Tant que fleuriront les citronniers

Sur ces terres brûlantes, la révolution est en marche
La vie n'est que chaos et douleurs
Des familles brisées, des corps mutilés

Pâquerette. Pâquerette. Pâquerette.

Salama est une survivante
Étudiante en phamarcie, elle aide à l'hôpital
Bouleversée, forte et déchirée

Pâquerette. Pâquerette. Pâquerette.

Dans ces paysages de douleur
D'horreur
De sang
L'espoir jaillit

Pâquerette. Pâquerette. Pâquerette.

L'espoir grandit
L'espoir est au bout
La douleur grandit
L'inconscient prend une place importante
Les doutes s'installent
L'instinct de survie arrive

Pâquerette. Pâquerette. Pâquerette.

Ce roman est unique et fort
Lisez-le, ouvrez les yeux
Offrez-le, partagez-le

Pâquerette. Pâquerette. Pâquerette.

Un souffle de peur
Un souffle de vie
Une histoire unique et universelle
Une histoire qui laisse une marque dans le coeur

La quatrième vend très bien Tant que fleuriront les citronniers. Personnellement, j'étais assez craintif que le roman entre trop dans le pathos des affres de la guerre sur les citoyens mais au contraire, Zoulfa Katouh évite tous les pièges pour nous offrir une oeuvre aussi émotionnelle, intime que magistrale.

Salama est un personnage tout en contraste, fragile et forte, brillante et cassée. Dix-huit ans, elle faisait des études pour devenir pharmacienne mais la révolution est devenue une guerre. Les hommes se disparaissent, surtout les médecins, donc elle se retrouve vite à devoir amputer, recoudre, remboiter les civils et l'armée de libération de la Syrie. Autant vous dire que ce n'est pas ce qu'elle avait prévu.
Nous la suivons donc entre ce besoin qu'ont les soignants d'aider inconditionnellement et cette promesse qu'elle a fait à son frère de protéger sa belle-soeur, troisième trimestre dans sa grossesse. Au milieu d'une révolution qui devient une guerre, dans une Homs gardée par l'Armée de Libération Syrienne, résistante face aux bombardements du gouvernement corrompu.
Je ne pensais pas autant être touché par l'ouvrage, j'avais peur d'y lire un énième récit larmoyant sur le dos de ceux qui souffrent. Ce n'est pas le cas. Zoulfa Katouh s'en aie bien assurée ! Ses racines syriennes colorent donc sa plume, le vécu de Salama, les odeurs et les gouts du livre, la tristesse ambiance, le désespoir de cet hôpital qui n'en peut plus, de cette femme qui n'en peut plus.

Le réalisme de l'autrice est saisissant. Les états de vigilance constante des habitants de Homs, les traumatismes à répétition… Salama est saisissante dans son dilemme. Même le passeur arrive difficilement à passer pour le monstre qu'il est lorsqu'on prend tous les paramètres en compte. La survie rend les gens dégueulasse, ça a été vu et maintes fois revu mille et une fois au détour des guerres et des massacres.
Tant que fleuriront les citronniers est profondément triste à cause de ce réalisme. Les manifestations de la révolte ont repris cet été en Syrie. Tant que fleuriront les citronniers est profondément triste par la justesse sur stress post-traumatique de Salama, par ses hallucinations, ses craintes, ses angoisses, l'espoir qui renait avec Kenan.

Je ne pensais pas tant vibrer avec un livre. Zoulfa Katouh est tellement juste que je pensais lire une autobiographie ! C'est un roman que je conseille et que je vais offrir !
Lien : https://lamouchequilouche.wo..

