Rin croupit dans une cellule de la secte Myôda, pendant que Yukio, accompagné de Shûra, lui fait la lecture de la lettre laissée par Tatsuma Suguro. Il apprend ainsi comment le père de Ryûji a fait la connaissance de
Shirô Fujimoto, les liens qui les unissent et comment le Kômaken est entré en possession de son père adoptif.
Pendant ce temps, Saburota Tôdo, guidé par Mamushi, qui s'est laissée abuser par les paroles de son ancien professeur, parvient au temple où est conservé, en grand secret, un fragment du Fujô-ô, et débute le rituel pour le ramener à la vie. Mais Tatsuma s'interpose, et se révèle bien plus puissant que son apparence le laissait supposer. Cela sera-t-il suffisant pour empêcher la résurrection de cette monstruosité ?
On poursuit donc ce très bon arc de Kyôtô, avec pas mal de révélations et d'action. L'objectif de Tôdo s'éclaire enfin, même si on se doute qu'il n'est pas le véritable cerveau derrière toute cette opération… J'espère en apprendre bientôt davantage !
Dans ce tome, les camarades de Rin, avec la complicité de Shûra et de Mephisto, décident de le libérer de sa prison afin qu'il ne soit pas exécuté pour avoir utilisé ses flammes bleues. Tout n'est pas encore réglé, mais on sent une volonté des apprentis exorcistes de donner une chance à leur ami de leur prouver qu'il est de bonne foi. Il y a notamment une très belle scène dans l'étrange prison dimensionnel de Mephisto, entre Shiemi et Rin, qui permet au jeune semi-démon de comprendre enfin qu'il n'est pas le seul à souffrir de la situation.
Dans les derniers chapitres, la bataille contre le Fujô-ô ressuscité s'organise du côté des exorcistes. Confirmés et apprentis sont prêts à en découdre, chacun pour des raisons qui leur sont propres, et cela s'annonce épique !
Et que dire du face-à-face entre Tôdo et Yukio, qui clôture ce tome ? Vite, la suite !