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Un tome 3 que j'ai trouvé bien meilleur que les deux précédents, particulièrement émouvant.

Kay a bellement tramé ce dernier tome, qui a su répondre à mes attentes. La high fantasy classique comme celle-ci, j'aime ça, et je la recommande donc aux amateurs du genre. de plus, ceux qui auront aimé le Seigneur des Anneaux et le style poétique et lent de Tolkien devraient être comblés.

Malgré les nombreuses références à la Terre du Milieu et à son histoire, Fionavar a su se détacher : descriptions de paysages à couper le souffle ou à fendre un coeur, mythologie et Histoire riches, belles et tragiques, le tout écrit dans un style très poétique, c'est une oeuvre à découvrir.

Le seul point faible que je trouve à ce livre, c'est le même que pour les tomes précédents : les personnages. Même au bout de trois tomes, je serai finalement restée insensible à une bonne moitié d'entre eux.

Si les passages dédiés à Paul et Dave, deux des cinq protagonistes de départ, m'ont bien plu, ainsi que les Cavaliers, ce sont des personnages secondaires que je me souviendrai, à savoir Tabor, Darien et Finn, bien qu'ils interviennent au final assez peu.

Si je compare, je reprochais un peu la même chose aux personnages de Tolkien : un manque d'attachement pour ses protagonistes.

La conclusion est donc : La Tapisserie de Fionavar mérite autant que le Seigneur des Anneaux d'être connu, et c'est bien dommage que cette trilogie soit un peu « tombée dans l'oubli » chez les francophones (du moins c'est mon impression).

Pour une première oeuvre, je dis chapeau, et j'ai hâte de découvrir les autres livres de Kay, que j'espère tout aussi poétiques (et tragiques) !
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Suite et fin de la trilogie La Tapisserie de Fionaver de Guy Gavriel Kay.

Sacrifice et rédemption sont le fil conducteur de cet opus.
La bataille finale entre Les Ténèbres et la Lumière s'annonce. Les forces en présence ont fait leur choix. Un dernier personnage hésite encore. Sa décision déterminera l'issue de la bataille.
J'ai aimé les retournements de situation, le traitement réservé aux protagonistes et les actions que ces derniers ont dû opérer.

Je ne me suis pas sentie très à l'aise avec toutes les références à la mythologie Arthurienne que je connais très peu et je n'ai pas pu, de fait, faire un parallèle entre l'interprétation de l'auteur et la connaissance universelle de cette légende. Toutefois cela n'a pas gêné ma progression dans l'aventure, l'auteur distillant les informations au juste moment.

J'ai adoré la fin. Une superbe conclusion à une magnifique aventure humaine.
La poésie du récit m'aura une fois encore tenue tout le long de ma lecture, l'histoire de Fionavar tournera longtemps dans ma tête comme une petite musique.

