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Fin de la trilogie avec la "Voie obscure" qui m'aura donc fait découvrir Guy Gavriel Kay.
J'avoue qu'à l'arrivée je n'arrive pas à cerner l'auteur avec ce troisième récit qui me donne une troisième tonalité distincte des deux précédentes.
Ayant vu à Bayeux il y a peu la célèbre tapisserie je dois dire que petit à petit et au fur et à mesure de ces successions de scénettes, on se trouvait bel et bien dans une tapisserie car ce qui est remarquable dans ce tome trois c'est le parti pris dans la narration, une série de scènes qui justifiera à la fin toute l'histoire.
Des dieux, des demi-dieux (andains), des princesses et des princes, des mages et des champions sans oublier un bestiaire fabuleux. Nous sommes ici dans une chanson de geste où l'histoire se répète de façon poétique et tragique car plus que jamais la lumière s'oppose aux ténèbres et le désespoir emplit les coeurs.
Du coup, le rythme du récit est vraiment étrange car les histoires annexes (et pourtant essentielles) prennent le pas sur la trame principale, la rendant presque secondaire et comme il y a beaucoup de personnages, on a parfois le sentiment de s'égarer, voire de s'ennuyer un peu en attendant de reprendre le fil.
Beaucoup de magie et comme dit dans les précédentes critiques des T1 et T2 beaucoup de ressemblances avec des choses lues ailleurs, en passant j'y ajoute le silmarillion histoire de faire bonne mesure.
Les thèmes de la rédemption et du sacrifice sont omniprésents et l'aspect dramatique un peu surexploité à mon goût, les dénouements "à la Pyrrhus" sont quasi systématiques ce qui finit par être un peu "too much".
Mon sentiment est qu'il y a trop de tout dans cette histoire, saupoudrée de trop "d'in extremis" et de miracles, avec tous ces dieux cela fait un peu négligent tous ces hasards :)
D'une certaine façon, nous avons là un conte de fées, une fantasy poétique et dramatique de type légendes Arthuriennes avec gentils chevaliers et tout et tout...
Bon, à l'arrivée ça se laisse lire, surtout parce que le style de l'auteur est irréprochable, je crois savoir qu'il est plébiscité sur d'autres romans, je prends rendez-vous :)
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Suite et fin de la trilogie La Tapisserie de Fionaver de Guy Gavriel Kay.

Sacrifice et rédemption sont le fil conducteur de cet opus.
La bataille finale entre Les Ténèbres et la Lumière s'annonce. Les forces en présence ont fait leur choix. Un dernier personnage hésite encore. Sa décision déterminera l'issue de la bataille.
J'ai aimé les retournements de situation, le traitement réservé aux protagonistes et les actions que ces derniers ont dû opérer.

Je ne me suis pas sentie très à l'aise avec toutes les références à la mythologie Arthurienne que je connais très peu et je n'ai pas pu, de fait, faire un parallèle entre l'interprétation de l'auteur et la connaissance universelle de cette légende. Toutefois cela n'a pas gêné ma progression dans l'aventure, l'auteur distillant les informations au juste moment.

J'ai adoré la fin. Une superbe conclusion à une magnifique aventure humaine.
La poésie du récit m'aura une fois encore tenue tout le long de ma lecture, l'histoire de Fionavar tournera longtemps dans ma tête comme une petite musique.

La lecture de cette saga fleuve, 1 183 pages dans sa version intégrale, m'aura permis de découvrir un conteur extraordinaire. Je remercie Fifrildi et les membres du challenge auteur SFFF Asimov / Kay pour le choix de cet auteur et son oeuvre à découvrir.
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Le jour de la bataille finale approche à grands pas. Les forces en présence se sont révélées les unes aux autres. Les héros d'aujourd'hui et d'hier sont de la partie, comme les mythes et légendes de ce monde, et même les dieux attendent, ou donnent un coup de pouce de ci-de là sous forme de "présent" à double tranchant, toujours. Les 5 jeunes gens de Toronto ne sont plus que 4, et ceux qui restent ont beaucoup changé, portant sur leurs épaules le poids du destin de Fionovar et de tous les mondes. Mais peut-être que le sort de toutes ces puissances n'est rien en regard du choix d'un enfant aux yeux bleus... quand ils ne sont pas rouges.

