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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ambiance de fin du monde, écologistes sectaires, près d'une autoroute américaine. J'ai eu l'impression d'avoir déjà lu ce livre, tant il y a de clichés et d'événements peu surprenants. Ce n'est pas mauvais, juste un peu ennuyeux.
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Des corps de jeunes femmes amputés de leur main droite sont retrouvés dans un marais préservé au coeur d'un noeud autoroutier de Los Angeles. Chargé de l'enquête, l'inspecteur Milo Sturgis utilise une fois de plus les compétences de son ami le psychologue Alex Delaware. Leurs investigations les amènent rapidement à s'intéresser à la richissime famille Vander pour laquelle travaillait l'une des victimes.

Vingt-deuxième enquête du duo Sturgis/Delaware, Jeux de vilains (on appréciera le jeu de mots du traducteur en rapport avec le fait que les victimes sont amputées d'une main…) est loin de surprendre le lecteur fidèle de Kellerman qui applique sensiblement la même recette que d'habitude : Delaware réfléchit et a de formidables intuitions, Sturgis se fie à son ami, fait jouer ses relations, fait de bons mots et mange comme un ogre, un autre enquêteur au caractère secret vient se greffer au duo. Tout cela dans un roman de type police procedural assez classique, sans surprise donc, le lecteur accoutumé au genre en général et à Kellerman en particulier se doute bien que le suspect principal n'est pas forcément le véritable tueur et que le docteur Delaware ou Milo Sturgis, touché par la grâce / aidé par un concours de circonstance / mis sur une nouvelle piste par un personnage extérieur apparaissant par magie (rayer la mention inutile), finira par pousser le meurtrier à se dévoiler.

Tout cela n'est pas désagréable. On retrouve Delaware et Sturgis avec plaisir, comme on remet la main sur une vieille paire de chaussons particulièrement confortable. Bon faiseur et plutôt bon dialoguiste aussi, Kellerman sait mener sa barque et accrocher le lecteur. Ce n'est objectivement pas très bon, plutôt commun et sans grande épaisseur, mais cela fait aussi du bien parfois.


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« Jeux de vilains » de Jonathan Kellermann est un roman policier de facture classique qui se lit facilement.
Ce récit nous raconte la découverte de femmes amputées d'une main dans une réserve naturelle, celle du Marais aux Oiseaux de Los Angeles. L'enquête est menée par les policiers Milo Sturgis, Moses Reed et le psychologue Alex Delaware, consultant pour le LAPD. Milo et Alex travaillent ensemble depuis plusieurs années et sont amis.
L'essentiel du roman se trouve dans les dialogues, nombreux et émaillés d'un humour moqueur, ce qui donne au livre un bon rythme.
Les personnages principaux m'ont semblés assez vides sortis du cadre de l'enquête. J'ai eu quelque difficulté à discerner Milo de Reed, eux qui ont la part belle au début.
Tandis que le rôle du psychologue Alex Delaware se marque seulement à la fin quand le tempo du récit s'intensifie.
J'ai été ennuyée par le nombre de personnages secondaires. Ceux-ci apparaissent au fur et à mesure, tournant de plus en plus nombreux autour de la résolution de l'enquête.
Le suspense est dérisoire et le roman à tendance à s'essouffler et je ne peux pas dire que j'ai été emballée par cette enquête.
Trop lisse, trop sobre jusqu'à la toute fin qui est somme toute, assez dérangeante.
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J'aime beaucoup les livres de Jonathan KELLERMAN en règle générale, mais celui-ci m'a déçu. le style n'est pas terrible, surtout dans le premier tiers du livre et l'histoire n'a rien d'extraordinaire. Reste le plaisir de retrouver Milo et Alex !
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On connaît le topo. On connaît la chanson. C'est comme cette vieille cassette qu'on garde, nostalgique, et qu'on adore se réécouter en boucle sur le vieux poste des grands-parents, encore allergiques à la modernité. On sort toujours la même cassette, et on la sait par coeur, les paroles coulent sur notre bouche, plus rien de surprenant, juste du plaisir. Un meurtre, bizarre parfois, puis l'enquête, l'enquêteur charismatique, les suspects qui paraissent louches et ceux qui le sont moins mais qui finalement seront louches aussi, et puis le suspect qu'on voit au tout début, qu'on soupçonne d'emblée, puis qu'on oublie et qui finalement s'avère être le bon. La bande-son passe en boucle, en boucle, toujours la même chose. Oui c'est plaisant mais tout passe. Il arrive ce jour où on n'écoutera plus cette cassette, il faut de la surprise, de la nouveauté. Ressasser la même chanson lasse, indéniablement. Désolé, Jonathan, Jeux de Vilains n'était pas ce petit quelque chose qui a fait dérailler la bande noire de la cassette, ce petit quelque chose qui fait que, d'un coup, le commun ultra-connu dérape et change brusquement, marque, déroute. Non, pour moi il est rentré dans le moule de polars bien ficelés – mais je déteste les moules.