La lecture de cette saga fleuve, 1 183 pages dans sa version intégrale, m'aura permis de découvrir un conteur extraordinaire. Je remercie Fifrildi et les membres du challenge auteur SFFF Asimov / Kay pour le choix de cet auteur et son oeuvre à découvrir.
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Une fois de plus, j'ai été enchantée par un ouvrage de Guy Gavriel Kay, cet auteur canadien dont j'ai dévoré La Chanson d'Arbonne plus tôt cette année. J'ai littéralement dévoré le dernier tome.
🍄
L'histoire c'est quoi ? Amateurs.trices de grands récits épiques à la LOTR, mixés avec de la mythologie celtique mais aussi nordique, le tout saupoudré de quelques éléments de notre monde, vous voici servi.e.s ! 5 étudiant.e.s de notre monde sont un jour invité.e.s à voyager en Fionavar, un monde parallèle ancien où le roi s'apprête à fêter son anniversaire. Or, évidemment, rien ne se passe comme prévu et les forces du mal vont se réveiller, déchainant leur fureur sur le royaume de Fionavar. Kim, Dave, Jennifer, Paul et Kévin prennent alors chacun une voie qui leur est propre et en seront changé.e.s à jamais.
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Voilà pour vous la faire courte. Trèès courte. Vous vous doutez bien que je ne vous révèlerai rien des intrigues et déroulés de cette histoire si magistrale ! J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai halluciné, j'ai tremblé, passée par mille émotions grâce à l'écriture si incroyable de l'auteur. A la fois très poétique et en même temps totalement épique, l'auteur nous offre des moments impressionnants, notamment les combats, les scènes suspendues dans le temps ou au contraire immondes qui m'ont retourné l'estomac...
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Comme dans La Chanson d'Arbonne, les 200 dernières pages sont impossible à quitter. J'ai beaucoup apprécié que, malgré le côté manichéen de l'histoire et l'importance du destin, beaucoup des personnages soient libres de leurs actions. Pour le lecteur, cela représente plein d'éléments de surprise et surtout change des carcans traditionnels fantasy/fantastique.
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Juste incroyable.
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Les armées se rassemblent pour la lutte finale . de nouveaux êtres magiques viennent s'y adjoindre (Géant, licorne ,dragon,chasse sauvage ) . Des héros se sacrifient ( on meurt presque autant chez les personnages principaux que dans GOT) Mais le destin dépend d'un enfant , celui de Maugrim et Jennyfer : de qul côté fera-t-il pencher la balance ? Toujours un grand sens de l'épopée, une immense tendresse pour ses personnages (même quand il les tue) et un vraie puissance évocatoire chez l'auteur.
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Fin de la trilogie avec la "Voie obscure" qui m'aura donc fait découvrir Guy Gavriel Kay.
J'avoue qu'à l'arrivée je n'arrive pas à cerner l'auteur avec ce troisième récit qui me donne une troisième tonalité distincte des deux précédentes.
Ayant vu à Bayeux il y a peu la célèbre tapisserie je dois dire que petit à petit et au fur et à mesure de ces successions de scénettes, on se trouvait bel et bien dans une tapisserie car ce qui est remarquable dans ce tome trois c'est le parti pris dans la narration, une série de scènes qui justifiera à la fin toute l'histoire.
Des dieux, des demi-dieux (andains), des princesses et des princes, des mages et des champions sans oublier un bestiaire fabuleux. Nous sommes ici dans une chanson de geste où l'histoire se répète de façon poétique et tragique car plus que jamais la lumière s'oppose aux ténèbres et le désespoir emplit les coeurs.
Du coup, le rythme du récit est vraiment étrange car les histoires annexes (et pourtant essentielles) prennent le pas sur la trame principale, la rendant presque secondaire et comme il y a beaucoup de personnages, on a parfois le sentiment de s'égarer, voire de s'ennuyer un peu en attendant de reprendre le fil.
Beaucoup de magie et comme dit dans les précédentes critiques des T1 et T2 beaucoup de ressemblances avec des choses lues ailleurs, en passant j'y ajoute le silmarillion histoire de faire bonne mesure.
Les thèmes de la rédemption et du sacrifice sont omniprésents et l'aspect dramatique un peu surexploité à mon goût, les dénouements "à la Pyrrhus" sont quasi systématiques ce qui finit par être un peu "too much".
Mon sentiment est qu'il y a trop de tout dans cette histoire, saupoudrée de trop "d'in extremis" et de miracles, avec tous ces dieux cela fait un peu négligent tous ces hasards :)
D'une certaine façon, nous avons là un conte de fées, une fantasy poétique et dramatique de type légendes Arthuriennes avec gentils chevaliers et tout et tout...
Bon, à l'arrivée ça se laisse lire, surtout parce que le style de l'auteur est irréprochable, je crois savoir qu'il est plébiscité sur d'autres romans, je prends rendez-vous :)
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J'avais vraiment bien apprécié le premier tome, puis j'avais été un peu déçue du second, mais le troisième m'a réconciliée avec la saga.

J'ai eu plaisir à retrouver nos héros ainsi que l'univers. Même si les tomes précédents n'étaient pas roses, celui-ci reste globalement bien sombre, voire même déprimant. Plus le temps passe et plus j'ai senti nos héros s'éloigner, se détacher de leur nature humaine de base. D'un autre côté, l'un des thèmes est de lutter contre la roue maudite du destin, ce qui est un comportement typiquement humain. J'ai commencé le tome en me demandant comment nos héros allaient s'en sortir face au pouvoir montant de Rakoth Maugrim.

J'ai eu globalement l'impression de ressentir davantage d'émotions dans ce tome. Tristesse, espoir et mélancolie m'ont accompagné tout au long de ma lecture. Certains personnages sont touchants même si beaucoup de leurs décisions m'ont échappées, souvent à cause de la narration qui reste obscure (ce que je reprochais au précédent tome).

