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sur 469 notes


À la fin du XIX siècle Marie jeune irlandaise émigre à New-York comme lingère puis comme cuisinière dans de grandes familles américaines jusqu'au jour où elle est accusée d'être porteuse de la thypoïde et de transmettre le virus à travers les plats qu'elle prépare.
Après avoir refusé de subir des analyses et de se faire enlever la rate, elle est enlevée et mise en quarantaine sur l'île de North_ Brother où elle séjournera 27 mois avant qu'un avocat ne s'intéresse à son cas.

Une histoire vraie romancée pour laquelle j'ai eu un véritable coup de coeur. J'ai eu beaucoup d'attachement pour le personnage de Mary que l'on surnommait Mary thypoïde ou la femme la plus dangereuse d'Amérique.
J'ai été révolté par son arrestation et la façon dont on l'a traité par rapport à d'autres personnes immunisées comme elle et qui n'ont pas du tout été inquiété et qui sont restés en liberté. J'ai aimé cette femme indépendante, courageuse qui s'est battue pour sa liberté.
On va découvrir son passé et partager avec elle sa passion pour la cuisine...
C'était passionnant, je le recommande sans hésitation.
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Découverte de ce livre lors d'un café littéraire.

Retour en arrière dans L Histoire avec la présence de la typhoïde aux Etats-Unis dans les années 1900.
On peut dire que les moyens des fédéraux étaient costauds: on "kidnappe" une meurtrière (qui aurait pour arme la typhoïde) afin de l'isoler d'abord en ville puis sur une île au large de New York sans que cela ne dérange personne.
L'auteur a la faculté de planter le décor et d'embarquer le lecteur dans l'horreur de la détention de Mary.
Et puis le rythme reprend avec la soif de liberté de Mary. L'histoire avec Albert est cependant du déjà vu et le rebondissement est moindre. Dommage.
Le final gâche tout...
Simplicité d'écriture mais quelques passages sont longuets et redondants.

Lecture sympa mais dommage que cela ne m'ait pas davantage transportée.
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Avec cette biographie romancée, on découvre le destin tragique de Marie Mallon cuisinière de son état vivant à New York au début du 20ème siècle et présentant la terrible particularité d'être porteur sain de la redoutable typhoïde, maladie pouvant trop souvent se révéler fatale.
Marie transmet à travers les plats qu'elle prépare les germes à ceux qu'elle nourrit et elle sème sur son passage épidémies, morts et désolation.
Les autorités sanitaires de la ville finissent par la contraindre à un exil sur une île au large, brisant sa vie familiale et sa carrière.
Comment se fait-il que je n'ai pas été émue par le sort terrible de cette malheureuse femme? Peut-être parce que la dureté qui lui a permis de survivre à l'exil de son ile natale d'Irlande, a forgé sa personnalité à un tel point qu'elle nie sa responsabilité dans la transmission de la maladie et contrevient aux restrictions qui lui avaient été imposées en contrepartie de sa liberté. Bien sûr il lui fallait impérativement gagner sa vie et pour cela le meilleur moyen était de cuisiner pour les autres. Il ne lui a certes jamais été expliqué clairement les risques qu'elle faisait prendre à son entourage et elle avait des raisons d'en douter étant entendu que son compagnon et ses amis n'avaient jamais contracté la maladie, bien qu'ils aient été en contact direct avec elle.
Le principe de précaution, si cher à l'heure actuelle , ne parait pas avoir inspiré son comportement et mis à part à la fin de sa vie, elle ne reconnait pas qu'elle pourrait transmettre cette terrible maladie.
Cette terrible histoire ne peut qu'éveiller une résonance avec la problématique contemporaine de la transmission du sida et de la nécessaire prise de conscience des porteurs du virus qui doivent éviter de contaminer les autres. Quand la liberté individuelle s'oppose à la protection des personnes, le débat peut connaître bien des développements, et le secret médical s'invite aussi dans la partie.
J'ai apprécié la reconstitution minutieuse de New York dans les années 1900 et le souci du détail qui rend le récit historiquement intéressant.
J'aurais souhaité disposer de davantage de détail sur la partie médicale de cette affaire , mais il faut aussi souligner que le récit exprime le ressenti de Mary Mallon et le manque de précision et de cohérence de l'information qu'elle a reçue, est sans conteste, à l'origine de sa désinvolture et de sa révolte.
Une découverte intéressante qui amène à réfléchir sur le rôle de la société dans la gestion des risques médicaux.
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Dans cette biographie romancée, c'est le destin tragique d'une femme qui nous est raconté. En effet, Mary Mallon est déclarée comme premier cas découvert de porteur sain de la typhoïde. C'est une véritable tare car elle ne développe aucun symptôme tout en transmettant la maladie à son entourage par le biais de son métier de cuisinière. Les tabloïds (qui passent également sa vie intime au peigne fin) la surnomme même « Mary Typhoïde », une célébrité dont elle se serait bien passée. S'ensuit le combat de toute une vie pour tenter d'avoir un semblant de vie normale. le contexte historique de la toute fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle est comme souvent passionnant. La médecine fait de belles avancées même si les conditions de vie dans certains quartier de New-York sont une vraie calamité et viennent donc contrecarrer tous ces efforts.