Cadre : le Marais aux Oiseaux. Un Marais spongieux en plein milieu de la ville. Victimes : 3,4, … Corps de femmes sans mains. Enquêteurs : Alex, Milo et Reed. Au début, des choses éparses, des fragments d'histoire sans lien apparent (encore un lieu commun). le jeune Chance, lycéen rebelle, condamné à faire ses travaux d'intérêt généraux dans le Marais, sous l'oeil vigilant d'un vieil alter-mondialiste un peu timbré, (Duboff) qui reçoit un soir un appel mystérieux. Puis Bob Hernandez, qui apparaît dans l'histoire d'un coup de baguette magique – besoin d'argent, direction Ebay. Veut vendre une petite boîte achetée récemment – et découvre qu'elle contient des os. Pas d'animaux, non, ces os sont vraiment trop étranges. Puis la découverte d'un corps dans le marais, à la main découpée. Mince, serait-ce les os de … ? Oui, en fait. Lien trop vite découvert. Pas de suspense, rien d'inquiétant. On s'attend à une promenade de santé. Face à l'horreur du crime, on ne ressent rien. On connaîtrait presque le coupable. Et puis ça ne tardera pas à arriver. Les premiers suspects – une famille qui employait l'une des victimes – oui, plusieurs corps vont être découverts – en tant que professeur de piano. Des personnages troublés, bizarres. Les premières impressions seront les bonnes. Les enquêteurs sont là, décorent l'histoire. Leur histoire apparaît de temps en temps, de manière très elliptique, pour tenter de leur apporter une nuance de couleur. Mais rien n'y fait. Ils sont fades, trois hommes constamment là, qui brouillent le récit. Un personnage étoffé aurait été le bienvenu, à la place de trois personnages brouillons. Bref, on parcoure ce polar comme un vrai long fleuve tranquille. Rien n'éclabousse, tout glisse. Rien qui accroche, et rien qui plaît. Autant il n'y a rien que j'ai détesté, autant il n'y a rien que j'ai aimé, alors, comment vous dire, je suis embarrassé. Il y a une nouvelle génération de polars, mélange entre un Mary Higgins Clark et un Hunter S. Thompson. Mary Higgins Clark, ou les vieilles ficelles du polar que je copie/colle à chaque fois – Hunter S. Thompson pour la modernité plaisante – crue, violente. La prose de ce dernier en moins, bien sûr, dans les polars. Une écriture plutôt plate, simple, immédiatement compréhensible, pas de mots cachés, de mots à double sens, de paroles lâchés dans un coin de rue qui auront une importance extrême. Rien de tout cela. Juste un scénario auquel on se tient, et qu'on peut lire à l'avance, dans toutes les bonnes librairies, en prenant l'un des exemplaires de la gamme extrêmement longue. Je sais pas pourquoi, d'un coup, ce soir, cette critique, ce billet me sert de manifeste anti-polar formaté. Je ne sais pas pourquoi. Désolé, Jeux de Vilains, je ne t'en veux pas particulièrement. N'en fais pas une affaire personnelle. J'aurais du me méfier – la main sur la couverture m'annonçait déjà tout ça. Regardez le sang sur son bras, pas clair, pas net, juste une petite tâche rouge esquissée. Rien de flagrant, rien de surprenant. Les illustrations ne sont jamais là par hasard, j'en suis convaincu.
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Quand à une vente aux enchères de biens abandonnés, Bob Hernandez arrive après plusieurs tentatives infructueuses à remporter enfin un lot, celui-ci espère avoir fait une bonne affaire. Dans le bric-à-brac qu'il vient ainsi de s'offrir se trouvent peut être quelques objets qu'il pourra revendre sur eBay pour se refaire la cerise et tirer un petit bénéfice de son investissement initial.

