AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 604 notes
5
31 avis
4
33 avis
3
10 avis
2
2 avis
1
0 avis
C'est une enquête sur les criminels de guerre cachés en 1949 dans Munich. Cette traque aux anciens nazis est menée par un ancien de la SS, Bernhard Gunther.

L'auteur dresse de saisissants portraits de criminels de guerre fardés en honnêtes citoyens.

Nous sommes plongés dans la ville de Munich en pleine reconstruction.

Philipp Kerr décrit la culpabilité allemande.
Commenter  J’apprécie          40
Quatrième tome de la saga, nous sommes en 1949, la période est très difficile pour notre détective.
Dans la continuité de la série, ce livre est très réussi.
J'ai beaucoup aimé la description de cette période plus que trouble, du côté des « perdants »
(Occupation, reconstruction, corruption, fuite de nazis, vengeances...
Sans dévoiler l'intrigue, les thème abordés sont intéressants, et le récit est toujours aussi bien mené par l'auteur. Ce tome est plus un « thriller » qu'un policier, si vous avez lu la trilogie berlinoise, lancez vous sans hésitations dans ce quatrième volet !
Commenter  J’apprécie          101
Un an après avoir lu la trilogie berlinoise, je m'attaque au tome suivant. 4 ans ont passé depuis la chute des nazis et les Alliés occupent l'Allemagne : l'auteur met en lumière l'ambivalence de la situation à l'aide d'une intrigue que j'ai trouvée particulièrement alambiquée
Commenter  J’apprécie          00
Dans ce roman, nous retrouvons Bernie Gunther que l'on avait déjà suivi dans "La trilogie berlinoise".

Nous sommes après la Seconde Guerre Mondiale. Bernie est détective privé. Il doit surmonter de terribles épreuves, comme le décès de sa femme.

Pour cela, il se plonge corps et âme dans le travail et va venir en aide à une femme qui recherche son mari.

Mais, les choses ne vont pas être simples. Bernie va tomber dans un véritable guet-apens. Les choses vont très vite se retourner contre lui. Il va devoir batailler pour se sortir de cette situation...


Mon avis

J'ai beaucoup aimé retrouver le personnage de Bernie Gunther. 

Nous n'avons pas le temps de nous ennuyer durant l'histoire qui est pleine de rebondissements.

Gunther est quand-même un détective à part. Ces enquêtes sont menées parfois de drôles de façon ! 

Par contre, je n'ai pas compris le début du roman. Pourquoi cet événement est présent à ce moment là. Une petite référence y est seulement faite à la fin.

J'ai tout de même beaucoup aimé et passé un très bon moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          41
J'aime bien la saga de Bernie Gunther, mais lire ces aventures, qui se passent à l'époque de la Deuxième Guerre mondiale, me demande une certaine disposition psychologique.

L'action du prologue se passe en 1937, à l'époque où les Juifs européens étaient encouragés à immigrer vers la Palestine qui sera éventuellement renommée Israël. le reste du roman se déroule en 1949, à la fin de la guerre. Bernie Gunther n'est pas au meilleur de sa forme : le décès de son épouse, la crainte que son passé de SS lui cause de sérieux ennuis ainsi que le poids de ses souvenirs et de sa conscience lui ont fait baisser, bien malgré lui, sa garde. À une époque où les criminels de guerre cherchaient par tous les moyens à éviter d'être punis pour leurs actes, Bernie se retrouve impliqué dans une machination qui le dépasse.

Philip Kerr a un talent indéniable pour faire cohabiter faits historiques avérés et fiction. N'étant pas férue de politique ni de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, j'ai lu ce roman, accompagnée de mon fidèle ami Google. En plus de pouvoir apprécier l'humour particulier de Bernie, la lecture de ce quatrième tome m'a permis de parfaire mes connaissances tant sur le conflit israélo-palestinien que sur l'Après-guerre.