J'ai pris plaisir à suivre Mary Mallon dans sa vie de tous les jours mais également lors de ses retraites forcées sur l'île de North Brother Island. C'est aussi sa vie intime qui est montrée du doigt car pour ne rien arranger, elle vit avec un homme hors des liens du mariage pendant plusieurs années. Son histoire est triste même si quelques rayons de soleil viennent l'éclairer ici et là. On se doute qu'une grande part de fiction compose ce livre mais le travail de recherche n'est pas à oublier car il semble énorme pour retracer aussi précisément la vie de Mary. On ne lit pas un livre comme celui-ci pour trouver de l'action et des rebondissement à foison. C'est autant la vie d'une femme qu'une fresque sociale que l'auteur souhaite nous montrer et donc une certaine époque, une mentalité, une société et un fonctionnement.

J'ai été très intéressée de découvrir la vie de Mary Mallon. Ce n'est pas un livre joyeux ni très rythmé. Mais j'y ai trouvé ce que je cherchais. J'ai donc passé un bon moment de lecture en ayant l'impression d'avoir appris quelque chose.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
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J'ai eu l'occasion de lire "La cuisinière" et j'ai tout de suite été intrigué par cette meurtrière qui en est une sans le savoir.

Mary Mallon est la première porteuse saine de la typhoïde. de famille à famille, elle transmettra cette maladie et causera la mort sur son passage. Alfred, son compagnon l'abandonne très vite dans ses problèmes.
C'est l'un des rares romans que j'ai lu qui se passait à cette époque, le 19ème siècle et j'ai apprécié.

Il y a deux parties à distinguer dans ce roman. Tout d'abord, la partie maladie et hôpital, c'est cette partie que j'ai le plus apprécié. J'ai aimé suivre ses réflexions, ses questionnements, sa quête de vérité. Elle ne souhaitait pas à admettre ce qu'elle était réellement et le côté psychologique du personnage était très intriguant. Cependant, après une première partie très rythmée, le roman devient très vite lent et assez fade.

C'est cette deuxième partie qui m'a gêné, son retour à la réalité, son combat était lent et assez ennuyant comparé au début. Il ne se passe pas grand chose et bien que certains passages soient intéressants et que l'on ait envie de savoir ce qui va lui arriver, le roman souffre de nombreuses longueurs qui rendent difficiles la lecture.

J'ai détesté le personnage d'Alfred. Son compagnon est lâche et imbuvable et bien qu'il ait ses raisons (très compréhensibles du fait de l'internement de Mary), il est très égoïste. Il quitte Mary et lorsqu'il revient dans sa vie, il vient tout gâcher. Pourtant, elle a besoin de lui pour vivre et je le comprends. Cependant, il lui est nocif et Mary devient assez ennuyante auprès de lui.

Au final, ce roman avait une très bonne intrigue au départ mais du fait de nombreuses longueurs, on se perd dans le livre et on s'ennuie beaucoup. J'ai eu beaucoup de mal à arriver à la fin et il m'a fallu beaucoup de temps avant d'en venir à bout. Un roman que je ne retiendrais malheureusement pas bien que je pense que l'histoire soit très intéressante. Trop d'éléments ont gâché ma lecture.

Dommage.
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Une histoire captivante, tirée d'une histoire vraie… l'histoire d'une femme qui fut classée, la femme la plus dangereuse d'Amérique et appelée, la porteuse de germes.

Mary Mallon fut la première personne aux États-Unis identifiée comme porteur saine de la fièvre typhoïde.

Le contexte est bien décrit, on se promène aisément dans le New-York des années 1900-1910, pour suivre le destin bouleversant de Mary, dans la dure réalité de la vie, de l'époque. Elle est attachante et à un caractère bien trempé, on ne peut que ressentir de l'empathie pour elle. le destin effroyable qui lui a été réservé est bouleversant.

