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3,39

sur 747 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un p'tit ‘Maylis' d'avertissement pour de Kerangal sinon à quoi bon opiner du chef si la Micheline est contrariée.
Il s'en est fallu de peu que je décroche. Que je butasse sur une écriture tortueuse et compliquée. Que je fisse moi-même un saut à la plage, sportive, plongeuse et bonne nageuse. Un long démarrage pour une fin abrupte. Discordances : « des baskets qui résonnent sur les rochers », on cherche le sujet, on revient en arrière... qui-dit-quoi-fait-quoi ? Une prosodie en dissonance, une rigidité et un manque d'harmonie qui s'opposent à la toute grande souveraineté du lecteur qui trépigne et s'impatiente pour finalement se caler dans un fauteuil et entrer dans la ronde ; une danse des mots dans un quadrille exigeant. Parce que la trame est bonne et vous emporte sur la ‘plate' cet espace privilégié de la corniche Kennedy pour plongeurs émérites. S'ensuit alors, à titre de prévention, une traque effrénée dont le leitmotiv transmis par les autorités se situe à : « tolérance zéro ». Un objectif risqué qui a bien failli mener à trépas toute cette flamboyante jeunesse. Monsieur le Maire veut contrer de mauvaises statistiques et donne des ordres stricts à son subalterne, le commissaire Sylvestre Opéra. Un chef d'orchestre humaniste qui connaît bien son monde et se heurte à ses propensions, un arrière-goût de sa prime jeunesse...
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Je n'ai vraiment pas compris ce roman, connaissant Marseille, j'avais pourtant envie de le lire. le sujet des sauts dangereux dans la méditerranée par une bande de jeune était pourtant un bon sujet, et le livre aurait pu etre bon en se concentrant sur ce thème. Mais pourquoi ces chapitres sur le commissaire de police au nom de série policière cliché, avec une écriture qui frôle en effet la parodie de roman policier, avec en plus le thème hors sujet de la prostitution des filles de l'Est qui arrivent à Marseille. Cela décrit un peu la face sombre de la ville avec le thème de la misère sociale des jeunes désoeuvrés et de la mafia mais bon.. je n'ai vraiment pas adhéré au style de l'auteur qui utilise trop de vocabulaire recherché et en fait trop, j'ai vraiment eu l'impression d'une écriture presque parodique. J'ai failli abandonner ce livre mais je voulais tout de même connaître l'issue de l'histoire mais cela ne m'a pas semblé abouti.
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Décidement, les romans de Maylis de Kerangal me laissent une drôle d'impression. J'aime plutôt bien mais elle en fait peut-être un peu trop au niveau du style, avec l'accumulation de mots savants qui côtoient des expressions triviales.

Ce petit roman se lit bien, chronique de l'été d'une bande d'ados qui trainent dans une zone potentiellement dangereuse de la côte marseillaise. le commissaire Opéra les surveille, légèrement fasciné, tout en se consacrant à des surveillances de trafic plus mafieux. Jusqu'au moment où les autorités politiques lui demandent de sévir d'appliquer le fameux « tolérance zéro »…

Ce récit du temps qui passe, des petits riens, des amours adolescentes est un roman mineur mais agréable à lire.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Hem Hem… Sentiments ambivalents…
Il y a d'un côté l'histoire, et de l'autre l'écriture.

L'histoire se déroule le temps d'un été. Des ados aiment se retrouver sur la corniche Kennedy et se mettre au défi des « sauts de la mort » depuis les deux plongeoirs. On suit une bande en particulier, avec le leader Eddy, et la petite nouvelle du groupe Suzanne qui n'est pas entrée dans ce groupe par la porte la plus simple. Et puis, pour « surveiller » ces ados, de loin, via ses jumelles, il y a Sylvestre Opéra, un commissaire. Il sait que ces enfantillages peuvent mal finir. Alors il va partir à la traque aux ados. Dans le même temps, il doit aussi s'occuper d'une dangereuse affaire de drogue et de proxénétisme. Quand les deux affaires se lient malgré elles, ça peut vite tourner au drame… Donc l'histoire, elle promet à la base d'être sympa.

Et puis il y a le style d'écriture de l'auteure… Dans ces phrases qui font vingt mètres de long, avec une prédisposition pour mettre en favori ce signe de ponctuation qui permet un léger temps d'arrêt et que l'on nomme, affectueusement, la virgule, (virgule, tiens j'en mets une), -et encore, c'est très souvent entrecoupé de « tirets » - (tirets, là aussi j'en use et abuse), je disais donc que dans ces cool méga top trop longues phrases qui font chacune un paragraphe d'une page pour nous expliquer ce qui se passe à l'instant T de l'histoire, et je précise que même les dialogues ne sont pas identifiés par ces attendus « deux points - à la ligne - ouvrez les guillemets - tirets » mais sont rajoutés tels quels à la suite- et parfois même il faut deviner que c'est du dialogue, mais on a une indication par la suite qui le montre dans les cas où on a des doutes -, donc ces très longues phrases eh bien elles regorgent d'accumulation, de juxtaposition, de vocabulaire parfois grossiers et en tout cas ben on sent bien que l'auteur est ironique et sarcastique dans son récit, ouais, et que du coup ben on s'attache pas vraiment aux personnages, ni aux flics ni aux gosses, rien et que ben du coup, soit on adhère au style soit on n'y adhère pas.

