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3,73

sur 405 notes
Ce livre a le mérite de réunir deux de mes passions de lecteurs, le roman noir et l'histoire.
Il est normal qu'un jour ou l'autre je franchisse le pas, c'est chose faite avec ce livre.

C'est un livre policier classique avec un détective privé à la Philip Marlowe, un brin cynique et humour à toute épreuve.

Cela en fait déjà un roman passionnant mais jusque-là rien de nouveau par rapport aux héros du même type: Sam Spade, Nestor Burma, Mike Hammer etc...

Le coup de génie de Philip Kerr c'est de l'avoir transposé au milieu des années 30 dans l'Allemagne nazi. Bernard Gunther y côtoie la pègre et les hauts dignitaires du troisième Reich, et l'on ira même jusque dans le sinistre «Dachau». Quelques «légères» invraisemblances parsement cet ouvrage, qui n'altère en rien la qualité de celui-ci.

Un style clair et fluide, cela se lit facilement.

Une idée formidable donc, et un livre qui ne l'est pas moins.
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(Lu en VO)

Avec la parution il y a 18 mois de « Bleu de Prusse », et les excellentes critiques qui avaient suivi, j'avais décidé de m'intéresser aux aventures de Bernie Gunther et d'intégrer celles-ci à ma liste à lire.
Presque 18 mois plus tard, m'y voici enfin, avec ces 1ères aventures du détective berlinois, en 1936, au moment des Jeux Olympiques.

Là encore, les critiques dithyrambiques de la Trilogie berlinoise me laissaient beaucoup espérer de ce volume, mais aussi redouter la déception.

Celle-ci n'a clairement pas été au rendez-vous.
Si la trame de l'intrigue, bien que pas avare en rebondissements, est somme toute assez classique pour un polar, le théâtre historique des aventures de ce cher Bernie est incontestablement original et bien travaillé.
On sent bigrement bien la pesanteur de l'atmosphère du Berlin de l'époque, qui rend cette enquête en milieu contraint passionnante.
On a le plaisir de croiser moult philanthropes de la SS et de la Gestapo, au sommet desquels les impayables Goering et Heydrich... enfin, disons que l'on apprécie bien plus le regard distancié et sarcastique de Gunther sur le régime, ses petites mains et ses caciques.
Cela permet de passer un très agréable moment voire de provoquer des rires, alors que le contexte n'y incite vraiment pas.
Seul le passage à Dachau échappera d'ailleurs au sarcasme de notre enquêteur et parviendra à révulser le lecteur, et laisser un petit goût amer au moment de conclure... mais vivement le prochain volume !
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Premier contact pour moi avec Philip Kerr qui paraît très à son aise dans le Berlin d'avant la seconde guerre. Son héros, le détective Bernie Gunther enquête sur le meurtre d'un couple de la bonne société berlinoise ainsi que sur la disparition d'un collier de grande valeur. Il y aussi des documents de valeur qui ont été volés dans un coffre qui aurait du rester fermée. Hauts dignitaires du nazisme, acteurs et actrices, grands bourgeois ralliés au national-socialisme et victimes dont le sort n'est guère enviable se côtoient dans ce roman adroit à l'humour acéré. Bernie Gunther m'a fait penser à l'inspecteur NIcolas Hoffner dans L'Homme intérieur de Jonathan Rabb, roman à priori mal perçu sur Babelio mais que j'ai aimé.
Difficile de faire la fine bouche devant ce roman bien écrit. Petit bémol cependant : la virtuosité de l'auteur qui nous fait passer des hautes sphères aux bas-fond est parfois un peu trop présente. Malgré tout ce qu'il traverse, la trajectoire de ce privé semble "facile" ( la façon dont il sort de Dachau) alors que l'époque ne devait pas être très propice aux échappatoires...
Je reviens donc sur l'autre roman cité car je l'ai trouvé plus profond et plus complexe...
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Depuis le temps que je voyais ce bouquin passer de mains en mains et chez les lecteurs les plus différents, je me suis dit, ma grande, faut y aller. C'est pas que l'Allemagne nazie me révulse ou quoi, en termes de lectures, c'est juste que, on l'a vu, mon dada c'est la Péninsule ibérique et le roman français. Bref, je me suis lancée. Grand moment de désarroi et de solitude. Il m'a fallu quelques pages (ou dizaines) pour m'immerger dans ce contexte / humour / décor / ambiance qui ne m'inspirait rien de familier. Je n'allais pas condamner ce livre parce qu'il ne se passait pas à Madrid ou à Lisbonne. Mais quand même, le ton est rude, l'humour grinçant, l'environnement hostie, et l'ambiance tendue. Une éclatante définition de l'Allemagne nazie quand on y pense. Faut s'y mettre, et s'y tenir, mais ça vaut le détour. Et il paraît que les deux suivants sont encore meilleurs.
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C'est ma première écoute d'un Audio-livre, je n'ai pas été déçue par l'acteur Julien Chatelet qui a parfaitement adopté le ton approprié à cette lecture, mais j'avoue préférer les bons vieux livres papier, ayant plus de mal à me concentrer sur cette écoute.
Il s'agit du premier tome de la Trilogie berlinoise dont le héros est le détective privé Bernie Gunther. Celui-ci est chargé d'une mission par un homme d'affaires allemand, alors que le nazisme monte en puissance dans le Berlin de 1936.
Esprit libre, Bernie va peu à peu et fort douloureusement réaliser ce qui arrive à son pays. Il ne fait pas bon alors se moquer des brutes qui ont tout pouvoir et il l'apprendra à ses dépends, lui qui sait (parfois lourdement) manier l'ironie.
La description des camps de concentration donne froid dans le dos, le sort réservé aux résistants allemands est déjà peu enviable, alors... le mérite de ce livre est aussi de montrer la vie et le façonnement de la pensée populaire sous le joug nazi, combien il était difficile de résister, même légèrement.
Bernie étant un "homme à femmes", l'auteur ne nous épargne pas les scènes de sexe, les réflexions misogynes (hélas), et, comme son métier est celui d'un détective, la violence est décrite sans concession non plus. J'ai moins apprécié ces côtés obscurs de ce roman policier historique.
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le premier volet de cette trilogie est très réussi. J'ai été en immersion durant toute cette lecture, une enquête très instructive qui se passe dans le Berlin de 1936. Les protagonistes sont Göring , Himmler ou Heydrich ce qui donne une matière historique solide. L'auteur réussit à allier une connaissance historique impressionnante. L'abondance de détails plonge réellement dans le quotidien des Berlinois à cette époque douloureuse. Je me dirige dès à présent sur le deuxième volet!
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L'ayant moi-même pioché à quelqu'un dans le cadre de Pioche dans ma PAL, j'ai eu envie de relire L'Eté de Cristal, 1ere aventure de Bernie Gunther. Une chose est sûre, on peut dire que ça commence sur des chapeaux de roues! Alors qu'un cambriolage entraîne la mort d'un couple dont la fille d'un puissant magnat industriel, Bernie fait face à la montée du nazisme en Allemagne dans les années 30. Nazisme qu'il faut pourtant "atténué" avec la présence des Jeux Olympiques... Dans son enquête, Bernie se retrouve à fréquenter des gangsters comme des hauts personnages du Reich, est témoin de la brutalité des SS et de la misère de la population, à commencer par les Juifs, tombe tour à tour entre les mains de flics corrompus, de la Gestapo pour aboutir au KZ. Le personnage est déjà haut en couleur : sarcastique, insolent à l'égard du régime, séducteur, etc.
Avec beaucoup de talents et pas mal de recherches historiques, Philip Kerr nous dépeint cette Allemagne des années 30. le seul reproche que je peux faire à l'Eté de Cristal, c'est que par endroits on se perd dans certaines démarches de Bernie. Mais la fin est heureusement limpide et surtout on ne sent pas les pages se tourner!