Ce livre, très bien documenté et a une écriture agréable. Il m'a donné la satisfaction d'avoir appris beaucoup de choses.

Tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment avec ce roman!
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Début XXème siècle, Mary Malone est une jeune femme qui vit à New York. Elle travaille dans de bonnes familles en qualité de cuisinière, métier passion dans lequel elle excelle. A la suite d'un décès dans cette bonne maison, elle est accusée de transmettre la typhoïde alors qu'elle-même est asymptomatique. Elle est « internée » à North Brother. Ce roman retrace sa vie, sa vie amoureuse et la bataille qu'elle mènera pour recouvrer la liberté.
Mary est un personnage attachant que l'on a envie d'aider à se sortir de ce mauvais pas, à se défendre lors de son procès. Pour ma part, j'ai trouvé la première moitié du roman un peu trop statique mais je me suis laissée happer par la seconde partie.
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Le destin de Mary est aussi rocambolesque qu'inédit. Une femme qui est enfermée du jour au lendemain car elle est porteuse saine de typhoïde et qu'elle le transmet par son métier de cuisinière. Traitée comme rat de laboratoire par un médecin qui veut plus faire décoller sa carrière qu'aider, Mary va se rebeller et mener sa vie comme elle l'entend. Un véritable message de courage et d'indépendance
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Sur le papier, 《La Cuisinière 》avait tout pour me plaire. Une couverture magnifique. Une maison d'édition de poche qui ne me déçoit presque jamais. Un roman tiré d'une histoire réelle. Une injustice. Une héroïne féminine forte. Une époque intéressante. Vraiment, tout y était.
J'aurais dû adorer l'histoire de Mary Mallon, la première femme dont on a constaté qu'elle était porteuse saine de la typhoïde, qu'elle transmettait sans le savoir aux personnes pour lesquelles elle cuisinait. La première personne enfermée sur une île pour n'avoir pas su qu'elle était malade sans aucun symptôme.
Et pourtant... Je n'ai pas réussi à accrocher. L'écriture trop factuelle au début n'a pas su me rendre les personnages sympathiques. le rythme inégal a achevé de me rebuter. Je l'ai lu jusqu'au bout, par devoir, pour connaître le fin mot de cette histoire, mais je n'ai pas plus été captivée. Et ce n'est pas un manque de caractère de Mary qui m'a découragée, elle en a à revendre, refusant de se laisser faire, luttant a son échelle, se rebellant contre ce qu'elle considère comme une injustice. Ce n'est pas non plus une histoire plate, elle a largement de quoi donner chair à un roman, entre incompréhension légitime, avancées médicales balbutiantes et luttes de classe. Ce n'est même pas son compagnon Alfred que j'ai eu envie de passer par la fenêtre, je peux comprendre. C'est vraiment la narration qui m'a laissée sur le bord de la route. J'ai eu l'impression de survoler les passages intéressants et de me noyer dans sa relation avec son compagnon, hors norme pour l'époque mais un peu à côté du sujet (et moins intéressante que celui-ci).
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Un livre très intéressant car il nous fait découvrir l'histoire vraie de Mary Mallon, immigrée irlandaise à New-York au début du XXe siècle, et cuisinière. Elle a été le premier "porteur sain" du bacille de la typhoïde, et a ainsi contaminé de nombreuses personnes pour lesquelles elle a préparé à manger.
La première partie du récit est consacrée à son arrestation et à son internement à North Brother, avec les tuberculeux, pour éviter qu'elle ne contamine d'autres personnes. Il ne se passe pas grand chose mais il y a de nombreux flash back qui nous permettent de mieux comprendre sa personnalité et son parcours. Elle a notamment un caractère bien trempé, dément fermement tout ce dont on l'accuse et cherche à tout prix à être libérée.
La deuxième partie montrera son obstination, même si la fin est finalement assez étrange et nuance ses sentiments.
Face à l'héroïne, on est assez mitigé car l'auteur nous livre son point de vue sans prendre position. Au début, on la soutient et on ne souhaite que sa libération, car on a comme elle le sentiment d'une injustice et de sexisme. Mais plus on avance dans le récit et plus on se rend compte que les médecins ont raison et que Mary est en fait inconsciente et égoïste (ce que la réalité historique confirme, et notamment l'autopsie réalisée après sa mort).
Malgré ce, le roman est agréable à lire. Cependant, ce n'est pas un roman captivant, au sens où l'on ne tourne pas frénétiquement les pages pour savoir ce qu'il arrive ensuite. On est loin du livre "aussi haletant qu'un thriller" qu'annonce la quatrième de couverture...
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