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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Taline, notre personnage principal, est très proche de sa grand-mère. Lorsque celle-ci décède, Taline est dévastée et paniquée à l'idée de reprendre l'affaire familiale de fabrication de parfum. C'est d'ailleurs un aspect très présent dans le roman. Taline est nez, elle a donc un don particulier pour les odeurs. A plusieurs reprises dans le récit, elle décrit des odeurs et explique comment sont réalisés les parfums. J'ai trouvé cela vraiment passionnant.

Outre l'aspect professionnel, Taline va être amenée à plonger dans le passé de sa famille. Ceci a attisé ma curiosité et m'a donnée envie de savoir plus sur cette famille et leurs relations.

La plume de l'auteure est agréable, douce et poétique mais parfois, un peu trop et j'ai trouvé que cela alourdissait parfois la lecture.
Cette histoire est pleine de jolies descriptions mais elle prend tout de même aux tripes. L'un des sujets abordés dans ce roman est le génocide arménien.

Le récit est puissant et touchant. On sent le poids de l'Histoire et ses horreurs sur ces générations de femmes meurtries.
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Très belle écriture, livre poignant, qui fait voyager et nous emmène dans la période du génocide arménien. J'ai beaucoup aimé les différents points de vue développés : celui de Thaline, de son arrière-grand-mère Louise et celui de Nona. Je conseille vivement cette lecture.
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Inspirée de son histoire familiale @ondinekhayat offre un roman fort et bouleversant, de Beyrouth à Paris qui évoque le génocide arménien, les liens mères/filles, la transmission et l'endurance des épreuves. Un texte parsemé de poésie et d'odeurs enivrantes !
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Un très beau récit à double temporalité. On y suit une jeune femme venant de perdre sa Nona.
Nona n'est pas partie sans rien laisser… et c'est ainsi que sa petite fille découvrira une histoire familiale terrible.

J'ai beaucoup apprécié les épisodes relatant de la vie de Louise à la fois très durs et poétiques, cependant le reste du roman ne m'a pas totalement emballé avec une écriture et un déroulé vu et revu (rupture et rencontre avec qqn de fabuleux dans le même temps / doutes au départ et
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L'année 2021 marque le 20e anniversaire de la loi française qui reconnaît le génocide arménien. Pour l'auteure, en raison de ses origines, cela représente un événement important. C'est ainsi qu'elle propose un récit plus intimiste que d'habitude puisqu'elle a puisé son inspiration dans son histoire familiale. Saline, jeune entrepreneuse, est en proie à des cauchemars dont elle ignore l'origine. Quand sa grand-mère, Nona, décède, sa vie prend un tournant plus triste, elle ne sait pas si elle sera à la hauteur de Nona pour continuer à gérer l'entreprise familiale. Mais il faut avancer et pour y arriver Taline doit savoir d'où elle vient. Les carnets de Nona seront donc une source puissante et remplie d'émotions. Elle y apprendra beaucoup sur l'histoire de sa famille. C'est un roman dont on peut appréhender d'y trouver de la noirceur, il en contient car l'auteure ne cache pas la vérité ! Lire, ce n'est pas qu'un acte de détente, c'est aussi un acte d'humilité, de prise de conscience, de combat parfois. Grâce à une écriture sensible, très imagée, et surtout poétique, Ondine Khayat fait de son texte une belle illustration du devoir de mémoire. Elle met en exergue les relations mères/filles sur plusieurs générations, la résilience dont il faut apprivoiser les contours malgré nous. Rien n'est édulcoré dans cette lecture, tout est écrit avec humilité ce qui lui confère une profondeur intense et certainement inoubliable. Un livre important à partager !
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Le parfum de l'exil c'est un parfum aux notes évolutives ; on y sent tout d'abord de la joie, de l'amour, de la poésie, une note de tête fleurie, sucrée . Mais soudainement c'est l'odeur amère, insupportable de la mort qui prend le dessus. C'est une haine inexplicable et intransigeante, la cruauté du génocide arménien. Finies les fleurs et les douceurs, la note de coeur n'a pas de coeur.
La note de fond, celle qui reste quand l'ouragan a presque tout enlevé sur son passage, c'est une douleur constante, le mal de vivre, et une lutte plus ou moins efficace pour ne pas sombrer, mêlées à de la nostalgie et parsemées de restes d'amour.
Ai-je réellement aimé ce parfum ?
Le côté historique du roman m'a intéressée. J'ai aussi réalisé que le traumatisme d'une personne peut affecter la vie de ses proches sur plusieurs générations. Un peu comme si l'agresseur avait le pouvoir de répandre du poison dans l'adn de sa victime.
L'écriture de Ondine Khayat est particulièrement poétique, métaphorique, peut-être un peu trop à mon goût, mais j'ai apprécié malgré tout.
J'ai trouvé le récit vraiment triste. Il est évident qu'un ouvrage traitant de l'exil en plein génocide sera forcément triste, mais les malheurs semblent vraiment s'acharner sur notre protagoniste. Sachant que l'écrivaine est psychothérapeute je dirais qu'après cette lecture les âmes sensibles peuvent directement prendre rendez-vous 😉 . Blague à part, c'est un beau roman.
J'ajouterai que certains détails m'ont parus assez invraisemblables, mais ça reste des détails.
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