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1er octobre 1956, le général Mielke second de la Stasi sous fausse invitation parvient à faire venir à sa table de la Riviera le kommissar Bernie Gunther. Il intime à Gunther de se rendre à londres pour éliminer un agent double seule survivante avec Gunther d'une précédente affaire. Lors du voyage vers Paris Gunther parvient à échapper au groupe de la Stasi mené par l'ex-inspecteur Koch. Poursuivi par les sbires de Mielke et traqué par la police française pour le meurtre du contrôleur qu'a éliminé Koch pour avoir l'aide des forces de l'ordre françaises.

Le récit principal porte sur une enquête menée en 1939 par Gunther aidé par l'inspecteur Koch. Suite à l'assassinat d'un ingénieur travaillant pour Borman le secrétaire du furher sur le balcon du nid d'aigle de Berchtesgaden Gunther est envoyé par le général Heyrich. Il n'a que quelques jours pour trouver l'assassin Hitler étant attendu pour fêter ses 50 ans.

Une enquête très bien maîtrisée dans un contexte particulier car rien ne doit parvenir aux oreilles d'Hitler.

L'atmosphère oppressante qui englobe l'enquête est elle aussi bien rendue.

Des personnages fort intéressants à suivre dans une période politique où tout est permis pour les fidèles du furher.

Un excellent policier historique qui se déroule à l'aube de la seconde guerre mondiale.

Lien : http://imaginaire-chronique...
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J'avais vraiment aimé la Trilogie Berlinoise de Philip Kerr. Se plonger dans Bleu de Prusse a été un grand plaisir également. 1939, Berchtesgaden, la résidence du chancelier, le fameux nid d'aigle au creux des Alpes Bavaroises, Bernie Gunther, un privé au coeur du Troisième Reich, juste avant la déflagration. Un dignitaire nazi est abattu au Berghof, où Hitler est attendu prochainement. Vous avez sûrement vu ce document où on le voit face aux Alpes et jouant avec un chien. A propos il aimait aussi Wagner. Curieusement personne n'en veut aux montagnes ni aux chiens. Pour Richard Wagner c'est un peu plus délicat. Revenons à notre intrigue policière dans le panier de crabes bavarois.

Gunther, on le sait, n'a aucune sympathie pour ces gens là. Bon, il compose bien quelquefois, la vie n'étant pas si facile. L'enquête sera donc longue, difficile, parsemée d'autres morts violentes, au coeur de cette Bavière d'où les cris qui s'échappent n'ont rien de la tyrolienne champêtre. Dans l'organigramme très touffu du parti j'avoue que l'on s'y perd un peu. On saisit parfaitement par contre le côté méphitique de l'idéologie et notamment l'hallucinante vénalité de ces types dont l'un croit toujours berner l'autre. Ainsi que le rôle souvent négligé de la toxicomanie de beaucoup d'entre eux. Amphétamine et mieux à tous les étages.

Les livres de Philip Kerr recèlent toujours un flegme et un humour qui persiste même au ceur des horreurs national-socialistes. C'est qu'en fait il fait bien ressortir les vanités criminelles et les penchants ridicules de ces responsables, surtout en cette Bavière d'opérette, si ce n'est que ce ridicule là a donné le pire de l'humanité. Bernie Gunther n'est pas un moraliste. Il lui faut bien parfois s'accommoder, un peu, histoire, par exemple, de sauver sa peau. Mais c'est un type pas mal, Gunther, fréquentable en une époque où c'est pas simple. L'histoire est racontée en aller et retours dans le temps, Bernie étant aux prises avec la sympathique Stasi en 1956. Pas facile non plus.

(Au sujet de Rudolf Hess). La plupart des gens que je connaissais pensaient que Hitler aimait l'avoir près de lui afin de paraître un peu plus normal.Mais Lon Chaney lui-même aurait eu l'air normal à côté de Rudolf Hess et son monosourcil, ses yeux de fantôme de l'Opéra et son crâne digne de la créature de Frankenstein.

