J'ai eu l'occasion de lire "
La cuisinière" et j'ai tout de suite été intrigué par cette meurtrière qui en est une sans le savoir.
Mary Mallon est la première porteuse saine de la typhoïde. de famille à famille, elle transmettra cette maladie et causera la mort sur son passage. Alfred, son compagnon l'abandonne très vite dans ses problèmes.
C'est l'un des rares romans que j'ai lu qui se passait à cette époque, le 19ème siècle et j'ai apprécié.
Il y a deux parties à distinguer dans ce roman. Tout d'abord, la partie maladie et hôpital, c'est cette partie que j'ai le plus apprécié. J'ai aimé suivre ses réflexions, ses questionnements, sa quête de vérité. Elle ne souhaitait pas à admettre ce qu'elle était réellement et le côté psychologique du personnage était très intriguant. Cependant, après une première partie très rythmée, le roman devient très vite lent et assez fade.
C'est cette deuxième partie qui m'a gêné, son retour à la réalité, son combat était lent et assez ennuyant comparé au début. Il ne se passe pas grand chose et bien que certains passages soient intéressants et que l'on ait envie de savoir ce qui va lui arriver, le roman souffre de nombreuses longueurs qui rendent difficiles la lecture.
J'ai détesté le personnage d'Alfred. Son compagnon est lâche et imbuvable et bien qu'il ait ses raisons (très compréhensibles du fait de l'internement de Mary), il est très égoïste. Il quitte Mary et lorsqu'il revient dans sa vie, il vient tout gâcher. Pourtant, elle a besoin de lui pour vivre et je le comprends. Cependant, il lui est nocif et Mary devient assez ennuyante auprès de lui.
Au final, ce roman avait une très bonne intrigue au départ mais du fait de nombreuses longueurs, on se perd dans le livre et on s'ennuie beaucoup. J'ai eu beaucoup de mal à arriver à la fin et il m'a fallu beaucoup de temps avant d'en venir à bout. Un roman que je ne retiendrais malheureusement pas bien que je pense que l'histoire soit très intéressante. Trop d'éléments ont gâché ma lecture.
Dommage.