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Philip KERR nous plonge dans le Berlin des années 30 en gravitant plus particulièrement en 1936 autour des Jeux Olympique. Un enquête qui gravite autour du meurtre d'un couple mêlant politique et droit commun. En soi, cette histoire peut potentiellement séduire mais elle est hélas desservie qui veut trop en faire en étalant son érudition relative à l'Allemagne ce cette époque. C'est ainsi que nous sommes par moment noyés dans un inventaire de rues et de descriptions bâtimentaires qui rappellent davantage le guide Michelin que Balzac. Ce que l'on ne peut que regretter car lassant par moment. Pour moi, cet ouvrage est donc, non sans intérêt, mais très loin de mériter le Prix du roman d'aventure.
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Thriller très bien documenté d'un point de vue historique. Premier tome de la série Bernie Günther, il fait séjourner le lecteur dans le Berlin d'avant-guerre, où le héros fait face à la violence ambiante et grandissante avec cynisme et intelligence, mais aussi humour et sensibilité. On aurait (presque) aimé y être.
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« L'Eté de cristal » se déroule en 1936, sur fond de montée du nazisme et des Jeux Olympiques à Berlin où les Nazis essayent de faire bonne figure sur la scène internationale. Il retrace une enquête sur un double meurtre et un vol dans la famille d'un important industriel allemand, Hermann Six… Il se termine sur l'essor du nazisme, et notre enquêteur favori se retrouve dans une position peu enviable.

>> Dans ce 1r roman, j'ai adoré découvrir Berlin en 1936, suivre Bernie, personnage attachant et loufoque dans ses enquêtes et redécouvrir les rouages de l'Allemagne Nazie en plein essor. J'ai moins aimé l'enquête en elle-même et la multitude de noms Allemands qui m'ont perdue.
Lien : https://www.leslecturesdevi...
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Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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