Merci à mon amie Val (La Jument Verte) car j'ai gagné ce livre à son jeu littéraire hivernal. Hello Val. Wie gehts?
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Un des meilleurs si ce n'est le meilleur écrit par Philip Kerr. Il vont nous manquer, Bernie et Philip.
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Ultime enquête de Bernie Gunther sous la plume du défunt Philip Kerr, cet opus ne déçoit pas. Au contraire, j'ai l'impression d'avoir lu le meilleur tome du cycle berlinois. Peut-être est-ce dû à l'inéluctable fin du détective le plus humain et cynique à avoir exister dans la littérature ou bien serait-ce plutôt dû au fait d'une tristesse de savoir son auteur disparu... Peu importe, Gunther, plus vivant et sarcastique que jamais nous entraîne cette fois-ci en avril 1939 dans les Alpes bavaroises, sur l'Obersalzberg, domaine privilégié d'Adolf Hitler où un meurtre a été commis sur la terrasse du Berghof. Dépêché par Reinhard Heydrich, Bernie aura fort à faire avec l'entourage corrompu du chancelier allemand afin de résoudre l'enquête qui doit impérativement l'être avant l'arrivée de Hitler pour son anniversaire. Le récit principal alterne avec un épisode d'octobre 1956 durant lequel Gunther tente d'échapper à la Stasi, police secrète implacable de la RDA. Un roman policier et historique de grande envergure, peuplé des réels protagonistes de l'époque nazie, plus vrais que nature, grâce à la puissance évocatrice de l'écriture de Philip Kerr.
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Je n'avais jamais lu de polar semblable. Bleu de Prusse fait partie des enquêtes du Komissar Bernie Gunther dans un environnement hostile, en effet l'action se déroule en 1939 dans le nid d'aigle du fuhrer et parallèlement en 1956 en France et en Allemagne. J'étais persuadé que l'auteur était allemand tant sa connaissance des personnages constituant l'entourage de Hitler est grande. Il réussit le tour de force de diligenter une enquête dans ce haut lieu du nazisme et de nous familiariser avec de nombreux personnages tous plus dangereux les uns que les autres. le héros "Bernie", excellent policier présente un caractère atypique, cynique et insolent qui le rend rapidement sympathique. J'ai hâte de lire les autres livre de Philippe KERR, homme de lettres "britannique" récemment décédé.
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Je connaissais le nom de l'auteur pour sa fameuse trilogie berlinoise que je n'ai toujours pas lue (je crois qu'il fait un peu plus de 1000 pages en poche). Celui-là fait 610 pages. Absolument passionnantes, les pages : il y a deux histoires en parallèle.
L'action commence en 1956, l'ex-commissaire Bernie Gunther est employé dans un grand hôtel à Nice. Dans cette introduction il mentionne d'anciennes enquêtes,  et je me suis dit que c'était une mauvaise idée de lire ce livre sans avoir lu les précédents et puis après quelques chapitres cette impression a disparu : On peut réellement lire ce livre sans connaître les enquêtes déjà parues.

Bernie Gunther commence alors une cavale à travers la France pour échapper aux sbires de la Stasi qui sont à ses trousses. Parmi ses poursuivants se trouve son ancien adjoint ce qui lui fait se remémorer une enquête réalisée en 1939 :
Pour les trois quarts du livre l'histoire se passe donc en 1939, en avril, à Berchtesgaden et à Berlin : un meurtre d'un ingénieur civil a été commis sur la terrasse de la résidence d'Hitler (en son absence). Heydrich demande à Bernie Gunther de découvrir le coupable en moins d'une semaine ; Hitler devant venir passer quelques jours dans son nid d'aigle. C'est donc une course contre la montre qui s'engage avec pléthore de suspects, de méchants, de fausses pistes, de coups de feus et de menteurs.
L'intrigue est haletante et le personnage de Bernie est un des rares personnages à avoir le sens de l'humour et aussi une honnêteté sans faille.

