L'Hypnotiseur

J'ai lu "L'hypnotiseur" de Lars Kepler, et j'ai trouvé ça bof... On est toujours en Suède, et un crime horrible vient de se produire: les membres d'une même faille ont été sauvagement assassinés à coups de couteau, et seul le garçon a survécu à ses blessures. La soeur ainée étant introuvable, la police fait appel à Erik Bark afin de l'hypnotiser et connaitre l'identité du coupable. le problème, c'est qu'Erik s'est juré de ne plus pratiquer l'hypnose suite à une sale affaire vieille de 10 ans, et que tout cela va vite remonter à la surface... Ne vous y trompez pas, le pitch ci-dessus n'est en fait que la partie émergée de l'intrigue, qui tient la route et vous en haleine, il faut bien le dire. Mais l'écriture n'a rien d'extraordinaire, et je commence un peu à me lasser de ces polars nordiques. Bref, pas mal mais sans surprise.

Il est peut être un peu difficile de commencer ce livre mais dès que l'on est vraiment rentré dedans alors là il est difficile de le lâcher, c'est palpitant, jusqu'à la fin ! Même si le scénario reste assez prévisible pour les grands amateurs de polar.
Attention, pour le début surtout, âmes sensibles s'abstenir, c'est assez gore.

Un bon moment de lecture mais sans plus. Quelques invraisemblances m'ont génée et je ne me suis pas attachée aux personnages.
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Ce roman est un bric-à-brac de tout ce qui est convenu, avec un flic sans charisme, une enquête qui s'ampoule, un policier à la retraite qui fait son come-back, des indices qui s'imbriquent difficilement et une affaire guère passionnante. Avec plus de 600 pages, ce livre est une brique qui passe difficilement. Aurait-il fallu faire plus court ? Je ne sais pas. Il y a surtout de grosses ficelles qui donnent l'impression de vouloir me faire avaler des couleuvres.

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J'ai trouvé ce livre assez bien, mais beaucoup trop long.. le fait que le livre soit divisé en trois parties, dont celle du milieu qui retrace un passé lourd du personnage principal, cela ne m'a pas trop dérangé, contrairement à certains.. Ce qui m'a en revanche dérangé, c'est que j'avais parfois l'impression que l'histoire n'avançait pas assez vite.. Certains passages m'ont laissé indifférent.. Sur la fin, j'avais même l'impression de tourner en rond.. Ce n'était plus du suspens, mais de l'impatience que cela se termine ! Pour finir, j'ai quand même étalé la lecture de ce livre à 2 mois, avec des reprises, des longues pauses, .. Dans le genre polar nordique, j'ai quand même apprécié beaucoup mieux..

Il faut faire preuve d'un petit exercice d'endurance pour entrer dans cette première aventure de l'inspecteur Joona Linna. Quiconque, en voyant le fond noir encadré de rouge si caractéristique de la collection « Actes noirs », aura en tête le souvenir de Millenium, sera sans doute déçu par le manque de dynamisme des cent premières pages. L'impression d'un livre ennuyeux est d'autant plus renforcée que la recherche du réalisme ne semble pas avoir toujours été le souci premier des auteurs. Crédibilité plus que douteuse de certains évènements essentiels à l'intrigue (un adolescent de quinze ans qui survit à une centaine de coups de couteau, et qui, après quelques jours d'hospitalisation parvient à deux reprises à échapper aux forces de l'ordre), émotions fades d'un couple en morceau frappé par la tragédie d'un enlèvement, emploi abusif de la notion de « tueur en série »: tout cela donne à penser que les auteurs ont parfois oublié d'entrer dans la peau de leurs personnages ou dans celle de leurs lecteurs.



Néanmoins, malgré ces défauts, le roman réussit à retenir l'attention de l'amateur de polars. Par-ci par-là, l'histoire sème le trouble, crée l'angoisse, celle-là même que l'on ressent lorsqu'on se retrouve plongé dans une obscurité froide et inquiétante: celle d'une cave où se recroqueville un meurtrier, celle qui recouvre le visage d'un kidnappeur pénétrant dans un appartement où tout le monde dort à poings fermés, celle d'un coffre de voiture renfermant un enfant apeuré, celle, finalement, d'un décembre suédois qui, de son manteau neigeux, étouffe chaque son pour rendre audible l'effondrement d'un espoir réconfortant: le passé n'en finit pas de ne pas finir et malheureusement, « les vieux mystères s'éclairent rarement comme on le souhaiterait. » (p.450)



Il faut peut-être faire preuve d'un petit exercice d'endurance pour entrer dans cette première aventure de l'inspecteur Joona Linna, mais celui qui s'y livre voit sa patience récompensée et trouve dans ce polar, ce que le titre laissait suggérer: « les visions fugitives d'une vie disparue depuis longtemps. » (p.425)

polar, suédois, hypnose

L'intrigue repose sur un suspens assez fort, tellement fort que j'ai bien failli m'endormir dessus...

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