💙 𝕿𝖆𝖓𝖙 𝖖𝖚𝖊 𝖋𝖑𝖊𝖚𝖗𝖎𝖗𝖔𝖓𝖙 𝖑𝖊𝖘 𝖈𝖎𝖙𝖗𝖔𝖓𝖓𝖎𝖊𝖗𝖘 💙

Il y'a des romans qui vous touchent en plein coeur. Qui vous chamboulent, vous font pleurer, crée une averse dans votre coeur, allument un incendie dans votre esprit, puis vous font entrevoir, au bout du chemin, de la lumière, un arc en ciel, de l'espoir.
Ce livre m'a chamboulée. J'ai su, dès le descriptif que j'allais aimer. Que j'allais pleurer. Que je serai retournée. Ce fut le cas. Je n'ai pas les mots. Pas les mots pour dire à quel point j'ai adoré.
Les héros sont parfaits (et tellement mignons ensemble ❤ ) , leur relation est hyper saine.
Ensuite l'histoire : de l'amour, de la peur, des retournements de situations extraordinaires. Exceptionnelle.
Par contre je pense qu'il faut avoir + de 12 ans avant de le lire : violence, haine, racisme, viols, guerre, mort enfantine : c'est très sombre.
Je ne peux pas dire tout ce que j'ai aimé, ça reviendrait à écrire le livre.
Ce que je peux vous dire, c'est ce livre doit être lu, porté par des cris d'espoir à travers le monde, pour tous ceux qui souffrent dans l'ombre.
Vraiment, encore une fois, lisez-le.
C'est un coup de coeur infini.
Sur ce, bonne lecture.

Une lettre d'amour ouverte à la Syrie.

Fort. Poignant. Percutant. Triste. Beau. Compliqué. Porteur d'espoir. Terrible. Saisissant. Humain. Poétique. Important. D'actualité.

Tant de synonymes et plus encore pour illustrer mon ressenti.
Ce roman est un maelstrom d'émotions contradictoires.
En suivant le quotidien de Salama, apprentie pharmacienne devenue médecin par la force des choses, dans sa ville en ruine où la peur côtoie l'espérance, on est constamment sur la corde raide.
La dualité est omniprésente : la joie est indicible à la peur, les larmes aux rires, l'amour à la haine. Comme lorsque Salama et Kenan sont posés sur le toit d'un immeuble, les jambes dans le vide à contempler un coucher de soleil flamboyant sur les décombres des bombardements…

Un récit plein de sensibilité pour dénoncer les horreurs de la guerre tout en prônant l'espoir d'un jour meilleur.
Par la voix de Salama, c'est en fait la Syrie qui est le personnage central : sa culture, ses traditions, ses reliefs sont l'encre des pages, une Syrie qui vibre dans les souvenirs des habitants. le pays se fait représentant de vie et de bonheurs simples.
Des scènes qui sont sans rappeler les images qui nous viennent tous les jours de Gaza, miroir d'injustice et de souffrance.

J'ai souris et pleuré aux côtés de Kenan, Layla, du Dr Ziad, de Nour, Khawf, Lama, Yusuf et Salama. Chacun a tissé un lien vers mon coeur, pour se rappeler à notre humanité. Leur force et patriotisme de liberté face à l'ignominie est un vecteur puissant de résilience.

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Une ode au peuple libre syrien.
Un témoignage vibrant de vie.
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Tant que fleuriront les citronniers - Zoulfa Katouh

-Ce livre sorti en littérature jeunesse a tout de suite attiré mon attention. La couverture magnifique dans les tons de bleus, le titre et surtout le sujet m'ont interpellée. Je connais peu ce qu'il se passe en Syrie. Evidemment, j'ai entendu aux informations les horreurs que le régime de Bachar El Assad fait subir à son peuple et l'immigration qui en découle. Ce roman nous montre la triste réalité vue de l'intérieur, vécue par les Syriens.

-Nous suivons Salama, qui a 17 ans lorsque la révolution éclate en Syrie en 2011. Elle vit à Homs avec ses parents. Son frère Hamza est marié avec sa meilleure amie Layla. Elle commence ses études de pharmacie quand les bombes et attaques meurtrières du régime en place commence à pleuvoir sur sa ville. Elle perd les membres de sa famille et se retrouve seule à veiller sur sa belle soeur enceinte de 7 mois. Elle est vite amenée à travailler bénévolement à l'hôpital où elle essaie de sauver le plus possible de blessés dans des conditions épouvantables…

-Il est difficile d'imaginer l'horreur constante de sa vie sous cette répression inhumaine. On y découvre la guerre, ses conséquence physiques mais également psychologiques, les arrestations, les tortures, la famine, les snippers qui tirent sur n'importe qui, les attaques chimiques, les bombes lancées sur les hôpitaux, le manque de moyens pour soigner les blessés, mais aussi le déchirement des syriens obligés de quitter un pays qu'ils aiment, en déboursant des sommes astronomiques, sans avoir la garantie de s'en sortir.

