a)Juin 1941: opération Barbarossa: avancée foudroyante, des allemands.
Certain lecteur parle « d'un berlin crépusculaire « !!! il est vrai que les anglais n'ont pas attendu longtemps pour « inquiéter « l
es autorités locales, c'est un propos tout à fait à côté de la plaque lorsque l'on connait un peu l'histoire de l'année 1941, 1942, et le début de 1943…
Gunther lui continue sa mission de « policier » classique, comme or du temps… Mais cela a-t-il encore un sens dans une Europe à feu et à sang?
Cela me fait penser à ce film avec Omar Sharif ( la nuit des généraux ?).
b)Derrière, d'autres allemands à l'idéologie plus déterminée sont chargés d'éliminer toute résistance sans distinction ; ou plutôt si : en priorité tout se qui se rapproche d'un communiste et plus encore d'un combattant, mais aussi , polonais, ukrainiens, juifs.
c)Bernie gunther , est « obligé » d'y aller ( enfin, son envie de survie prenant le dessus sur son hostilité au régime en place )
Il doit enquêter sur deux meurtres étranges,… Bernie a le moral en berne depuis son retour de Minsk. Son séjour en Ukraine l'a confronté à la réalité du régime nazi et surtout, lui l'antinazi, l'antimilitariste, « de salon » a dû participer à des fusillades de prisonniers membres du NKVD ;
il a dû se corrompre pour conserver sa vie ; cruel dilemme avec sa conscience.
A tel point, qu'il est promu capitaine au SD…et qu'il accepte toujours selon son principe de survie !!!
Jusqu'au jour où Heydrich, promu "Protektor de la Boheme Moravie suggère à gunther de passer à Prague. Nouveau meutre…
Comment ne pas se renier une fois de plus pour rester en vie ? Plus que son talent de policier, plus que son humour noir, Gunther a un incroyable instinct de survie pour passer au travers de tout.
« Un super roman historique » certainement pas, un roman mêlant des faits historiques, oui.
Le plus intéressant est donc ce personnage qui va tout renier ou presque pour rester en vie en enfer et espérer voir venir des jours meilleurs.
Bref GUNTHER navigue, comme beaucoup de vrais allemands ont dû probablement faire pour voir la lumière au bout du tunnel