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Citations sur Hitler (50)

Dans ce qui était autrefois la Pologne, la violence était sans contrainte, systématique, et elle prit une ampleur qu’on ne lui avait jamais connue dans le Reich lui-même. La loi, si draconienne fût-elle, ne comptait pour rien.
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Le seul espoir de Hitler résidait dans une crise massive et systématique de l’État.
Il était loin d’imaginer à quelle vitesse les événements allaient tourner à l’avantage du parti. Le 3 octobre, Gustav Stresemann, le seul homme d’État de quelque stature que comptât l’Allemagne et qui avait beaucoup fait pour soutenir le gouvernement vacillant de Müller, mourut des suites d’une crise cardiaque. Trois semaines plus tard, le 24 octobre 1929, s’effondrait le plus gros marché boursier du monde
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Bien qu'elle fît beaucoup pour montrer la complicité du "grand capital" avec le régime nazi, l'historiographie est-allemande avait le défaut d'exagérer les capacités de manipulation des patrons de la grande industrie et de ne pas rendre compte du fait que, dans certaines circonstances, une forme de pouvoir personnel peut développer un degré relativement élevé d'indépendance vis à vis des intérêts économiques et finir par les subordonner à des objectifs purement idéologiques.
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Dix-huit mois passés à asservir brutalement les Polonais – même si les pires atrocités perpétrées par les SS provoquèrent un sentiment de dégoût profond au point que quelques généraux avaient eu l’audace de protester – avaient préparé les esprits à collaborer à la barbarie préméditée d’un tout autre ordre qu’impliquait l’opération « Barbarossa ».
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Les groupes dirigeants n’avaient pas le soutien des masses pour maximiser leur ascendant et détruire une fois pour toutes les syndicats. C’est Hitler qu’ils chargèrent de faire le travail à leur place. Qu’il pût faire davantage, qu’il pût tenir plus longtemps que dans toutes leurs prédictions et accroître démesurément son pouvoir à leurs dépens ne leur vint jamais à l’esprit, ou leur paraissait fort improbable. La sous-estimation de Hitler et de son mouvement par les éminences grises reste un leitmotiv des intrigues qui le conduisirent à la chancellerie.
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Le NSDAP ne faisait pas de la politique au jour le jour comme les autres partis. On était loin des programmes politiques traditionnels. Il s’agissait d’une croisade politique. Il n’était pas question d’un changement de gouvernement : c’était un message de rédemption nationale. Dans un climat économique de plus en plus sombre, de misère sociale, d’inquiétudes et de divisions, où l’échec et la sottise des politiciens minables qui siégeaient au Parlement étaient flagrants, il avait un formidable écho.
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« La seule chose qui soit stable, c’est l’émotion : la haine. » Plus Hitler prêchait l’intolérance, la force et la haine pour résoudre les problèmes de l’Allemagne, plus son public était conquis
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L’image « paternelle » de la propagande dissimulait une vacuité intérieure. Les autres ne l’intéressaient que pour autant qu’ils lui étaient utiles.
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Il était par-dessus tout un acteur accompli, en particulier dans les grands rassemblements mis en scène : entrée retardée dans des salles bondées, construction soigneuse de ses discours, choix de formules colorées, gestes et expression corporelle. En l’occurrence, ses dons rhétoriques étaient au service de talents de comédien bien cultivés.
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Au-delà, la distance qu’il mettait délibérément entre sa personne et les hauts dignitaires du mouvement était calculée pour nourrir le respect mêlé de crainte et l’admiration de ceux qui étaient admis en sa présence ou qui le rencontraient dans une réunion ou un rassemblement soigneusement mis en scène. Simultanément, elle renforçait son côté énigmatique. Même ceux qui le connaissaient avaient du mal à disséquer et à comprendre sa personnalité. Et Hitler n’était que trop heureux d’entretenir le mystère et la fascination.
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