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3,48

sur 535 notes
ce ne sera pas mon préféré de Khadra mais j'ai aimé son questionnement sur la façon dont chacun réagit face à une désillusion. Certains rebondissent d autres ressassent et laissent leur colère régir leur vie. Très intéressant. Jusqu'au bout, on se demande comment va évoluer Adem et on espère qu'il va prendre le Bon chemin. Mes réserves: Il y a quelques longueurs et l'anti héros est peu sympathique. Je n'ai pas tellement accroché avec les personnages.
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Un voyage et une invitation à la méditation. Comme d'habitude, l'auteur nous interroge sur nos propres sentiments et notre capacité à résister et /ou à s'adapter. Une écriture fine et travaillée qui me plaît.
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Dalal vient d'annoncer à son mari, Adem Naït-Gacem, qu'elle le quitte. Pour cet instituteur algérien c'est le ciel qui lui tombe sur la tête. Il décide alors de tout quitter, de faire son baluchon et de prendre la route. Nombre d'embûches vont parsemer son chemin mais il va aussi rencontrer plusieurs personnes prêtes à l'accueillir et à l'aider. Une aide qu'il ne cesse de repousser ou en tous les cas pour laquelle il n'exprime aucune gratitude, ancré dans son dégoût de l'humain et dans sa mélancolie.

Nous sommes en 1963, dans une Algérie qui panse encore les plaies de la guerre et les pérégrinations d'Adem vont aussi le conduire à croiser des personnes qui souffrent des séquelles de cette guerre ou qui ont profité de ces revirements pour prendre le pouvoir. Adem va ainsi affronter la prison, travailler sur des chantiers, redevenir quelques temps instituteur et à chaque fois vivre de nouvelles épreuves.

Que ce livre est beau mais que cet Adem est antipathique ! Tout au long du livre on attend qu'il soit enfin réceptif à la bonté des gens qui l'aident, qu'il éprouve un peu d'empathie ou qu'il exprime au moins un remerciement. Mais rien. Il s'enfonce dans sa mélancolie et sa misanthropie et ne présente aucun signe de rédemption ou de reconnaissance.

Yasmina Khadra profite des déplacements de son personnage principal pour dresser un portrait de l'Algérie d'après la guerre, s'interroge sur les rapports humains, expose la condition féminine dans un récit sombre et parfois emprunt d'une certaine violence.

Ne serait ce personnage profondément égoïste qui finit par nous taper sur les nerfs, ce roman a la faculté de transporter totalement le lecteur.
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le personnage principal est Adem instituteur d'un petit village Algérien dans les années 65 juste après l'indépendance. Sa femme Dalal le quitte pour un autre. Adem perd tous ses repères il se met à boire et au bout de quelques jours il part sur les routes ne sachant pas ce qu'il cherche ni où il va. il refuse les amitiés qu'on lui propose. A la fin, quand il éprouve à nouveau des sentiments tout bascule.

C'est un road movie et un conte philosophique.
On a du mal à s'attacher au personnage qui est désagréable avec tout le monde et semble indifférent à tout.
Par contre j'ai aimé la série de portraits des personnages qu'il rencontre ainsi que l'évocation de l'Algérie des années 60 par petites touches l'air de rien. L'auteur recrée une ambiance très juste.

En fermant le livre, j'ai un sentiment mitigé. Autant j'ai du mal à m'intéresser au sort d'Adem autant j'ai de la sympathie pour tous les hommes et femmes qui gravitent autour de lui.


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Il me fallait au moins la lecture du nouveau roman de Yasmina Khadra pour effacer les traces de la déception causée par ma précédente lecture. Me réfugier dans la sagesse et l'expérience d'un auteur confirmé dont j'ai déjà aimé de nombreux livres, comme pour réparer un affront. C'est donc aux côtés d'un personnage brisé, un brin mélancolique et désabusé que j'ai traversé une partie de l'Algérie alors fraîchement indépendante, et pansant les plaies du conflit avec son ancien colon tricolore.