Malheureusement pour lui, à part de vieilles breloques sans intérêt, il ne trouve rien d'intéressant, à part peut être cette petite boîte de bois rare. En l'ouvrant il trouve de petits objets polis. A bien y regarder, il s'avère que ce sont des os humains.

Dans le même temps, la police se rend à l'autre bout de la ville, dans un marais protégé, après avoir été alerté par le jeune homme qui chaque jour vient remplacer pendant quelques heures le gardien du lieu. Or ce jeune vient de recevoir un appel téléphonique lui indiquant la présence d'un cadavre sur le site protégé.

Sur place ce n'est pas moins de trois cadavres qui seront mis à jour, avec pour particularité d'avoir une main tranchée.

L'enquête démarre donc sur les chapeaux de roues, et s'intéressera rapidement à plusieurs personnages qui ont visiblement bien des choses à cacher. de l'univers des prostituées à celui des jeux sadomasochistes celle-ci prendra bien des chemins. Un serial killer est-il à l'oeuvre ou bien s'agit-il d'un scénario savamment fomenté pour cacher quelque chose de plus important encore ?

Dans ce roman si l'on retrouve le célèbre Alex Delaware, psychologue pour enfant de son état, et accessoirement consultant pour la police de Los Angeles, on y découvre également deux nouveaux venus dans le paysage de Kellerman, Moose Reed, inspecteur, et son frère Aaron FOX, détective privé. L'un est blanc, l'autre noir, et ont des relations assez conflictuelles.

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman de Jonathan Kellerman et cette occasion qui m'était offerte de renouer avec l'auteur était donc une aubaine idéale ! Malheureusement je dois bien avouer que de retrouvailles il n'en fut point question, tant ce nouveau roman ne m'aura absolument pas convaincu.

Si l'histoire est construite de façon assez linéaire et se lit de manière assez fluide, il n'en reste pas moins que j'ai par moment eu l'impression de tourner en rond, que celle-ci se perdait dans des conjectures redondantes qui au final endormaient le lecteur. le scénario ne m'a pas paru véritablement crédible pour que j'ai réellement envie de connaître le ou les véritable(s) coupable(s).

Pourtant les ingrédients étaient là. L'entame du roman laissait présager une histoire exaltante. Mais il n'en fut rien. L'opposition entre les deux frères, noir et blanc, reste anecdotique et n'apporte pas grand-chose à l'histoire. Les personnages manquent d'épaisseur psychologique. J'en suis même venu à me demander ce que pouvait bien faire un psychologue pour enfant dans une enquête pareille.

Comme un soufflet, le dernier roman de Kellerman a suscité en moi une grande attente pour un plaisir qui est très vite retombé. Je n'ai pas retrouvé le bonheur qui fut le mien quand à l'époque j'avais lu « le rameau brisé ».

J'imagine que comme tout artiste qui se respecte, on ne peut pas toujours être au summum de son art. A l'image de Michael CONNELLY dont je trouve les derniers romans un peu en deçà , celui de Jonathan KELLERMAN ne sera pas non plus un grand millésime dans l'oeuvre de cet auteur.

Mais nul doute j'en suis sûr, que j'aurai l'occasion de retrouver la verve de leur plume et la puissance de l'imagination de ces grands auteurs que nous aimons tant.
Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Voilà un roman policier qui se lit assez bien, les pages se tournent rapidement, les chapitres s'enchainent et les nombreux dialogues donnent un bon rythme de lecture. La découverte de ces corps amputés d'une main m'a intriguée dès le début, je souhaitais bien évidemment comprendre... Pourtant, je ne peux pas dire que j'ai été convaincue... Jonathan Kellerman tenait une bonne idée de départ, mais malheureusement, cela part un peu dans tous les sens... Certes, les dialogues rendent le récit vivant, mais cela se fait au détriment des personnages. le récit est mené par le psychologue de l'équipe Alex Delaware, et pour le coup, je trouve que les personnages manquent justement de psychologie! Ils sont trop lisses, presque creux. Il n'existent que par et pour l'enquête : leur caractère n'est pas vraiment développé, pas plus que leur vie privée qui est presque inexistante... A tel point que du début à la fin du roman, j'ai été incapable de différencier clairement les deux enquêteurs : Milo et Reed. Je les ai trouvés sans consistance.... Pour les personnages secondaires, c'est encore pire! Ils sont nombreux à apparaître au fil du roman, gravitant autour de l'enquête. Mais comme ils sont juste effleurés, lorsqu'ils réapparaissent quelques pages plus tard, il est très difficile de faire le lien et de se rappeler de leur rôle.