Je suis un peu revenue sur mes réserves concernant la présence du mythe arthurien. En effet, l'existence de cette légende avait un objectif même si au final ça a surtout permis à l'auteur de ne pas avoir à développer 3 nouveaux personnages puisque tout le monde connait l'histoire de Guenièvre, Arthur et Lancelot (au moins par Kaamelott !). En revanche, il y a un personnage qui m'est totalement inconnue, celle qui aide Lancelot dans la forêt. La fin les concernant m'a laissée perplexe et je suis très déçue que Jennifer ait disparu au profit de Guenièvre. Donc oui, leur présence apporte une ambiance résolument dramatique mais ce n'était pas nécessaire au récit, et surtout cela aurait été plus original de développer des personnages inédits, car entre ça et les énormes ressemblances avec l'univers de Tolkien, je trouve ça dommage.

J'ai été en revanche satisfaite du traitement pour les autres personnages, notamment Paul qui est depuis le départ celui avec l'histoire la plus aboutie et intéressante. L'évolution de Kim m'a aussi plu et les nombreux autres personnages ou éléments mythiques ont démontré leur utilité. Alors bien sûr avec autant de personnages il est difficile de tout bien traiter et certains passent donc à la trappe. La chute de Rakim et de son destructeur est trop rapide à mon goût (et bon encore une fois... ce qui suit est tellement ressemblant à la chute de Sauron...).

Je suis très critique mais en dehors de ces éléments, il s'agit d'une trilogie intéressante, et j'ai été très contente de la découvrir. le dépaysement est garanti, l'aventure et les héros courageux sont au rendez-vous. La vie y est cruelle, les dieux aussi mais le pardon est omniprésent, les messages sont donc positifs et encourageants.

Bref, Guy Gavriel Kay est quand même un auteur renommé donc je suis contente d'avoir pu le découvrir et d'avoir voyagé en Fionavar
Lien : http://dryade-intersiderale...
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Le jour de la bataille finale approche à grands pas. Les forces en présence se sont révélées les unes aux autres. Les héros d'aujourd'hui et d'hier sont de la partie, comme les mythes et légendes de ce monde, et même les dieux attendent, ou donnent un coup de pouce de ci-de là sous forme de "présent" à double tranchant, toujours. Les 5 jeunes gens de Toronto ne sont plus que 4, et ceux qui restent ont beaucoup changé, portant sur leurs épaules le poids du destin de Fionovar et de tous les mondes. Mais peut-être que le sort de toutes ces puissances n'est rien en regard du choix d'un enfant aux yeux bleus... quand ils ne sont pas rouges.

La voie obscure clôture avec bonheur la trilogie de la tapisserie de Fionavar. Ce troisième volume verra se révéler le destin du monde, et celui de tous ces personnages qui peuplent de façon si vivante et attachante cette série.
Kay reste certes sur des sentiers classiques pour mener sa barque, et le dénouement est probablement très attendu. Il développe ceci dit des points intéressants qu'on ne s'attendrait pas à voir. L'un des premiers points plutôt intéressant, déjà présent dans le volume précédent, concerne le choix. Un certain nombre de personnages sont amenés à réaliser un certain nombre d'actions, ou à connaitre, enfin subir, tel destin. Mais cela est sans compter la liberté de choix qu'octroie Kay à ses personnages, que l'on parle du refus de Kim d'enchainer une force de la nature, de Jennifer de contraindre son enfant, ou du sacrifice sublime de Diarmuid pour éviter que ne se reproduise une tragédie. Mais chaque décision a ses conséquences, et il faudra, à moment donné, en payer le prix. Un autre élément que j'ai plaisir à retrouver dans cette trilogie est la nécessité de contrebalancer l'ordre par le chaos. Pour que la vie puisse vivre, pour que les choses évoluent, il faut des éléments chaotiques. C'est le rôle de la sanglante et impitoyable chasse sauvage, et c'est bien pensé.
Kay écrit bien, il n'a aucun mal à nous inviter à le suivre pour découvrir le motif que prendra la Tapisserie, et c'est avec regret que je quitte le monde merveilleux de Fionavar...
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J'ai découvertla trilogie de la Tapisserie de Fionavar voilà une douzaine d'années. Je n'ai rien lu d'autre jusqu'à présent de Guy Gavriel Kay. En regardant un peu sur Babelio ses productions, j'ai constaté que s'il reste dans le domaine de la fantasy, il semble l'inscrire dans des cadres historiques ou mythiques proches de la réalité. Ce qui était déjà prégnant dans La Tapisserie de Fionavar. Autre point qui m'a paru intéressant, il rédige des oeuvres qui ne dépassent pas la trilogie. Je trouve que trop souvent, les auteurs de fantasy s'étalent sur des successions de volumes qui paraissent sans fin. Ou pire, ils annoncent au départ une nouvelle trilogie qui finit... en 25 tomes. J'exagère un peu mais pas tant que ça.

