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Citations sur Sur la route (448)

Je n'avais rien à offrir à personne que ma propre confusion.
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Les seules gens qui existent pour moi sont les déments, ceux qui ont la démence de vivre, la démence de discourir, la démence d’être sauvés, qui veulent jouir de tout dans un seul instant, ceux qui ne savent pas bâiller ni sortir un lieu commun mais qui brûlent, qui brûlent, pareils aux fabuleux feux jaunes des chandelles romaines explosant comme des poêles à frire à travers les étoiles.
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Je me dis que tous ces instantsnés, nos enfants les regarderaient un jour avec emerveillement, pensant que leurs parents avaient vecus des vies calmes, bien ordonnées, stables comme sur les photos, et qu'ils se lèveraient le matin pour marcher fièrement sur les trottoirs de la vie, sans jamais imaginer la folie déguenillée ni le tumulte de nos vraies vies, de notre vraie nuit, l'enfer que c'était, le cauchemar insensé de la route. Formes pitoyables d'ignorance. 
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Qu'est-ce qu'on éprouve quand on s'éloigne des gens, et qu'on voit leur silhouette diminuer dans la plaine, jusqu'à n'être plus qu'un point qui finit par se dissoudre ? Le monde est trop grand, il nous engloutit sous sa voûte et adios.
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Dean sortit d'autres photos. Je me dis que tous ces instantanés, nos enfants les regarderaient un jour avec émerveillement, pensant que leurs parents avaient vécu des vies bien calmes, bien ordonnées, stables comme sur les photos, et qu'ils se lèveraient le matin pour marcher fièrement sur les trottoirs de la vie, sans jamais imaginer la folie déguenillée ni le tumulte de nos vraies vies, de notre vraie nuit, l'enfer que c'était, le cauchemar insensé de la route.
Page 359 du Folio n°766 (impression mars 2009), traduction Jacques Houbart
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Le sax ténor en chapeau est en train d'exploiter à fond une idée prodigieusement satisfaisante, un riff ascendant et descendant, qui passe d'un "II-ya!" à un "II-di-li-ya !" plus dingue encore.Il lance sa ligne de sax contre le roulement assourdissant des drums auquels le batteur tanne le cuir, un grand Noir brutal au cou de taureau qui ne pense qu'à mettre une raclée à ses tubs crac, rataboum crac.Des clameurs de musique s'élèvent, ça y est, le sax chope la pulse et tout le monde l'a compris.Neal se prend la tête à deux mains dans la foule,une foule en folie.Tout le monde pousse le gars à tenir la pulse, à bien la garder,ça crie, les yeux hagards.
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Dans la baraque, Henri se baladait en short, avec une drôle de casquette de l’armée sur la tête, et Diane avec ses bigoudis, et c’est dans cette tenue qu’ils passaient la semaine à s’engueuler. Jamais entendu autant de prises de bec de toute ma chienne de vie. Mais le samedi soir, ils étaient tout sourires l’un pour l’autre, et ils prenaient leur essor comme un couple d’amoureux hollywoodiens personnifiant la réussite. Henri voulait lancer Diane au cinéma, et moi, il voulait que je devienne scénariste pour les studios. Un grand rêveur.
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Avec ce que Allen Ginsberg appelle " son cœur ouvert",
cet écrivain soumis à tout,
réceptif à l'écoute, comme il se décrit lui-même
produit une œuvre dont la caractéristique la plus frappante
est la capture magique du détail fugace, fascinant, triomphalement vital.
P27
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En avril 1955 parait "Jazz the Beat Génération signée Jean-Louis au lieu de Jack Kerouac.
Ce livre est une reprise d'éléments de "Cody" et de "Sur la route".
Mais "Sur la route", titre définitif au lieu de The Beat Génération est toujours refusé.
Le 4 juillet, juste après leur entrevue à New York, il écrit à Cowley
qu'il est prêt à enjamber le parapet d'un pont.
p55
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Quelqu'un avait incliné le flipper de l'Amérique,
et tous les dingues dégringolaient comme des boules sur Los Angeles
dans l'angle sud-ouest.
J'ai pleuré sur nous tous.
Tristesse de l'Amérique, folie de l'Amérique : sans fond.
P 252
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