Après un an d'immersion dans la brigade qui enquête sur les morts par overdose à Paris, le journaliste livre un récit concernant les victimes, les policiers et les dealers.
Intéressant pour comprendre les nouveaux usages de la drogue. Fini les morts en quantité par overdose d'héroïne ou de crack. Les centres de soin et la salle de shoot ont montré leur utilité !
En revanche, les pratiques se sont diversifiées, les consommateurs également, d'où d'autres types d'accidents mortels qui touchent un public plus large. C'est flippant car tout le monde est potentiellement concerné, mais plutôt rassurant car les morts se comptent sur les doigts des 2 mains chaque année, ce qui reste faible pour une ville comme Paris.
Le deal a également évolué puisque les structures « classiques » cohabitent désormais avec des distributeurs indépendants qui se fournissent via internet. Ce n'est pas sans risque car, dernière chose que j'ai apprise, et qui m'a peut-être le plus surpris. Les « petits » revendeurs sont relativement tranquilles sauf quand un mort est retrouvé. Dans ce cas précis, la police met les moyens pour les retrouver et remonter la filière. Même si la victime était malade et qu'elle a consommé une infime quantité de drogue, ou qu'elle est morte car elle a mélangé avec des médicaments, le dealer va être jugé et condamné pour homicide.
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