La guerre semble inéluctable pour tout le monde et on assiste aux différentes réactions (majoritairement des personnes qui souhaitent cette guerre)

De temps en temps, on retrouve Bernie Gunther en 1956, ce qui nous montre le chemin parcouru et les relations franco allemandes, une dizaine d'années après la fin de la guerre...

Finalement le "bleu de Prusse" du titre a deux significations une en 1939 et une en 1956, significations que je vous laisse découvrir (pour ma part je file regarder combien il existe d'enquêtes de Bernie Gunther...)
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Série Bernie Gunther 12/14

Ce pavé (672 pages) dans la mare croupie du nazisme est un roman très réussi de Philip Kerr, le douxieme de la série, un de ses derniers avant sa mort. Ce qui fait que le personnage de Bernie Gunther, inspecteur de la police criminelle (kripo) de Berlin a toute l'épaisseur, le talent, l'humour, la maturité et l'ironie d'un "héros littéraire". On se régale donc dans cette enquête au contexte particulier : nous sommes en 1939, un peu avant l'invasion de la Pologne et la déclaration de guerre totale des nazis au monde, Hitler va fêter ses cinquante ans au Berghof mais un meurtre a été commis dans son nid d'aigle, le Berghof (donc) à Berchtesgaden. Et cela est inconcevable dans "le territoire d'Hitler", cette zone hyper confidentielle et sécurisée au coeur de la montagne où le Furher prend ses décisions (plus qu'à Berlin, qu'il déteste), entouré de ses généraux, confidents les plus proches. le régime nazi serait la risée du monde si cela s'ebruitait... Et surtout la sécurité du dictateur est menacée...
Il faut faire place nette avant l'arrivée d'Hitler au Berghof !
Alors, le dangereux général Heydrich engage Bernie Gunther pour enquêter et débusquer l'assassin et surtout comprendre ce qui se passe au Berghof, dont la construction et l'aménagement est confiée à Martin Bormann, secrétaire d'Hitler et véritable tyran. Heydrich le déteste et veut le faire tomber. Comme toujours, dans les romans de cette série de Philip Kerr, on côtoie de près les monstres du régime nazi, Heydrich, Rattenhuber, le docteur Karl Brandt (responsable du programme Action T4 - extermination de 70000 handicapés, fous, faibles), Boorman, Hess, ici Gerdy Troost confidente d'Hitler : Hitler les met en concurrence, mais chacun y trouve son compte et nourrit son compte en banque : brutalité, coup bas, corruption, opportunisme, activités illégales, expropriation, on découvre les dessous d'un régime sous Pervitine (amphétamines qui empêche la fatigue) déjà loin de la droiture exigé par Hitler (qui s'enrichit au passage des droits de son livre "mein Kampf").
Dans ce huis clos, isolé de tout, Bernie (ex social démocrate et donc ennemi des nazis) navigue en eau trouble entre le marteau (Heydrich) et l'enclume(Bormann).
C'est intéressant historiquement, car on voit la folie dépensière du régime nazi et le traitement sous pression des ouvriers qui travaillent pour eux, ainsi que la violence viscérale, "génétique" du régime nazi depuis la naissance du parti.
La verve littéraire de Philip Kerr, documentée, moqueuse, pleine d'humour rend cette enquête passionnante, riche en rebondissements.
Il y a comme souvent, dans ses romans, deux temporalités, ici 1939 avant la guerre ou Bernie mène l'enquête au Berghof et en 1956, après guerre, où il doit lutter (encore) pour échapper à une exécution par la Stasi. Bernie retrouve ici de vieilles connaissances de 1939) passées à la Stasi, (service de renseignement de la RDA)... Dont les méthodes n'ont rien à envier à la Gestapo...
Si c'est un des ses derniers romans, il peut se lire plutôt en début de série après la "trilogie berlinoise".
Et je le recommande comme un des ses meilleurs opus de la série Bernie Gunther !
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Dans les romans de Philip Kerr où il met en scène des personnages historiques, on se demande toujours comment il va s'en sortir - tout en faisant jouer à ceux-ci de rôles d'importance, même s'ils ne sont pas forcément au premier plan dans l'intrigue policière - pour retomber sur ses pieds et respecter la vérité historique.
C'est le cas dans cet opus.
Ces deux histoires parallèles (qui se déroulent 1939 et en 1956) ne se rejoignent qu'en fin de parcours et cela semble bien artificiel ; on se doutait bien que certains membres de la Stasi avait à voir, soit dans leur passé, soit dans leur idéologie, avec le nazisme.
L'essentiel est bien l'enquête de 1939 et ce mélange d'époques alourdit le roman.
L'humour habituel est toujours là et toujours d'aussi mauvais goût.
Reste une lecture cependant passionnante, ne serait que par les échos qu'elle provoque avec le monde d'aujourd'hui dans la relation avec le mensonge.
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Une excellente lecture !

