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Une double aventure en forme d'apothéose (si l'on peut dire). Gunther restera comme un personnage particulièrement intéressant (et agaçant).
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J'ai retrouvé avec plaisir Bernie Gunther, égal à lui-même. Philip Kerr mêle adroitement 2 époques.
1956 : Bernie doit fuir pour échapper à la Stasi, poursuivi par un de ses anciens collègues.
Il se remémore alors une enquête sur laquelle ils avaient travaillé de concert en 1939.

La partie la plus intéressante à mon avis est celle de l'enquête en 1939 qui se passe en Bavière peu avant l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie : éclairage très instructif sur l'entourage de Hitler et ces dignitaires nazis.

À lire absolument si vous appréciez l'auteur.
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C'est toujours une magnifique balade historique au sein du peuple allemand que nous propose Philippe Kerr et ce toujours avec cet humour noir de Bernie .. Un régal !!
Malheureusement , Philippe Kerr nous a quitté cette année ; je vais amèrement regretter de ne plus attendre de nouveaux romans .
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Roman coup de poing, dur, implacable, dont on ne peut pas décrocher.
Philip Kerr, c'est une écriture unique et impitoyable. Il arrive pourtant à insérer des réparties drôles dans une histoire loin de l'être. Les personnages sont tous bien écrits, même les pourris arrivent à être vivants et presque humains, et ils sont si nombreux, impossible de deviner la fin.
C'est un auteur sur lequel on peut compter, on n'est jamais déçu. Il faut bien du talent pour décrire le régime nazi sans tomber dans les clichés ni la facilité. On peut approcher de plus près l'horreur de l'époque sans prendre de gants, c'est brut et sans concession, c'est génial.
Enfin moi j'adore ! (au cas où vous ne l'auriez pas compris)
Lien : https://le-jardin-litteraire..
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Les épisodes « Bernhard Gunther » se déclinent à toutes les sauces et sont de plus ou moins composition
Cet ouvrage appartient à la seconde catégorie.
Sans doute la jubilation secrète de voir un opposant au régime nazi côtoyer les pires assassins du régime allemand ; mais on le sait bien la réalité fut toute autre et même GUNTHER joue sa partition pour rester malgré tout en vie…
Roman décevant, une lecture qui n'est pas désagréable en soi malgré une grande pénibilité.

Double histoire : D'une part, Bernie est poursuivi par la Stasi et on suit sa cavale de la Côte d'Azur jusqu'en Allemagne. Par ailleurs, on suit une enquête policière intervenant en 1939 au Nid d'Aigle de Hitler à Bertschesgaden.
On ne comprend pas réellement le lien entre les deux intrigues, sauf la présence du passé encore présent en 1956, mais bon...

L'auteur est enfermé dans un cercle, qui au départ pouvait être jubilatoire, mais l'accumulation de romans fait que l'on tourne en rond et que cela devient lassant, rébarbatif, et de moins en moins plaisant.
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Avec ce 'Bleu de PrussePhilip Kerr nous propose pour son dernier roman deux histoires parallèles à 17 ans de distance .
La première se situe en 1956 : alors que Bernie Gunther travaille dans un hôtel de la Riviera et qu'alors que l'hiver approche , que les établissements ferment tous leurs portes le temps de la pause hivernale , il se fait mettre le grappin dessus par la STASI , les services secrets Est allemands.
Le camarade général Mielke lui met un marché en main qui doit l'emmener à Londres pour tuer une de ses anciennes connaissances. Mais Bernie n'a qu'une idée en tête : fausser compagnie dès que possible aux agents de la Stasi au péril de sa vie , quitte à les avoir à ses basques et notamment son ancien collaborateur Friedrich Korsch , pendant toute la durée de sa cavale improvisée .
Dix sept ans plus tôt c'est aussi en la compagnie de l'inspecteur Korsch que Bernie Gunther se retrouve à Berchtesgaden, le fief bavarois du Führer , à la demande du général Heydrich pour enquêter sur la mort d'un architecte .
Il va alors faire connaissance avec celui qui règne tel un despote sur la résidence d'Hitler : Martin Bormann, son secrétaire particulier, qui lui donne une semaine - avant la fête qui sera organisée pour l'anniversaire du Führer - pour découvrir le coupable .
L'enquête qu'il mène dans cette région montagneuse de l'Allemagne , proche de l'Autriche , va lui faire découvrir les moyens considérables mis en oeuvre par les nazis pour façonner cette région à leur manière et réserver les plus beaux endroits aux apparatchiks du régime quitte à mécontenter les habitants du cru . Ces investigations vont également mettre en lumière un trafic de haute volée parfaitement huilé dont les protagonistes souhaitent garder jalousement le secret quitte à jeter quelques peaux de bananes sur la route de Bernie Gunther .
Comme à son habitude l'auteur écossais nous embarque pour des histoires totalement captivantes de réalisme grâce de nombreux détails fruits de recherches minutieuses . La structure du récit est habilement construite mettant en perspective permanente les deux épisodes dont les dénouements respectifs se combinent à merveille tout en maintenant le suspens final .
En bonus cet humour noir décapant que je regrette déjà .
Du grand art .
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Ici l'auteur nous raconte deux histoires à deux époques différentes à savoir: avant l'invasion de la Pologne par l'Allemagne en 1939 et l'après-guerre de 1956.