-La lecture est marquante et captivante, elle touche en plein coeur et nous fait vivre tout un panel d'émotions. La plume est fluide, douce, envoûtante et poétique. Je me suis profondément attachée Salama, cette jeune fille forte, courageuse et résiliente.

- Avec beaucoup de talent, l'autrice nous immerge dans un roman poignant, nous faisant passer de la colère, à la tristesse, au désespoir, à la révolte et nous émouvant aux larmes.

- Malgré la guerre, nous découvrons une histoire de famille, une histoire d'amour où les plantes, les citronniers et les couleurs tiennent une place importante et donnent de l'espoir. Ce récit est bouleversant d'humanité, d'entraide, de courage face à l'injustice.

- Un livre essentiel qui met en lumière les atrocités que vivent les syriens sous le régime de Bachar El Assad et permet de mieux comprendre le conflit syrien.

Une pépite ❤️, A lire absolument !

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Ce livre reçu dans le cadre d'une masse critique a été une révélation. Outre la superbe couverture, j'ai plongé dans la Syrie des années 2010 en plein chaos avec Salama, jeune étudiante en pharmacie qui travaille à l'hôpital. Elle vit avec sa belle-soeur Layla à Homs suite à l'arrestation de son père et de son frère et à la mort de sa mère dans un bombardement. Mais Layla est enceinte de 7 mois et la jeune femme veut quitter la Syrie. Salama hésite et fait la rencontre de Kenan, un jeune homme qui filme les manifestations pour témoigner au monde entier des horreurs qui se passent en Syrie. le style et les descriptions nous entrainent dans cette Syrie de 2011 et ses habitants. L'histoire d'amour est réaliste et ne bascule pas dans la mièvrerie. Un roman touchant et bouleversant qui se lit d'une traite.

"Tant que fleuriront les citronniers" de Zoulfa Katouh est un roman qui m'a profondément bouleversée. L'histoire est difficile, les personnages touchants, et l'émotion qui se dégage de chaque page est palpable. 💔📖

Dès les premières lignes, j'ai été plongée au coeur d'une réalité brutale et poignante, celle de la révolution syrienne. L'autrice, Zoulfa Katouh, nous livre un récit authentique et poignant qui nous confronte à la souffrance et à la résilience du peuple syrien. 🇸🇾

Ce qui rend ce livre si puissant, c'est la volonté de l'autrice de ramener de l'humanité derrière les chiffres, de donner une voix à ces personnes qui ont perdu la vie au nom de leur lutte pour la liberté. En fin de livre, Zoulfa Katouh explique que son intention était de raconter l'histoire de ces personnes, de leur rendre hommage et de témoigner de leur courage. Et c'est précisément ce qu'elle réussit brillamment à faire. 🌟

J'ai trouvé cette démarche nécessaire et extrêmement touchante. "Tant que fleuriront les citronniers" nous offre un autre pan de cette guerre dévastatrice, une perspective humaine et authentique qui nous permet de mieux comprendre les enjeux et les sacrifices de ceux qui ont vécu cette tragédie. 🕊️

Cependant, je dois admettre qu'au début, j'ai ressenti quelques hésitations quant à la direction que prenait le roman. On sent par moments qu'il s'agit d'un premier roman, et on se demande où l'autrice va nous mener. Mais rapidement, ces doutes se dissipent et le récit nous emporte avec une force incroyable. le pari est réussi avec brio. 💫

"Tant que fleuriront les citronniers" est un roman d'une profondeur et d'une intensité rares. Il nous confronte à la réalité brutale de la guerre tout en nous offrant une lueur d'espoir et de compassion. Un livre qui nous touche en plein coeur et qui mérite d'être lu et partagé. 🍋💕

Quel coup de/au coeur.

