière elle ?

Il y a des années j'ai acheté ce livre là parce qu'il parlait d'une maman. Une maman qui disparaît...
Lea Touch Book l'a proposé parmi les "Poche de l'été" dans le Picabo River Book Club donc c'était pour moi l'occasion de le lire enfin.
Dès les premières lignes je l'ai aimé. C'est beau et poétique.
J'ai été subjuguée par l'écriture de Laura Kasischke. Elle m'a emportée du début à la fin dans l'histoire de cette famille, racontée par Kat 16 ans, dont la mère disparaît du jour au lendemain sans laisser de trace.
J'ai adoré ❤ et j'en lirai d'autres de cette autrice.
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Les mystères d'une disparition

Après la disparition mystérieuse de sa mère, le vie continue pour Kat. Une vie comme beaucoup d'autres, avec son petit ami, ses copines, son père un peu terne. Dans sa tête, quelques questions...mais elle semble malgré tout s'accommoder de cette situation atypique. Loin de l'apitoiement et de l'inquiétude, elle reste critique sur le comportement et le caractère de sa mère. Et la vie continue...

...et peu à peu, fidèle à sa plume , l'Kasischke, sème de ci de là des indices et colore doucement son roman d'une ambiance malsaine et étrange. On ne peut du coup plus lâcher le livre, idée qui peut pourtant nous effleurer au début du roman.
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Plutôt sordide, gris, morne, froid. Ne provoque aucune émotion à par l'ennui en moi. Espèce de voyeurisme un peu malsain d'une famille américaine moyenne... deux parents et une ado de 16 ans en opposition avec ses vieux... leur sexualité...vraiment pas particulièrement d'interet trouvé à ce livre... quel but l'auteure poursuit elle? Je n'ai pas réussi à dépasser la 50 ieme page.
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"J'ai seize ans lorsque ma mère se glisse hors de sa peau par un après-midi glacé de janvier - elle devient un être pur et désincarné, entouré d'atomes brillants comme de microscopiques éclats de diamant, accompagné, peut-être, par le tintement d'une cloche, ou par quelques notes claires de flûte dans le lointain - et disparaît. Personne ne la voit s'en aller, mais elle est bel et bien partie". (p. 11)

Ainsi commence Un Oiseau blanc dans le blizzard. C'est Katrina qui raconte sa mère, Ève, avec un détachement déconcertant, une femme au foyer d'une banlieue américaine, acerbe et envieuse de sa fille. Le roman, divisé en quatre parties, se passe sur quatre ans. Tant roman policier que roman d'apprentissage et d'éveil à la sexualité, j'ai été dérangée par cette lecture que je n'étais pas certaine d'apprécier, mais happée par l'écriture de la froideur et de la détestation. Et j'ai vraiment aimé la fin.
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Un très beau roman, l'auteure y est toujours aussi subtile. Une atmosphère d'hiver, comme elle aime à les décrire. Il neige beaucoup, il fait froid... Tout commence un matin, alors que la mère de Kat, ado en sur-poids, quitte la maison familiale après une vie de femme au foyer, dédié à son époux, sur le plan domestique. Où peut bien être partie cette femme énigmatique, qui ne semble ne jamais avoir aimé son mari ? Cette femme aussi froide que belle, sans coeur ? On suit le point de vue de Kat, elle revient sur des souvenirs, des points de détail. On y croise son petit ami dont la mère est aveugle, l'inspecteur de police au nom imprononçable dont la virilité émoustille la jeune fille, et enfin, son père, personnage effacé, qui subit la moquerie de sa femme et qui se définit lui-même comme un homme « simple ». Bien sûr, c'est du Kasischke, et la fin est forcément terrible, glaçante et vous frappe de plein fouet en quelques pages. J'ai beaucoup aimé ce roman, comme les autres. Ces personnages d'adolescentes à la « Virgin suicide », cette Amérique qui se perd, ses familles qui se fissurent. Une grande auteure, incontestablement. Mais mon roman préféré reste encore et toujours « en un monde parfait ».
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Commencer un roman de Laura Kasischke, c'est se préparer à entrer dans l'intimité d'une famille, dans un portrait volontiers cynique de la vie domestique américaine, et c'est aussi plonger dans un suspense habile car discret.
Dans ce roman, c'est la disparition soudaine d'une mère de famille qui va venir bouleverser le quotidien de son mari et de sa fille adolescente, la narratrice. Au fil des ans, cette dernière raconte son quotidien sans sa mère (le lycée, le petit copain, les amies, le père taciturne) et revient sur des années de désamour maternel. A travers le portrait d'une mère compliquée, froide et distante, Kat apprend aussi à vivre sans elle, sans jamais vraiment cesser de la chercher…