Concernant l'intrigue, je l'ai dit, l'idée de départ était bonne, mais le roman s'essouffle très vite... L'enquête tourne en rond, une seule véritable piste est creusée, et le suspense retombe assez vite... Quant au meurtrier et à son mobile, ils ne m'ont pas spécialement convaincue non plus...

[...]
Lien : http://carnets-de-lecture.ov..
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La fin du livre n'ajoutera pas grand chose à mes précédents commentaires sur Jeux de vilains. En effet, j'attendais du dénouement - sans trop y croire - qu'il éclaire de façon inattendue cette histoire dont on a l'impression d'en avoir lu et vu des dizaines (série de meurtres, prostituées, psychologue, ancien flic, ...). N'étant pas un inconditionnel des romans policiers, j'attends plus encore peut-être qu'ils métonnent. Et là, à part la cuisine indienne, rien de très étonnant...
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Second titre lu, après le Paradis ou presque de Charlie Huston et une grosse déception.

Pourtant le résumé était des plus alléchants, Alex Delaware est Psychologue et officie comme consultant pour la police de Los Angeles.

Un corps vient d'être retrouvé dans un marais près de L.A., les Anthropologues appelées sur place, découvrent deux autres corps dans un état de décomposition plus ou moins avancé.

La prmière victime est Selena Bass, une jeune professeur de musique qui avait notamment pour élève un jeune prodige, héritier de la forture de la famille Vander. Il ne semble pas avoir de lien entre Selena Bass et les deux autres corps retrouvés qui appartiennent à deux prostitués.

Au même moment dans un box de stockage a lieu une vente aux enchères, rien ne semble vraiment intéressant dans le tas de bric à brac et pourtant, au fond d'une petite boite en bois, des os sont découverts.



A la mention de la présence d'un Psychologue participant à l'enquête, je m'attendais à quelque chose sinon de novateur, du moins intéressant ; l'expert qui apporte ses connaissances différentes de celles des policiers, un peu à la sauce d'Esprist criminels.

Rien de tout cela n'est présent, le psychologue qui est pourtant le narrateur du roman, ne m'a pas semblé avoir de rôle bien identifié dans le récit, à part peut-être le fait qu'il recueille les propos des familles des victimes qui viennent spontanément se confier à lui...

L'intrigue en elle-même n'a pas grand intérêt, elle se tient mais n'est pas d'une grande originalité. le roman de part la présence de paragraphes aérés se laisse lire facilement. Les personnages les plus intéressants semblent être les deux policiers, ils ont un peu plus de consistance qu'Alex et que Travis le pseudo-meurtrier, trop vite dénoncé.
Lien : http://l-ivresque-des-livres..
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Jeux de vilains #1 :
Je fais une première pause dans la lecture de Jeux de vilains de Jonathan Kellerman, dans le cadre du jury policier Seuil/Babelio. Et déjà quelques remarques générales, qui porteront peu sur l'histoire, puisque je ne suis pas au bout. Je me dis que ce roman a sans doute beaucoup de ce que l'on aime dans un roman policier contemporain, ce qui lui confère à la fois ses qualités et ses défauts. D'abord quelques traits extrêmement classiques (trop?) : une enquête avec des détours, un suspect presque évident, un inspecteur et un psy. Et pour couronner cette architecture très classique, le titre original est Bones. Alors oui, parfois, on n'est pas loin de la série télé. Néanmoins, quelques côtés qui m'intéressent plus. D'abord la nourriture. Même si c'est devenu une caractéristique habituelle d'une bon flic dans beaucoup de romans (métaphore de la nourriture), j'aime les policiers qui mangent, surtout quand les repas ont l'air aussi savoureux que ces homards à l'indienne ! Ensuite l'histoire, simplement parce que j'attends forcément une sortie inattendue ! à suivre...
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