La voie obscure clôture avec bonheur la trilogie de la tapisserie de Fionavar. Ce troisième volume verra se révéler le destin du monde, et celui de tous ces personnages qui peuplent de façon si vivante et attachante cette série.
Kay reste certes sur des sentiers classiques pour mener sa barque, et le dénouement est probablement très attendu. Il développe ceci dit des points intéressants qu'on ne s'attendrait pas à voir. L'un des premiers points plutôt intéressant, déjà présent dans le volume précédent, concerne le choix. Un certain nombre de personnages sont amenés à réaliser un certain nombre d'actions, ou à connaitre, enfin subir, tel destin. Mais cela est sans compter la liberté de choix qu'octroie Kay à ses personnages, que l'on parle du refus de Kim d'enchainer une force de la nature, de Jennifer de contraindre son enfant, ou du sacrifice sublime de Diarmuid pour éviter que ne se reproduise une tragédie. Mais chaque décision a ses conséquences, et il faudra, à moment donné, en payer le prix. Un autre élément que j'ai plaisir à retrouver dans cette trilogie est la nécessité de contrebalancer l'ordre par le chaos. Pour que la vie puisse vivre, pour que les choses évoluent, il faut des éléments chaotiques. C'est le rôle de la sanglante et impitoyable chasse sauvage, et c'est bien pensé.
Kay écrit bien, il n'a aucun mal à nous inviter à le suivre pour découvrir le motif que prendra la Tapisserie, et c'est avec regret que je quitte le monde merveilleux de Fionavar...
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La trilogie de la tapisserie de Fionovar se termine en une apothéose de combats entre le bien et le mal.

Nos héros ont bien souffert. Tous ont dû faire des choix : suivre leur destin vers la lumière ou opter pour la voie obscure. Les jeunes Canadiens ont été touchés, certains ne retrouveront jamais à Toronto et pour les autres, leur vie en sera changée à jamais.

Une épopée fantastique qui en met plein la vue, avec une pluie mortelle, de la magie, des revenants et un vaisseau fantôme, des explosions et des créatures hideuses. Mais rassurez-vous, on n'y trouve aucun hôpital bombardé par erreur…

Il n'y a pas que les problèmes, les personnages sont attachants et l'amitié s'y développe, on y rencontre même de grandes amours passionnées et intemporelles…

Un pavé distrayant qui nous transporte vers les lumières d'un autre monde…
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C'est vraiment bien plus agréable de lire les volumes les uns à la suite des autres et je le recommande pour cette série, car l'intrigue est dense avec de multiples ramifications.

Ce troisième volume n'échappe pas à la règle et on suit l'intrigue avec délice. Hormis le dénouement de l'intrigue, bien fait, mais relativement prévisible, le plus majeur introduit par l'auteur dans ce livre est la notion de choix et de libre-arbitre.

Autant dans les 2 précédents ouvrages, il donnait l'impression que le fil de nos existences est déjà prévu sur le métier, autant dans ce tome, il nous montre la possibilité et la valeur du choix.

D'abord avec la Chasse Sauvage d'Orwein qui échappe au Tisserand, puis avec Kim qui refuse la contrainte du Baelrog pour imposer son choix, puis avec Darmuid qui prend la place d'Arthur pour combattre le chef de l'armée de Maugrim et finalement avec Darien. Cela donne plus de profondeur à ce tome et à la trilogie et évite une histoire trop previsible.