Après cet aparté, revenons à notre broderie, pardon Tapisserie. Se mêlent dans cette fantastique trame des échos du cycle arthurien et de l'univers de Tolkien. Kay n'est pas son disciple pour rien puisqu'il contribua avec Christopher Tolkien à la publication du Silmarillion à partir de fragments et notes diverses du père de Frodon et Compagnie.
Contrairement à Tolkien pourtant, la trilogie débute dans notre monde bien réel. Plus précisément lors d'une conférence universitaire. Cinq étudiants lambdas se retrouvent à converser avec un homme brillant et un brin mystérieux. Tout ce beau petit monde va alors s'éclipser de notre réalité pour atterrir dans le monde de Fionavar, en compagnie de cet homme qui répond en cet univers au nom de Lorel Mantel d'Argent. Magicien de vocation. Les cinq Terriens (même si, pas de chance, l'un d'eux a perdu le contact avec le reste de la compagnie durant le "voyage") ont, semble - t - il, un rôle à jouer en ce monde. du reste, c'est mieux sinon l'histoire ne rimerait à rien et ça n'aurait pas été sympathique de détourner cinq studieuses jeunes personnes de leurs études!
Évidemment, il y a des entités malveillantes sur cette belle terre de Fionavar. Certaines créatures rappellent à s'y méprendre les Orcs de Tolkien. le grand méchant répond au nom de Melkor... pardon Rakoth Maugrim.

Nos multiples héros vont dès lors connaître moult aventures mêlant périples et dangers, sorcellerie et violence pure. Ils vont également se découvrir des destinées, comme Kimberley qui succédera à la Tisseuse de Rêves vivant au bord d'un lac, détentrice d'un anneau orné d'une pierre rouge qui prend des reflets ensanglantés à la lumière. Ce joyau (le Baëlrath si mes souvenirs sont justes) peut invoquer la créature tapie dans les tréfonds du lac.

Loin d'être une vaste bagarre manichéenne, Kay apporte des nuances dans les situations et dans ses personnages tout au long de la trilogie. Il développe et approfondit tout particulièrement les principaux héros et héroïnes, qu'il ne ménage pas vraiment. Des liens se tissent entre les vins étudiants et le monde de Fionavar. le re it se veut également parcours initiatique où les personnalités vont se révéler. Et les secrets enfouis également, comme pour Matt Lösen, le nain allié à Loren Mantel d'Argent.

De ce que je me rappelle, la narration se révèle efficace et l'écriture en accord avec cet univers de fantasy. La construction globale reste de facture classique, ce qui n'est pas forcément un mal.
J'en garde par conséquent le souvenir d'une agréable et dépaysante lecture. Sans véritable grande surprise mais sans m'ennuyer un instant. Bien au contraire. Avis aux amateurs de post-tolkienisme, n'hésitez pas à prendre la navette pour tisser vous aussi quelques rangs dans ces aventures!
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Une conclusion à la hauteur de la série, avec bien sûr sa part de tristesse qui est une de ces si nombreuse émotions qui nous secouent au cours de cette lecture.

Espoirs, doutes, angoisses, soulagement, peines... un véritable tourbillon qui nous assaille tandis que tout doucement le destin de nos héros se dessine, prend forme sur la tapisserie.

Un dernier tome très sombre, oui très sombre, mais cette atmosphère fait partie de la beauté de cette série et pour cela on l'accepte, et on pardonne à l'auteur, on lui pardonne ce qu'il inflige à ses héros et son monde.
Et on le remercie.
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