C'est une excellente lecture, un super thriller historique. J'étais à fond dedans, je l'ai dévoré. L'auteur est extrêmement bien renseigné sur le Troisième Reich, le parti nazi et les tensions politiques qui animent les dirigeants importants tels Heydrich et Martin Bormann. J'y ai découvert des figures que je ne connaissais pas comme Bormann qui a pourtant un rôle important dans le Troisième Reich. Les interactions entre les différents personnages et leurs influences, tout y est très bien décrit. C'est complet et sans lourdeur.

Une enquête chronométrée !

L'inspecteur Gunther est choisi pour enquêter sur un meurtre sensible qui a eu lieu en Bavière au Berghof dans la résidence secondaire d'Hitler. Ce lieu censé être aussi protégé qu'un bunker. Martin Bormann et les témoins semblent croire à un accident de chasse. Un accident ou un meurtre ? Seulement, Gunther devra faire preuve de discrétion à cause du lieu du meurtre, le balcon d'Hitler. Si jamais cela se savait, il pourrait y avoir des répercussions sur Martin Bormann, le Berghof et la Bavière : son économie et tous les projets d'Hitler en construction dans cette vallée. Cela va sans dire que le courroux d'Hitler serait terrible.

L'inspecteur Gunther doit résoudre cette affaire avant l'anniversaire d'Hitler, le 20 Avril. Il n'a donc qu'une semaine pour résoudre l'enquête. La pression et la sensation d'urgence sont comme une épée de Damoclès sur le cou de l'inspecteur.

Une histoire en deux temps !

La.e Lectrice.eur suit également l'inspecteur Gunther en 1956 quand il tombe dans un guet-apens de la Stasi. Il réussit à les semer. Mais la Stasi n'est pas prête à laisser tomber. Réussira-t-il à leur échapper ?
En deux temps mais non sans raison !?

Entre Jason Bourne, Miss Marple et Columbo !

L'enquêteur Bernie Gunther m'a conquise tout de suite. C'est un ancien du parti national socialiste, et un enquêteur d'exception, et heureusement, car c'est pour ses talents que le Général des SS, Heydrich, le garde sous la main et ne le fait pas fusiller pour ses idées socialistes et ses prises de positions sur les Juifs. Il ne se gêne pas pour les exprimer avec ironie, sarcasme et piquant. J'ai vraiment accroché à son humour, j'ai ri plusieurs fois et même lu quelques répliques à ma famille. En plus, d'avoir de l'humour, il est pointilleux comme Miss Marple, il cache bien son jeux comme Columbo et c'est un homme d'action comme Jason Bourne. Bref, j'adore ce personnage.

Les autres personnages secondaires ne font que passer ou sont des personnages historiques du parti nazi. du coup difficile d'avoir des atomes crochus avec eux. Cela ne les empêche pas d'être complets et de créer chez la.e lectrice.eur de l'antipathie pour leur personne et leurs idées.