L'univers est très attachant et on le quitte avec regret.
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(...)
Toronto – Fionavar : entre ses deux univers, une traversée qui en appellera d'autres. Qui sont ces personnes prêtes à accepter un tel voyage ? Kevin Laine est bel homme,son assurance, son intelligence et ses multiples talents font l'unanimité auprès de tous. Paul Schafer est quant à lui plus sombre, marqué par un drame personnel. Dave Martinyuk est le suivant de cette bande d'amis , bien trop grand, bien trop réservé. Kimberly Ford est une étudiante en médecine attentive à leur petit groupe. Jennifer Lowel en est le rayon de soleil.
Qu'est-ce-que Fionavar ? C'est le premier de tous les univers auquel tous les autres ne sont que de lointains échos. Un lieu où s'incarnent Dieux, Déesses et Puissances Primordiales d'aucun panthéon en particulier et de tous en général. Un lieu où les forêts sont consciences et une terre est toujours et à jamais un champs de bataille. Au pied d'une montagne qui autrefois a emprisonné un Dieu dévastateur. Une terre où même les jeux d'enfants semblent marqués par le Destin... Et oeuvrant en tout ceci, le Tisserand filant la Trame sur le Métier.
Mais alors qu'ils acceptent de se rendre aux festivités de l'anniversaire d'un Roi, les cinq voyageurs introduisent leur fil dans cette trame où les événements sont appelés à se précipiter. A Kimberly, de grands pouvoirs sont octroyés : devenir la rêveuse du rêve, la Prophétesse d'un monarque. Mais le pouvoir a toujours un prix. Guérisseuse dans son univers, elle apportera souffrance à ceux qu'elle aime en celui-ci.. Elle qui toujours s'interrogera sur le bien-fondé de ses actes. A Jennifer, une bien sombre destinée : marquée par le plus beau des actes, un enfantement et par la découverte de sa nature profonde au sein des univers. A Dave, la découverte de l'amitié et de l'appartenance à quelque chose de plus grand : séparé des autres, il s'apprête à rencontrer les Dalreï, les cavaliers de la plaine. Il se verra remettre un précieux mais terrible cadeau et par trois fois, il côtoiera la Déesse Ceinwèn. A Paul, Fionavar octroiera un sacrifice : dans l'Arbre de l'Été il goûtera à toutes les formes de mort mais reviendra enrichi des vérités sur lui-même, lui qui sera nommé le Deux-fois-né. A Kévin enfin, le désir ardent de vouloir apporter sa contribution au combat qui s'annonce : se doute-t-il qu'il est sur la route vers Dana, Déesse-Mère depuis toujours ? Destin tragique et étincelant.
Un Dieu vengeur délivré de sa prison de pierre. Un terrible forteresse, bastion de toute sa puissance qui s'éveille à nouveau. Cette histoire ne semble-t-elle pas déjà contée ? Il ne peut qu'en être ainsi car dans le premier des univers se livre peut-être pour la dernière fois l'éternel combat de la Lumière et des Ténèbres. Une amère justification à de terribles actions commises par des hommes et des femmes vertueux. Dans ce lieu où doit se jouer comme en toute époque la tragédie du Guerrier, de la Dame et du Chevalier servant . Ceux que nous connaissons sous le nom d'Arthur, Guenièvre et Lancelot.
La chose qui m'avait marqué lors de ma première lecture ce cette trilogie, ce n'était ni la complexité des personnages, ni les péripéties qu'ils rencontrent. Mais de voir surgir avec autant de clarté les thématiques développées : les drames du Destin, les affres du pouvoir.
Que réserve le Destin à ceux qu'une puissante force semble traverser comme le constatent Lorèn Mantel d'Argent et Matt Sorën – le Mage et sa Source - ? Sans trop en dévoiler, je tente de montrer que rien ne semble écrit mais que rien ne semble s'opposer aux volontés du Tisserand à son Métier. Et avec eux, le sort de tous ceux qu'ils seront amenés à croiser. Mais à la toute fin de cette construction semblera être démentie. Parfois, un simple fil, une existence si ténue soit-elle échappe à la Trame. Et en elle se trouve tout les espoirs et toutes les craintes.
De même que faire de dons accordés ? Il semble admis en Fionavar – et dans tous les univers... - que tout bienfait s'accompagne de contreparties. Les Mages ne peuvent peuvent accomplir leurs prodiges qu'en puisant dans la force vitale de leur Source, une personne à qui ils sont liés. Il semble que les sacrifices librement consentis n'aboutissent qu'à l'octroi de talents aléatoires et que le fait de connaître l'avenir ne serve qu'a montrer les souffrances que l'on causera à autrui.
A la relecture, deux autres motifs me sont apparus : les tourments de la nécessité et la grande qualité d'écriture de l'auteur et de sa traduction.
S'engage ici, dans cet univers si important pour la Trame des autres, la lutte des Ténèbres et de la Lumière. Et tous de s'interroger sur la responsabilité de leurs actes et des limites de leur actions : éveiller la terrible Chasse Sauvage au risque que son insatiable soif de combat ne la fasse se retourner contre ses invocateurs ? La nécessité doit-elle nécessairement l'emporter sur les que ce combat est sensé défendre ? Et dépasser " un point où la quête de la Lumière commence à servir les Ténèbres " ?
Pris dans les méandres de l'intrigue, ces thématiques se sont imposées à moi comme rarement dans un récit imaginaire. Je pense que c'est en cela que réside le talent de KAY. En cela et en sa manière de les présenter. Comme rarement dans ces chroniques, je me suis trouvé dans la nécessité de faire des emprunts à l'auteur pour évoquer son oeuvre. A mon corps défendant, mais parfois paraphraser n'est pas une solution de facilité, mais une forme de reddition respectueuse.
(...)
Que le Tisserand tienne bien votre fil...