Tout le monde a déjà décrit combien ce roman est poignant, nécessaire, touchant et révoltant, et on ne peut clairement pas en parler sans s'arrêter sur son aspect documentaire. On a beau "savoir" ce qui se passe en Syrie (et ailleurs, notamment en Palestine), ce genre de roman c'est un déclic qui permet de ressentir une fraction de ce que vivent les Syriennes et Syriens qui vivent sous les bombes.

L'autrice en parle dans ses remerciements et a parfaitement réussi son coup : humaniser les chiffres qu'on voit en Occident, à la télé/sur internet. Impossible de ne pas pleurer et souffrir pour les personnages, ne serait-ce parce que derrière le fictif, on sait qu'il y a de nombreuses vies réelles qui s'approchent de leur vécu.

Mais ce roman, ce n'est pas que des larmes et de la colère. Derrière le documentaire, derrière la dénonciation, derrière les histoires humaines auxquelles on s'attache, il y a une narration super prenante. J'ai tourné les pages à toute vitesse malgré le thème très lourd, et ça c'est la preuve d'une qualité d'écriture qui ne tient pas uniquement au sujet difficile. Je me suis énormément attachée à Salama, et son quotidien dans Homs dévastée est tout aussi prenant et rythmé que le serait une dystopie à la Hunger Games (d'ailleurs, l'autrice y fait référence dans ses remerciements).

C'est sûrement ça que j'ai le plus envie de faire passer dans cette review : si vous avez peur de ce roman parce qu'il donne l'impression d'être super sérieux, triste et déprimant (et oui, il est tout cela aussi), sachez que c'est aussi un roman qui se dévore à toute vitesse, avec une plume qui colle parfaitement au YA malgré les thèmes plus adultes, des personnages jeunes, de la romance halal super douce, des liens familiaux touchants, du courage, de la détermination, de l'espoir, une envie de changer le monde et de se sauver soi-même.

Bref, si vous n'êtes pas trop rebutés par la violence, n'ayez pas peur de ce roman : il est très dur et va vous chambouler, mais il est écrit pour du YA et il est BIEN écrit.

Prévoyez des mouchoirs, par contre ("— Layla ?", vraiment j'ai dû arrêter de lire tellement j'ai compris vite et que ça m'a brisé le coeur).

Bref, lisez-le, ça ne peut qu'être une excellente lecture.

Un contexte difficile, d'autant plus que l'on plonge dans un contexte réel, proche. La distance que l'on peut prendre dans un livre historique ou de SF n'est ici pas possible.
La romance adoucie l'histoire sans suffire à supprimer les passages très durs. 
Le contexte musulman est aussi une découverte avec des personnages très beaux, qui nous rappellent que l'humanité et la souffrance sont partout les mêmes.
A réserver aux grands ados pour ces raisons.

Ils y a certaines lectures qui sont nécessaires. Qui devraient être lues partout, à travers le monde, pour ouvrir les consciences et réveiller les esprits.

Ce livre en fait partie.

Tant que fleuriront les citronniers, c'est l'histoire de Salama, jeune pharmacienne qui a tout perdu lorsque la guerre civile a éclaté dans son pays. C'est l'histoire de la Syrie, vue à travers les yeux de ceux qui restent. Par choix ou par nécessité. C'est l'histoire de Kenan, qui se bat pour filmer les atrocités commises par l'armée et diffuser au monde entier la réalité des conflits.
C'est un chant de résistance, qui prône la liberté, l'espoir et le pardon. Qui nous montre ce que c'est d'être abandonné de tous, de n'avoir plus que sa foi pour survivre.
C'est une ode à la beauté de la Syrie, malgré les bombes, malgré les débris.
C'est un livre militant, qui met des noms sur des visages, lorsque les médias se contentent de mettre des chiffres.

Zoulfa Katough manie la plume avec une beauté rare, qui nous emporte de l'autre côté de la mer, là où des enfants, des femmes et des hommes continuent à survivre malgré tout. Et lorsque la fuite est la seule porte de sortie, on découvre les facettes sombres de l'humanité, avec l'inhumanité des passeurs, les conditions catastrophiques de traversée de la Méditerranée, le cynisme des soldats...

Une oeuvre littéraire qui bouleverse et interroge. Une lecture marquante et inoubliable.