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Avengers World tome 2 sur 4

Marco Checchetto (Illustrateur)Stefano Caselli (Illustrateur)Dale Keown (Illustrateur)
EAN : 9780785190943
120 pages
MARVEL - US (25/11/2014)
2.83/5   3 notes
Résumé :
A rising superpower answers the call in the face of an ancient evil. The City of the Dead prepares to rise. A.I.M. Empire makes its stand. In one catastophic moment, an Avengers World world erupts into flames. The Uprising begins!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Avengers World Volume 1: A.I.M.PIRE Point One, épisodes 1 à 5) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 6 à 9, initialement parus en 2014, écrits par Nick Spencer, dessinés et encrés par Marco Chechetto (épisodes 6 & 8) et par Stefano Caselli (épisodes 7 & 9), avec une mise en couleurs d'Andres Mossa. Il comprend également l'épisode Avengers 34.1, initialement paru en 2014, écrit par Al Ewing, dessiné par Dale Keown, encré par Norman Lee, avec une mise en couleurs de Jason Keith.

Grâce au pouvoir de Manifold (Eden Fesi), un trio d'Avengers se téléporte sur l'île de Barbuda, au-dessus de la capitale de l'empire de l'AIM (Advanced Idea Mechanics) : il s'agit de Thor (Odinson), Captain Marvel (Carol Danvers) et Hyperion (Marcus Milton). En son for intérieur, Hyperion pense au fait qu'il ne s'agit pas de son monde, que le sien a été détruit parce qu'il a été incapable d'empêcher sa destruction, parce qu'il avait échoué. Quelques jours auparavant, Thor et lui étaient dans la Terre Sauvage, en train de regarder un dinosaure sur lequel étaient montés plusieurs Alphas, une peuplade dont il s'était déclaré le protecteur. Wolverine (Logan), Black Widow (Natasha Romanova) et Falcon (Sam Wilson) se battent dans les rues de Madripoor, une cité qui se trouve actuellement sur le dos d'un dragon. Ils essayent d'enrayer une émeute généralisée, en vain. Avec l'accord de Black Widow, Falcon décide de prendre de la hauteur pour partir à la recherche de Shang-Chi. Il ne le trouve nulle, mais il finit par repérer une énorme base volante en position stationnaire au-dessus de Madripoor, haut dans le ciel. Il s'y rend et y pénètre sans difficulté. Il est accueilli par un monsieur en costume qui se présente : Xian Zheng, et le Cercle est son vaisseau.

Dans la cité souterraine située sous Velletri en Italie, la bataille fait rage entre les Avengers (Nightmask, Hawkeye, Spider-Woman) contre des créatures surnaturelles, pendant que les morts emmènent Star Brand à bout de bras vers leur maîtresse : Morgan LeFey. Hawkeye est blessé à l'épaule gauche par un monstre, et les Avengers comprennent que le plus sage est de prendre la fuite. Nightmask utilise ses pouvoirs pour couvrir leur fuite. Ils se heurtent vite à une autre équipe de superhéros, menée par Black Knight (Dane Whitman). Elle se compose de Swordwoman Tumult, Sliver Tiger, Mikhail Zamorska (le bébé tueur). Sur l'Helicarrier du SHIELD, l'agent Phil Coulson informe Maria Hill que Jocasta vient de reprendre conscience. Hill contacte Roberto da Costa (Sunspot) et Sam Guthrie (Cannonball), patients à la clinique de Barbuda. Elle leur explique que ses équipes ont pu trouver que l'AIM utilise une technologie venue du futur, envoyée par une base de l'AIM située dans l'avenir. C'est comme ça que l'AIM du temps présent a pu acquérir une technologie inédite et en avance sur son temps de plusieurs décennies. Elle leur annonce leur mission : localiser le portail temporel, et transmettre toutes les informations possibles le concernant.

Comme le lecteur pouvait s'y attendre, Jonathan Hickman a aidé à conceptualiser la dynamique de la série, a supervisé les premiers épisodes, et est retourné se consacrer à plein temps sur ses deux séries Avengers pour les mener jusqu'à Secret Wars (2015/2016, avec Esad Ribic). Nick Spencer continue d'écrire la série, et poursuit l'intrigue débutée dans le premier tome. Il a conservé la structure éclatée initiée par Hickman : un épisode consacré à une petite équipe d'Avengers, ou un personnage différent, dans des endroits également différents. le lecteur se doute bien que les fils narratifs finiront par s'entrecroiser ou se rejoindre, ou se répondre. D'ores et déjà deux équipes d'Avengers se retrouvent sur l'île de l'AIM, mais sans se rejoindre. En entamant l'épisode 6, le lecteur se souvient que dans les épisodes précédents, les auteurs se focalisaient sur un personnage, soit pour le développer du fait qu'il soit récent, soit pour le réintroduire du fait qu'il ne fut guère présent dans l'univers partagé Marvel. Cet épisode 6 suit le même schéma : il se focalise sur Hyperion (Marcus Milton), personnage récent. Même si Hyperion est apparu pour la première fois dans Avengers 69, en 1969, il s'agit ici d'une version très récente, apparue pour la première fois dans Avengers 5 (2013). Nick Spencer le développe en évoquant son échec à éviter la destruction de sa Terre, et son lien avec les alphas, un groupe d'individus ayant évolué à partir du peuple Zebra, suite à l'intervention d'Ex Nihilo. Autant dire que s'il n'a pas lu les séries Avengers de Jonathan Hickman, le lecteur éprouvera bien des difficultés à comprendre à quoi il est fait allusion. Pour autant, le scénariste parvient à faire ressentir l'état d'esprit de Marcus Milton. La narration visuelle de Marco Chechetto apporte une touche romantique dans la déprime de Marcus Milton, renforcée par les teintes sombres d'Andres Mossa, avec quelques clichés visuels, mais une forte sensation de puissance et de mouvements.