Si la lecture du paragraphe précédent ne vous a pas dérangés, alors vous pouvez lire ce livre ;-)

Moi, je n'ai pas du tout adhéré au style… Pour tout dire, j'ai régulièrement lu en diagonal, ce que je ne fais JAMAIS pour mes lectures-plaisir ! J'ai bien compris que l'auteur a utilisé cette narration dans un but précis, mais quand on n'y est pas préparé, ça surprend et de ce fait, ça peut perturber.
Dommage, sans cela l'histoire aurait pu donner autre chose… D'autant que les thèmes abordés peuvent susciter des questionnements, sur les priorités par exemple, les relations parents-enfants, le danger que représente la drogue, surtout quand des enfants tombent accidentellement sur des sachets…

C'est le premier roman que je lis de cette auteure. Il ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais je lirai avec plaisir « réparer les vivants » qui a été primé et dont j'ai entendu beaucoup de bien.
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Une écriture très spécial, il faut s'habituer... Mais je n'ais pas apprécié ce livre car il avait trop de description à mon goût et j'ai trouvé le style de l'auteur trop déroutant.
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J'avais déjà lu un autre roman de cette autrice, Réparer les vivants, que j'avais bien aimé. C'est pourquoi en tombant sur celui ci en occasion je n'est pas hésité. Hors là, ça ne l'a clairement pas fait;

Heureusement, ce roman est tout petit. Uniquement 180 réelles pages. Et je viens de voir qu'un film a été adapté de ce bouquin. Je pense le regarder afin de me faire une idée de ce qu'il en est car j'ai vraiment du mal à imaginer qu'un film ait pu être adapté de ce roman tant la matière est faible.

Je me suis ennuyé comme pas possible. Il ne se passe strictement rien si ce n'est une bande de jeunes se retrouvant sur la fameuse corniche afin de se faire quelques poussées d'adrénaline en sautant dans l'océan. Non loin de là, un commissaire, pendu à sa paire de jumelle, surveille l'endroit du délit et va tout faire pour que la bande cesse de fréquenter la Corniche Kennedy.

Ni l'histoire, ni la plume ne m'a plu. Les phrases semblent ne jamais s'arrêter. C'est long, lent et ennuyeux. le tout manque de rythme et d'un quelque chose qui tienne le lecteur en haleine ! Cette autrice n'est, je pense, pas faite pour moi. I

Pour terminer, ce petit roman n'a de bon que le fait d'ajouter un nouveau roman lu dans ma collection de livres FOLIO. Sinon, je ne vous conseille pas ce livre.
Lien : https://leslecturesdestan.bl..
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Pas pour moi:
J'ai découvert l'auteure avec "Réparer les vivants " qui m' a plu, j'avais admiré cette belle et touchante écriture.
Mais dans #Corniche Kennedy, ça n' a pas été le cas! Bien que le sujet soit intéressant : des ados 13 à 17 ans, livrés à eux-mêmes. Qui s amusent à des plongeons risqués et à faire tourner en bourrique la sécurité littoral. le quotidien des personnages est détaillé, mais ne m'a pas emporté.
Mais bon, ce n' est que 179 pages, essayez.... :)
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Je n'ai jamais été autant incertain après la lecture d'un roman. En général, soit j'aime et je vais au bout, soit je n'aime pas et je franchis difficilement la page 100.
D'un côté il y a le style de l'auteur, assez peu aisé à lire : pas de sujet dans certaines phrases, des dialogues insérés dans les phrases écrites "au kilomètre"; tout ceci complique la fluidité de lecture et dans certains cas la compréhension. Et puis, sur le fond, il faut avouer également qu'il ne se passe pas grand chose. On observe les jeunes sauter de la Corniche, on observe le commissaire qui observe les jeunes sauter de la Corniche, et de temps à autres on a un petit flirt d'adolescent.
De l'autre, l'auteur réussi parfois des descriptions de paysages, de sentiments et de situations comme j'en avais rarement lu. Certains passages sont de la belle littérature. C'est la seule raison qui m'a permis d'aller au bout du livre. Je ne regrette pas cette lecture, même si j'en attendais beaucoup plus.
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Si j'ai aimé l'histoire, j'ai un peu moins accroché au style, staccato infernal, débit mitraillette, urgence des mots qui déboulent et chamboulent. C'est bien, il y a du bon et du très bon, mais je n'ai pas été renversée, ni rien d'autre (à part un brin agacée que ça aille si vite parfois). J'ai aimé les personnages, tant les "petites crapules" comme Mario, attendrissant, paumé, que le Sylvestre le flic diabétique amoureux d'une pute russe. Mais je crois que j'attendais trop après avoir lu tant de louanges et que je n'ai pas su me mettre au rythme du roman, comprendre l'urgence de vivre de cette jeunesse fougueuse à 100 à l'heure ! Je n'ai pas su lire "l'extrême sensualité" ni eu l'impression que le flic était "un fauve aux abois" (noyé dans la vodka, le fauve !), je n'ai pas vu Suzanne comme une fracture de deux mondes que tout oppose (ou alors dans le dernier chapitre quand elle décide d'aller plus loin que les pseudos caïds)...
Dommage, même si au final, je garde plutôt une impression positive, il m'a semblé qu'il me manquait quelque chose et j'aurais adoré l'adorer !
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bien mais peu d'émotions avec set ouvrage !
j'irais quand même voir l'auteur, puisqu'elle vient a la bibliothèque de lesneven le 28 mai a 20h30, avis au finistériens.
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