Personnellement, il s'agit du tome que j'ai le plus apprécié et qui m'a permis de saisir toute l'ampleur du talent de l'auteur. Il est maintenant fort possible que je lise les quatorze tomes de la série consacrée à Bernie.
Commenter  J’apprécie          90
« C'était un temps déraisonnable/On avait mis les morts à table/On faisait des châteaux de sable/ On prenait les loups pour des chiens » Ces vers d'Aragon décrivent assez bien cette Allemagne de 1949 où pendant que s'ébauche la RFA , réseaux catholiques, espionnage américain,vengeurs juifs traquent ou aident les anciens nazis , pour les exécuter ,les exfiltrer vers l'Amérique du sud ou les laboratoires US . Bernie Gunther redevenu détective privé va se trouver englué dans cette toile d'araignée à son corps défendant au risque d'y laisser sa peau. Un roman bien construit ,très sombre (comme l'époque) où il y a peu de personnages positifs et qui s'appuie sur des faits réels (entre autre le jeu peu reluisant de l'église catholique et de la CIA ).
Commenter  J’apprécie          81
L'intérêt de cette série réside dans le décalage créé par le point de vue de l'autre côté, vu que le personnage que l'on suit est un ancien SS mais dont les opinions ne rejoignent tout de même pas l'idéologie nazi. Cependant la lenteur et la lourdeur de l'intrigue ne m'a pas plus emballé que la trilogie berlinoise que j'avais déjà eu du mal à terminer. Quant aux aventures de Bernie Gunther, cela tourne ne rond, c'est un peu toujours la même chose. Un intérêt historique certain, mais alourdi par un style qui ne me convainc pas.
Commenter  J’apprécie          70
Le prologue est sur 50 pages et les 100 pages suivantes n'apportent pas grand chose à l'intrigue. Ça manque de rythme. C'est trop long. On comprend l'intérêt du prologue uniquement à la fin.
Concernant Bernie, j'ai pas accroché du tout avec ce personnage, il est détective privé mais ne se pose pas de questions. Il rencontre une personne qui appelle sa cliente d'une façon différente de celle dont elle se présente, il se fait juste la remarque mais n'approfondit pas. Bref...
Le seul point positif du livre, c'est le côté historique. C'est rare de trouver des romans dont l'histoire se situe post Deuxième Guerre Mondiale en Allemagne. J'ai grandit avec les séries américaines et l'image qu'elles diffusaient que l'occupation était « idyllique ».
Commenter  J’apprécie          20
Voici la quatrième aventure de Bernie Gunther et je ne m'en lasse pas. le récit se déroule en 1949 dans l'Allemagne et l'Autriche occupées par les Alliés. La chasse aux nazies n'est pas terminée et Bernie traîne son passé au sein de la SS comme un fardeau. Il retrouve son métier de détective. Occupation lucrative dans un pays où les portés disparus sont nombreux depuis la fin de la guerre. Une femme au charme intriguant va lui demander de retrouver son mari nazi. Bernie Gunther met alors le doigt dans un engrenage qui va vite le dépasser. Philip Kerr excelle à nouveau à insérer subtilement sa fiction dans L Histoire.
Commenter  J’apprécie          210
A travers une histoire policière bien trouvée, l'auteur nous fait ressentir l'ambiance particulière en Allemagne au sortir de la seconde guerre mondiale.
En 1949, l'Allemagne et l'Autriche sont toujours sous forte domination et contrainte des alliés, ces derniers voulant traduire un maximum de criminels de guerre au tribunal, alors que les locaux voudraient oublier, tourner la page, et même pardonner ces criminels, les actes ayant été commis dans des circonstances assez particulières...

C'est sur ce fonds historique que Bernie Gunther, devenu détective privé, se fait piéger par d'anciens SS et, sans s'en rendre compte, se précipite dans le gouffre préparé pour lui, à savoir qu'il croit aider un ancien SS actif dans les chars pour l'aider à percevoir un héritage, alors que tout a été fait pour le faire passer pour lui, lui faisant endosser son passé criminel, bien loin des chars, mais bien de médecin pratiquant des expériences léthales sur des juifs et autres prisonniers.

Bernie Gunther arrivera-t-il à redevenir lui-même ?

Lecture instructive ...
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (1474) Voir plus



Quiz Voir plus

Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

10 questions
123 lecteurs ont répondu
Thème : Philip KerrCréer un quiz sur ce livre

{* *}