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3,93

sur 3248 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'homme qui voulait vivre sa vie est le premier roman de Douglas Kennedy (si l'on met de côté le merveilleux Cul de sac, renommé Piège nuptial).

C'est aussi celui qui m'a fait découvrir ce très grand écrivain populaire - dans le sens noble du terme - alors que sa notoriété n'avait pas encore explosé.

C'est aussi probablement son livre le plus efficace, si ce n'est son meilleur, car on y trouve tout ce qui fera de Kennedy, pendant plus de dix ans, un des plus grands story teller du début du siècle.

On y trouve déjà son "truc" narratif, avant qu'il n'en fasse - parfois - un procédé : la bascule d'un destin.

Un homme, installé confortablement dans sa vie, va prendre de plein fouet un événement qui va le contraindre à se réinventer et à passer à autre chose.

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce roman est une merveille de tourne page, un prototype du genre.

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Ben Bradford est un brillant avocat de Wall Street. Il a plus d'argent qu'il ne pourra jamais dépenser. Mais sa vie dans cette société de yuppies superficielles avec sa femme et ses fils n'est pas celle qui le rend heureux. La même routine tous les jours. Ben gâte son fils aîné de cadeaux pour se donner bonne conscience, car il est souvent absent de la maison. La femme qu'il a aimée jadis, devient de plus en plus distante. Un jour, Ben découvre que sa femme le trompe avec un voisin qui est un photographe sans succès. Puis quelque chose arrive, et Ben Bradford n'existe plus.

Le livre commence avec l'étalage de la vie de Ben dans la classe supérieure, la "Upper-Class". L'argent n'a pas d'importance. Ce que l'on veut avoir, on l'achète, tout simplement. Cette partie du livre est longue et monotone. La liste permanente des marques, qu'il achète et à quels prix, documente l'ennui dans sa vie. Tout est superficiel, seul l'apparence compte.

Néanmoins cette monotonie est habilement construite par l'auteur. le lecteur ressent littéralement l'ornière que Ben éprouve chaque jour à nouveau. Toute la première partie se joue ainsi et la suite de la lecture est difficile. Mais il faut perséverer, car le lecteur est récompensé par la suite de l'histoire.

Commencer une nouvelle vie avec une nouvelle identité peut sembler tentant. Dans cette histoire, le personnage se laisse séduire par cette voie. le lecteur accompagne une personne à la recherche de son nouveau "moi". Mais peut-on se retrouver lors d'une fuite? La peur de la découverte plane comme une «épée de Damoclès» sur cette nouvelle vie.

Par ailleurs, dans cette histoire, vous devez vous replacer à l'époque où se joue le roman. C'est le milieu des années 90. Facebook, Twitter & Cie ne déterminent pas encore la vie quotidienne des gens. L'Internet en est encore à ses balbutiements. La photographie analogique et les journaux papier sont les sources d'information.

Si tout cela est pris en compte, la fin du livre est bien écrite. Dans le temps des réseaux sociaux d'aujourd'hui, l'histoire de la vie dans une nouvelle identité aurait été une fin rapide. Un livre intéressant à lire, car il se passe à autre époque. Un auteur que je ne connaissais pas avec une écriture très fluide qui donne plaisir à lire.

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A quoi rêvent les hommes? changer de vie, partir... ne dit-on pas " se faire la belle" ?
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Un de mes livres préférés, une vraie réflexion sur la célébrité, la gloire et la condition humaine.
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Merci à ma cousine pour le prêt de ce livre ! Heureuse de découvrir Douglas Kennedy et sa narration habile et percutante.
Ben, avocat dans une cabinet prestigieux, a tout de l'homme qui a réussi sa vie. Il habite dans une superbe maison en banlieue de New-York avec sa femme Beth et ses deux fils. Certes, le bébé fait de grosses crises la nuit et sa femme est assez distante depuis quelques temps… mais le malaise est bien plus profond. Ben n'aime pas sa vie « caricaturale ». Son rêve, depuis toujours, est d'être photographe !
Au sous sol de sa maison, il a son coin à lui… sa chambre noire pour le développement des photos et une armoire remplie d'appareils ultra-perfectionnés. Mais il n'a pas le temps et la volonté de percer dans ce domaine.
Un évènement soudain et un coup de folie meurtrier vont lui permettre de changer de vie.
Malgré les atrocités que fait Ben, il est très attachant. On se prend à l'aimer et à vouloir qu'il s'en sorte, coûte que coûte ! C'est là tout le génie de l'auteur !
Petit bémol : la première partie est un peu longue... mais tenez bon car ce thriller est palpitant !
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Deuxième roman de Kennedy traduit en français, après le terrible "cul-de-sac" (série noire). Ben Bradford est un avocat new-yorkais spécialisé dans les successions, il bosse dans un gros cabinet et ses succès le promettent sans doute à un poste d'associé. Mais Ben n'est pas un requin, c'est un type discret, passionné de photographie, marié avec deux gosses, et dont le ménage coule tout doucement à pic. Beth a un amant, c'est certain ; par un concours de circonstances malheureux, Ben va perdre la boule et massacrer le bonhomme. Passons sur les traitements peu ragoûtants qu'il fera subir au macchabée pour se tirer d'affaire… Ben va mettre habilement les voiles et refaire sa vie ailleurs, dans le froid Montana. Mais le destin joue parfois de drôles de tours.

Ce roman est un délice. L'écriture est vraiment parfaite, la traduction de Bernard Cohen ad hoc, et on suit l'itinéraire de Ben comme drogué. Alors quoi, la mariée est trop belle ? Oui, c'est un peu ça : la belle célibataire est là où il faut quand il faut, et puis sur la fin, il y a cet accident de bagnole qui tombe plus qu'à pic… un peu cousu de fil blanc tout ça ? peut-être, mais on marche à fond, alors ne boudons pas notre plaisir. Notons tout de même cette cerise sur le gâteau, ce missile délectable, l'évocation par un journaliste au début du roman d'une ex de Ben, grand reporter aux dents longues, qui eut comme amants des "personnalités aussi intellectuellement impressionnantes que le réalisateur français Luc Besson"... Vive Kennedy !
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"L'homme qui voulait vivre sa vie", de Douglas Kennedy, est un thriller prenant structuré en 3 parties.

Dans un style direct, Kennedy nous plonge dans un récit fluide (parfois peut-être trop ?) nous glissant dans la peau d'un homme qui, ayant perdu le contrôle une demi-seconde, doit radicalement changer de vie...

Nous nous demandons souvent ce qui se passerait si nous passions le pas, si un jour tous les éléments sont réunis pour tout changer, et enfin maîtriser le flot de l'existence. Douglas Kennedy nous propose de le faire grâce à sa fiction...
Lien : http://jeanmarc06.wixsite.co..
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EXCELLENT !!!!

le livre de Kennedy à avoir dans sa bibliothèque.
Sa référence, sa signature.
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Cette histoire m'a hantée pendant tout le temps où j'ai lu le livre. Je n'en dirais pas plus !
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J'ai découvert Douglas Kennedy avec ce livre... et j'ai dévoré tous ces autres livres en suivant !! A lire sans faute.
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