Nick Spencer passe ensuite à l'équipe d'Avengers à Madripoor, et se focalise sur un autre personnage (un épisode avait été consacré à Shang-Chi dans le premier tome) : Sam Wilson (Falcon). Il n'essaye pas de le faire évoluer. Par le biais de son monologue intérieur, il brosse son portrait : un superhéros conscient que son niveau de pouvoir n'est pas très élevé par rapport aux autres, et qu'il n'a pas des compétences d'espion comme Black Widow. Il consacre autant de temps à faire avancer l'intrigue et introduit une nouvelle équipe de superhéros (mais pas des Avengers) : Weather Witch, Saber, Vector, Devastator, Monkey King. La narration visuelle de Stefano Caselli est très agréable de bout en bout. Il commence par mettre en avant le plaisir du vol autonome de Sam Wilson dans des case de la largeur de la page, transcrivant bien l'espace qui s'offre à lui. L'intérieur de la base flottante le Cercle présente une technologie et une architecture cohérente pendant toute la séquence. La présentation des nouveaux superhéros se fait dans une phase d'attaque, cinétique à souhait. Marco Chechetto revient pour l'épisode 8 avec des prises de vue et des images toujours aussi dynamiques, ayant gagné en personnalité. le lecteur découvre des cases et des planches sympathiques : Star Brand porté à bout de bras au-dessus d'une foule, un ennemi blessant Hawkeye à l'épaule, Nightmask utilisant ses pouvoirs, Morgan LeFey toujours aussi séduisante, et l'introduction d'une nouvelle équipe de superhéros (Baby Killer, Tumult, Sliver, Tiger, Swordwoman, et un Avenger occasionnel à leur tête). Là encore l'intrigue progresse, et le lecteur sourit en voyant émerger encore une équipe d'Avengers. Il se souvient que le titre de la série est Avengers World, et effectivement il y en a partout. L'épisode 9 change encore de personnages, avec des dessins toujours aussi soignés de Steafano Caselli : une belle expressivité des visages de Roberto da Costa et Sam Guthrie, avec l'entrain de la jeunesse. Une magnifique Jocasta. Un vrai décalage temporel, à la fois pour l'architecture de la cité, à la fois pour les manières peu amènes des citoyens. Sans oublier, une nouvelle équipe de superhéros : Next Avengers, avec 5 nouveaux personnages. Décidemment, c'est bien un monde d'Avengers.

Avec ces 4 épisodes, le lecteur apprécie l'ampleur que prend la série, la découverte de nouveaux superhéros (finalement, ce n'est pas si compliqué que ça d'en inventer), même si l'intrigue générale ne progresse que peu. Les deux dessinateurs sont fortement impliqués dans leur planche, ne donnant pas l'impression d'une pige vite faite pour une série dérivée traitée par-dessus la jambe. La narration visuelle de Stefano Caselli est fluide et percutante, celle Marco Chechetto se cherche un peu pour l'épisode 6, et gagne en personnalité pour l'épisode 8.

Avengers 34.1 - En Californie, à l'extérieur de la ville de Rosemont, un homme conduit tranquillement sa voiture, avec son fils à côté. Ils se font arrêter par un policier car il ne respectait pas la limite autorisée de vitesse. Brendan Doyle prévient son fils qu'il doit fermer les yeux, et il tire à bout portant sur la tête du policier, avec un canon monté sur son bras gauche. Dans un pavillon de banlieue de Rosemont, Hyperion entre dans le salon des époux Morris et explique qu'il est là pour les aider. Il faut un peu de temps pour que les 3 policiers présents acceptent le fait : ils ne peuvent rien contre lui, et Hyperion n'a pas l'air agressif.

Non seulement Jonathan Hickman ouvre des horizons sans limite dans les séries Avengers et New Avengers, Nick Spencer montre aussi qu'il y a des équipes d'Avengers dans tous les recoins, mais en plus l'éditeur Marvel en profite pour développer des personnages secondaires. Il en va ainsi pour Marcus Milton qui a même ensuite bénéficié de sa (très courte) propre série : Hyperion: Daddy Issues (5 épisodes) par Chuck Wending & Nik Virella. Dans le présent épisode, Al Ewing fait des merveilles pour donner une personnalité à Marcus Milton, participant bien sûr de celle de Superman (Hyperion en est un décalque très transparent), mais aussi foncièrement différente car, au sein de l'univers partagé Marvel, Hyperion n'a pas la notoriété de Superman au sein de l'univers partagé DC. Dale Keown confère la majesté et le sérieux seyant à la gravité du personnage, dans une narration claire et posée. le lecteur ne peut que regretter que la (mini)série qui a suivi ne leur ait pas été confiée.
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