On passe constamment d'une époque à l'autre et ses passages sont parfaitement maîtrisés. le lien entre les époques n'apparaît qu'au moment du dénouement.

Ce que j'aime beaucoup, c'est que l'auteur réussit à nous donner une vision historique. Il me semble que rien n'est laissé au hasard et que Kerr s'appuie sur des faits solidement documentés .
C'est un roman qui se lit avec fascination. Les nombreux rebondissements et la construction narrative de l'intrigue rendent ce roman haletant. En fait nous sommes tenus constamment en haleine.

Par chance et grâce au ton férocement cynique de son héros Bernie Gunther, personnage mordant et attachant, Kerr nous permet de souffler un peu!

La qualité de l'écriture, la précision jusque dans les moindres détails donnent une impression de véracité rare dans un roman policier.

Je crois sincèrement que c'est un des polars les plus accomplis de Kerr. Maintenant décédé. Je suis convaincu qu'il va nous manquer.
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Je ne suis pas une grande lectrice de romans policiers, et celui-ci était mon premier de Philip Kerr. Je n'ai pas été déçue! Quel excellent roman. On suit l'agent Gunther mener une enquête qui se déroule en 1939 et en parallèle à celle-ci, on suit les tribulations de ce dernier qui tente de s'échapper de ses ravisseurs en 1956. Comme on peut s'en douter, ces 2 événements vont finir par se recouper. Ce roman m'a tenue en haleine du début à la fin. L'aspect historique du roman n'est pas à négliger: on en apprend beaucoup sur le fonctionnement du régime nazi en suivant l'inspecteur Gunther mener son enquête parmi la garde rapprochée du Fuhrer. J'ai bien aimé que l'auteur nous indique à la fin du roman ce qu'il était advenu de ces protagonistes. La fuite qui se déroule en 1956 aborde également brièvement le fonctionnement de la police dans l'Allemagne de l'Est. Dommage que Philip Kerr soit décédé si tôt. Par chance, il nous a légué plusieurs livres.
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Berchtesgaden, avril 1939. Un ingénieur est abattu d'une balle en pleine tête sur la terrasse du Berghof, le nid d'aigle d'Hitler, alors que ce dernier doit arriver quelques jours plus tard pour fêter ses 50 ans. Bernie Gunther est missionné par Heydrich pour débusquer l'assassin et vite : il faut veiller à la sécurité du Führer qui doit rester dans l'ignorance de ce qui s'est passé dans son refuge.





A la suite du héros, le lecteur pénètre au coeur du cercle rapproché d'Hitler. Derrière la vitrine médiatisée, on découvre une vaste opération immobilière : les habitants des résidences proches du Berghof ont été expropriés, leurs demeures rasées pour dégager la vue ou cédées à bas prix aux cadres du régime. En l'absence du maître des lieux les travaux d'aménagement battent leur plein. Des ouvriers sont recrutés dans toute la région et travaillent sous métamphétamines pour soutenir des cadences infernales. Tout cela génère de nombreux trafics que Bernie Gunther va mettre au jour en avançant dans son enquête. Sa vie est alors menacée car certains sont prêts à tout quand il s'agit de protéger leurs magouilles lucratives.

J'ai trouvé très intéressant ce que j'ai appris ici et que je n'imaginais pas. La thèse de l'auteur c'est que de nombreux proches du Führer sont des corrompus sans scrupules qui ont vu dans l'adhésion au nazisme un moyen de parvenir. Parmi eux, quelques "idéalistes", aveuglés par leur adoration pour le chef, qui refusent de voir la vérité. Je suis assez déconcertée par une femme comme Gerdy Troost, qu'on nous présente comme intelligente et qui a réussi à s'illusionner jusqu'à la fin.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Nous sommes quelques semaines après « Les pièges de l'exil », en octobre 1956 toujours au cap Ferrat. La Stasi vient chercher notre sarcastique héros Bernie Gunther pour l'obliger à assassiner une espionne qu'il avait aimé puis détesté lors de ses dernières aventures. Encore une fois, nous sommes renvoyés chez les nazis, en avril 1939 pour une enquête policière dans le nid d'aigle d'Hitler. Autant dire que Bernie va marcher sur des oeufs. Mais il ne devra pas les casser car le Furher adore les oiseaux.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

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