Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas /
Imre Kertész (1929-2016)
Prix Nobel 2002.
Parvenu à la moitié de cette confession de 140 pages que j'ai trouvée à tout le moins confuse, je renonce à en poursuivre la lecture. Des lignes et des pages, des mots et des phrases exprimés comme d'un seul souffle sans retour à la ligne avec des répétitions constantes, lancinantes. Non, je n'ai pas pu aller plus loin car à aucun moment de ce que j'ai lu je n'ai pu entrer dans l'esprit de ce kaddish tant m'en échappait le contenu et son sens. Que ce soit l'échange avec son collègue philosophe ou avec sa future ex-épouse, tout m'a déconcerté dans ce texte d'
Imre Kertész.
« J'écris parce que je dois écrire, et si nous écrivons, nous dialoguons… »
Ainsi posé, le but suscitait mon attente impatiente…
Cependant, même son évocation de son séjour Auschwitz ou celle de son enfance m'ont laissé perplexe. de même que celle de son mariage voué à l'échec et de sa vie de couple :
« Je regarde le cadavre refroidi de mon mariage, avec tendresse, affection… »
Certes, l'auteur nous offre une manière de réflexion sur son désir de ne pas avoir de descendance, mais cela est exprimé de façon assez chaotique.
En résumé, c'est un petit ouvrage difficile à lire et que j'avoue n'avoir pas bien compris. J'avais pourtant bien aimé un autre ouvrage de
Imre Kertész, «
Être sans destin », qui m'avait donné envie de relire cet écrivain. Mais cette fois, je suis passé à côté comme l'on dit.