Lien : http://emaginaire.canalblog...
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J'ai découvertla trilogie de la Tapisserie de Fionavar voilà une douzaine d'années. Je n'ai rien lu d'autre jusqu'à présent de Guy Gavriel Kay. En regardant un peu sur Babelio ses productions, j'ai constaté que s'il reste dans le domaine de la fantasy, il semble l'inscrire dans des cadres historiques ou mythiques proches de la réalité. Ce qui était déjà prégnant dans La Tapisserie de Fionavar. Autre point qui m'a paru intéressant, il rédige des oeuvres qui ne dépassent pas la trilogie. Je trouve que trop souvent, les auteurs de fantasy s'étalent sur des successions de volumes qui paraissent sans fin. Ou pire, ils annoncent au départ une nouvelle trilogie qui finit... en 25 tomes. J'exagère un peu mais pas tant que ça.

Après cet aparté, revenons à notre broderie, pardon Tapisserie. Se mêlent dans cette fantastique trame des échos du cycle arthurien et de l'univers de Tolkien. Kay n'est pas son disciple pour rien puisqu'il contribua avec Christopher Tolkien à la publication du Silmarillion à partir de fragments et notes diverses du père de Frodon et Compagnie.
Contrairement à Tolkien pourtant, la trilogie débute dans notre monde bien réel. Plus précisément lors d'une conférence universitaire. Cinq étudiants lambdas se retrouvent à converser avec un homme brillant et un brin mystérieux. Tout ce beau petit monde va alors s'éclipser de notre réalité pour atterrir dans le monde de Fionavar, en compagnie de cet homme qui répond en cet univers au nom de Lorel Mantel d'Argent. Magicien de vocation. Les cinq Terriens (même si, pas de chance, l'un d'eux a perdu le contact avec le reste de la compagnie durant le "voyage") ont, semble - t - il, un rôle à jouer en ce monde. du reste, c'est mieux sinon l'histoire ne rimerait à rien et ça n'aurait pas été sympathique de détourner cinq studieuses jeunes personnes de leurs études!
Évidemment, il y a des entités malveillantes sur cette belle terre de Fionavar. Certaines créatures rappellent à s'y méprendre les Orcs de Tolkien. le grand méchant répond au nom de Melkor... pardon Rakoth Maugrim.

Nos multiples héros vont dès lors connaître moult aventures mêlant périples et dangers, sorcellerie et violence pure. Ils vont également se découvrir des destinées, comme Kimberley qui succédera à la Tisseuse de Rêves vivant au bord d'un lac, détentrice d'un anneau orné d'une pierre rouge qui prend des reflets ensanglantés à la lumière. Ce joyau (le Baëlrath si mes souvenirs sont justes) peut invoquer la créature tapie dans les tréfonds du lac.

Loin d'être une vaste bagarre manichéenne, Kay apporte des nuances dans les situations et dans ses personnages tout au long de la trilogie. Il développe et approfondit tout particulièrement les principaux héros et héroïnes, qu'il ne ménage pas vraiment. Des liens se tissent entre les vins étudiants et le monde de Fionavar. le re it se veut également parcours initiatique où les personnalités vont se révéler. Et les secrets enfouis également, comme pour Matt Lösen, le nain allié à Loren Mantel d'Argent.