Un fond historique riche et une belle plume!

L'auteur a un style fluide simple et qui nous met tout de suite dans l'ambiance : la sensation d'avoir un bâton de dynamite dans la main. Pour quelqu'un comme Gunther devoir côtoyer les hauts dirigeants du parti nazi c'est un peu explosif. D'ailleurs, je ne sais pas si un tel inspecteur aurait pu exister dans la vie réelle. Il se serait sans doute fait fusiller à moins d'avoir un élément de pression. C'est un peu la seule chose qui me manquait mais comme je n'ai pas lu les tomes précédents difficiles de juger. Mais dans tous les cas, l'idée m'a beaucoup plu d'autant plus que l'auteur a l'air de maîtriser son sujet d'un point de vue historique notamment du point de vue des personnages historiques importants mais aussi du lieu “le Berghof”. C'est enrichissant.

Petit hic !

Eh oui, il y a un petit hic. La fin m'a paru un peu longue, surtout que l'enquête est résolue 100 pages avant la fin du roman. C'est vrai que dans ces 100 dernières pages quelques détails sont réglés concernant des éléments de l'enquête. L'auteur est pointilleux mais 100 pages c'est peut-être beaucoup. Elles auraient pu être réduites au deux tiers.

En résumé : C'est une excellente lecture avec une enquête prenante et enrichissante d'un point de vue historique le tout accompagné d'un personnage principal atypique, piquant et mordant. Que demander de plus!
Lien : https://lesparaversdemillina..
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La disparition récente de Philip Kerr renforce l'attention portée à « Bleu de Prusse » : le lecteur aborde le dernier épisode (publié) des enquêtes de Bernie Gunther. Ce treizième volume mêle deux histoires très mouvementées. La première prend son envol sur la côte d'Azur en 1956. La guerre froide a développé les actions des espions et l'élimination des opposants. le policier y retrouve son ancien collaborateur, Friedrich Korsch, qui officie pour la Stasi, la police politique de la RDA. Bernie Gunther doit empoisonner une ex-maîtresse sous peine d'être lui-même tué. Une course poursuite s'engage avec la Stasi.
La seconde se situe en Bavière au Berghof, en 1939, le Führer va y fêter ses cinquante ans. Heydrich, chef-adjoint de la gestapo, impose à Bernie Gunther, reconverti en détective privé, de trouver l'assassin d'un ingénieur qui travaillait à construire la résidence secondaire d'Adolf Hitler sur l'Obersalzberg. le policier est plongé dans un panier de crabes où les dirigeants nazis déploient sans scrupules leur zèle à confisquer les maisons, profitant des immenses travaux en cours pour taxer et s'approprier les biens et l'argent…Les luttes pour le pouvoir favorisent les déportations, les disparitions. La prévarication ne connait pas de limites, l'autorité permet tous les trafics. Les rancunes sont tenaces, les puissants assurent leurs arrières et craignent leurs voisins. le « nid d'aigle » du führer est un nid de coucous, tout est permis pour pousser les rivaux hors « du pot de miel ».
La verve de Bernie Gunther, antinazi au service des nazis (et les plus puissants), permet de savourer l'esprit d'à propos et de répartie du policier. Sa franchise lui joue des tours mais le positionne dans le rôle de trouble-fête .Il ne se plie pas aux injonctions locales qui imposent silence et soumission.
Le lecteur ressent le plaisir de l'auteur, écrivain écossais, à placer dans la bouche du policier allemand ses réflexions acerbes sur les français et leurs comportements .
Les deux histoires mêlées, qui alternent dans leurs péripéties, permettent de tenir un rythme au déploiement des enquêtes. Toutefois, quelques longueurs apparaissent, renforcées par un style un peu inégal.
Au final, un roman captivant pour cette enquête au coeur du pouvoir nazi menée par une personnalité indépendante dans un univers redoutable.

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Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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