La vie d'Adem Naït-Gacem s'effondre quand son épouse Dalal l'informe qu'elle le quitte, et qu'elle part rejoindre l'homme qu'elle aime. Pour cet instituteur algérien, l'affront est double et la blessure narcissique est immense, lui qui se reposait sur ses acquis sentimentaux sans imaginer qu'elle pourrait un jour avoir l'idée de partir. Désemparé, il plaque tout : sa maison, son travail à l'école, et part errant sur les routes comme un mendiant pour se retrouver dans sa douleur.

Alors que cet homme désormais totalement habité par le cynisme cherche par tous les moyens à pousser la rupture à son paroxysme en s'isolant, ses déambulations l'amèneront à côtoyer un nain en quête d'amitié, des travailleurs sur un chantier puis une famille qu'un petit tyran local tente d'exproprier afin de récupérer la ferme dans laquelle ils sont établis. Pour l'homme lettré et l'amoureux blessé, il y a de bonnes raisons de chercher à tenir tête à ce pouvoir abusif.

Si j'étais content de retrouver la plume et la descriptions toujours très intéressantes de Yasmina Khadra sur son pays, j'ai été toutefois un peu grisé par la mélancolie et le cynisme à toute épreuve de son personne dont les choix de vie et les réactions m'ont souvent été difficilement compréhensibles. J'étais, et c'est un peu triste de l'avouer, content de m'en débarrasser dans les dernières pages car j'avais l'impression qu'il allait finir par m'entraîner dans sa noirceur. Pour autant l'histoire est intéressante et permet de dresser le portrait d'un pays fraîchement libéré à une époque que je n'ai pas connu, et sur ce point, c'est une belle réussite.
Lien : https://www.hql.fr/le-sel-de..
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Conte initiatique,moralisant et parfait pour un ado,tant il est schématique,caricacutaral.Présente cependant quelques errances du régime algérien,et surtout la misère,l'injustice et le poids de l'honneur.Bon moment de lecture mais dommage qu'il y ait cette accumulation de lourdeurs
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Comme à son habitude Yasmina Khadra nous offre un conte philosophique. le style est agréable et la langue presque précieuse mais la tonalité du récit est bien triste, le héros ou plutôt l'anti-héros déprime et fuit sa vie.
Si son comportement du début se comprend ("Lorsqu'une femme claque la porte et s'en va,") , si le lecteur le suit dans son exil, rapidement j'ai trouvé que le personnage n'était guère sympathique : toujours bourru et désagréable, totalement misanthrope, son comportement déroute et déçoit, voire lasse. Véritable anti-héros qui attend que sa vie change sans agir, jouet du destin, jouet du voyage. C'est surtout ces rencontres qui présentent des personnages atypiques et forts.
L'ensemble nous offre un regard désabusé sur l'humanité. C'est un texte de toute beauté.
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Un roman âpre, qui a en toile de fond les débuts de l'indépendance de l'Algérie. Adem, instituteur, quitté par sa femme, part de chez lui et commence à errer, s'installant tantôt ici, tantôt là, au grès de ses rencontres et des opportunités. Une errance dans un pays qui se cherche, une errance en lui, un homme qui se cherche aussi.
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Ce roman noir nous raconte les tribulations d'un instituteur que sa femme a quitté dans l'Algérie des années 1960. Il abandonne sa vie rangée pour courir les chemins de la campagne algérienne. Indifférent à tout et à tous il chemine sans abri, sans argent, où le destin porte ses pas. Il rencontre des gens bienveillants sans leur rendre une quelconque reconnaissance. Il reprend brièvement sa fonction d'enseignant; son aventure se termine dramatiquement après qu'il ait tenté de conquérir l'épouse de son hôte handicapé.
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Dernier livre de Yasmina Khadra.
La déchéance d'un homme après le départ de sa femme avec un autre, en Algérie au lendemain des décolonisations.
Instituteur il quitte tout et part sur les routes. Il commence par s'étourdir dans l'alcool puis est interné un temps . Il reprend ensuite la route, seul et le coeur fermé. Il rencontre des personnes généreuses, et pour finir un fermier handicapé et sa femme qui l'héberge...
Un livre dur, d'un homme perdu dans un pays en plein bouleversement. L'auteur fait à un moment allusion au boxeur du livre Les anges ne meurent jamais.
L'écriture de Yasmina Khadra est toujours poétique et envoûtante.
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