Comme dans tous les autres romans de cette auteure que j'ai lus, j'ai été happée par une histoire hyper bien construite, par des personnages très crédibles, par une plume acerbe et habile. Beaucoup de similitudes avec Joyce Carol Oates, en plus percutant, rapide et cynique. Très fort !
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Ce titre est mon premier contact avec Laura Kasische, et pour tout dire, je suis un peu déçue.
Le thème du livre m'a plus, mais pas la façon dont l'auteur l'a traité.
Je n'ai ressenti aucune émotion pour ces personnages.
Dès les premiers jours de la disparition, le père et la fille ne sont ennuyés par l'absence de leur épouse et mère que parce que désormais ils vont devoir se débrouiller seuls pour les tâches domestiques. A aucun moment l'un des deux ne se demande ce qui a pu pousser une femme à quitter son foyer. Aucun des deux ne s'est aperçu qu'elle s'est oubliée elle-même au point d'en devenir transparente pour l'un comme pour l'autre.
Cette situation où le quotidien use, a rendu cette femme triste, puis méchante, voire cynique avec ses proches.
Aucune empathie donc pour aucun des trois personnages principaux.
Le style quant à lui est froid, sans affect, presque chirurgical.
Quant à la fin -dont je ne dirais rien, elle ne m'a pas surprise du tout!

Mais, comme je suis un peu têtue, je ne baisse pas les bras et compte bien retenter prochainement un livre de cet auteur que tant de lecteur semblent apprécier...
à suivre...
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Voici le point de départ de ce polar introspectif : une jeune fille raconte le départ soudain et sans explication de sa mère.

Le récit est construit en quatre parties, chacune se passe au mois de Janvier à un an d'intervalle. La jeune fille, d'abord pubère, devient au fil du temps une jeune femme étudiante à l'université.

A travers de ces quatre temps, on observe son évolution, surtout sur le plan sexuel, l'assurance qu'elle prend, les questions qu'elle ne se pose pas, l'envie de continuer, de faire ses expériences hors la présence de son père et du souvenir de sa mère.

Les phrases sont vraiment extraordinaires, alors que c'est un roman traduit, et donnent beaucoup de force à une histoire au rythme lent et portée par une héroïne sans impressions ni sentiments. Les rendez-vous avec la psy sont très drôles.

C'est l'histoire d'une jeune fille livrée à elle-même puisqu'entourée d'indifférence, qui devient une femme forte de ses choix. Très impressionnante de maîtrise.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Kat a 16 ans lorsque sa mère disparaît sans emporter quoi que ce soit avec elle. le lendemain, son père reçoit un appel téléphonique de sa femme lui annonçant qu'elle ne reviendra jamais.

Pour Kat, cela n'engendre pas un grand bouleversement car non seulement sa mère n'était pas gentille avec elle et passait son temps à critiquer son physique, ses attitudes, ses amitiés ... mais en plus Kat découvre ses premiers émois sexuels et a d'autres centres d'intérêt que sa mère. Cependant, elle est poursuivie par d'étranges cauchemars où sa mère lui apparaît.
Son père est triste car il aimait sa femme mais c'est un homme terne, falot et avare.
Sa mère était jolie,brillante et cultivée mais elle a passé les 20 dernières années de sa vie à entretenir la maison et à cuisiner. Elle ne supportait plus son mari qu'elle n'avait par ailleurs jamais aimé.
La vie continue donc pour le père et la fille comme si rien ne s'était passé, Kat étant bien trop absorbée par la découverte du sexe et son père, ben son père est toujours aussi morne et sans envergure.
Kat a un petit ami (son voisin) beau garçon mais d'une intelligence assez limitée, elle entreprend de séduire d'autres hommes.
La police mène une courte enquête avant de classer l'affaire.

Ce livre d'une écriture tout en finesse, poétique et métaphorique analyse avec soin la psychologie des différents personnages. C'est un livre d'action psychologique au cours duquel nous voyons évoluer Kat au cours de son adolescence.

Par bien des aspects, Laura Kasischke m'a évoqué Joyce Carol Oates : famille spéciale, analyse de la société américaine des années 80, finesse psychologique, faux-semblants et caractères très particuliers des personnages.

Le tout nous emmène vers la résolution de l'énigme de la disparition de la mère qui nous réserve bien des surprises.

Deuxième livre lu de Laura Kasischke (le 1er était "esprit d'hiver") qui m'enthousiasme. J'aime beaucoup cet auteure et je n'en ai pas fini avec elle. J'adore son style d'écriture et j'ai beaucoup apprécié ses histoires. Vivement le suivant !
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J'ai déjà lu 4 livres de cet auteur, je sais que ses histoires finissent de façon fracassantes.
Du coup, en lisant ses livres, je cherche le petit indice pour comprendre la fin, dans celui ci, je n'était pas loin de deviner.
Katrina nous décrit une mère, plutôt méchante avec sa fille et son mari, une belle femme qui fait attention a son apparence mais aigrie par l'ennui. On sait peu de chose sur le père, qui est plutôt effacé et transparent.
J'ai adoré ce roman, c'est peuplé d'indice sur ce qui a pu se passer pour que le lecteur devine, avec encore une fin percutante.
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