De ce que je me rappelle, la narration se révèle efficace et l'écriture en accord avec cet univers de fantasy. La construction globale reste de facture classique, ce qui n'est pas forcément un mal.
J'en garde par conséquent le souvenir d'une agréable et dépaysante lecture. Sans véritable grande surprise mais sans m'ennuyer un instant. Bien au contraire. Avis aux amateurs de post-tolkienisme, n'hésitez pas à prendre la navette pour tisser vous aussi quelques rangs dans ces aventures!
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Tout est maintenant en place pour l'affrontement final, mais ce n'est peut-être pas sur le champ de bataille que l'avenir de Fionavar va se jouer. Et pour nos jeunes héros, la fin de l'aventure risque d'être bien plus qu'une simple question de vie ou de mort.

Une bataille épique, des personnages qui arrivent au bout de leur destin, un affrontement où se joue le sort d'un monde, la fin de l'histoire est épique et sans temps mort. Et si tout n'est pas parfait, ca reste une première oeuvre, c'est tout de même une jolie conclusion à une très bonne trilogie. Et pour ceux qui recherche la perfection, allez voir du coté des romans suivant de l'auteur comme Tigane ou surtout Les lions d'Al-Rassan.
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Dans les deux premiers tomes, les éléments se sont mis en place, les personnages ont livrés leurs secrets et maintenant il s'agit de se battre contre les Ténèbres avec tout ce qui fait de nous des êtres de la Lumière. Bien sûr, ce n'est pas facile, il faut faire des choix. de même que dans la vie, une mère ou un père va devoir choisir la meilleure voie tout en épargnant un maximum ses enfants. Si on choisissait tous ce qui est bon pour soi ou pour les siens, je pense que le monde ne s'en porterait pas mieux, au contraire.
J'ai beaucoup aimé ce "vent" de libre arbitre qui soufflait dans ce livre : les personnages doivent faire des choix, pour certains douloureux, pour d'autres mortels mais chacun de ces choix va petit à petit mener l'histoire jusqu'à sa fin. Tout comme Darien va mener sa propre quête sur la voie obscure que sa mère lui offre. Bien sûr, il y a des coups durs (je me suis arrangée cette fois pour ne pas pleurer dans le métro), mais s'ils n'y en avait pas, serait-ce aussi crédible ? On comprend aussi qu'il ne suffit pas de grand chose pour quitter ou rejoindre la voie de la Lumière et vice versa, que l'obstination est bien mauvaise conseillère.
Ça me fait penser tout d'un coup au dessin animé que mes enfants regardent régulièrement : Wakfu (dessin animé français à conseiller)

J'ai aussi particulièrement aimé la relation entre le mage Lorèn et sa source Matt. Dans ce livre, la situation s'inverse et on voit combien peuvent-être riches les relations entre deux personnes qui, tour à tour savent donner et recevoir.
Lien : http://lefso.blogspot.com/20..
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Un tome 3 que j'ai trouvé bien meilleur que les deux précédents, particulièrement émouvant.

Kay a bellement tramé ce dernier tome, qui a su répondre à mes attentes. La high fantasy classique comme celle-ci, j'aime ça, et je la recommande donc aux amateurs du genre. de plus, ceux qui auront aimé le Seigneur des Anneaux et le style poétique et lent de Tolkien devraient être comblés.

Malgré les nombreuses références à la Terre du Milieu et à son histoire, Fionavar a su se détacher : descriptions de paysages à couper le souffle ou à fendre un coeur, mythologie et Histoire riches, belles et tragiques, le tout écrit dans un style très poétique, c'est une oeuvre à découvrir.

Le seul point faible que je trouve à ce livre, c'est le même que pour les tomes précédents : les personnages. Même au bout de trois tomes, je serai finalement restée insensible à une bonne moitié d'entre eux.

Si les passages dédiés à Paul et Dave, deux des cinq protagonistes de départ, m'ont bien plu, ainsi que les Cavaliers, ce sont des personnages secondaires que je me souviendrai, à savoir Tabor, Darien et Finn, bien qu'ils interviennent au final assez peu.

Si je compare, je reprochais un peu la même chose aux personnages de Tolkien : un manque d'attachement pour ses protagonistes.

La conclusion est donc : La Tapisserie de Fionavar mérite autant que le Seigneur des Anneaux d'être connu, et c'est bien dommage que cette trilogie soit un peu « tombée dans l'oubli » chez les francophones (du moins c'est mon impression).

Pour une première oeuvre, je dis chapeau, et j'ai hâte de découvrir les autres livres de Kay, que j'espère tout aussi poétiques (et tragiques) !
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