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Ce livre est une pépite ! On va suivre Darius, Américain d'origine Iranienne, adolescent souffrant de dépression, ayant une imagination sans limite et passionné du thé
Avec Darius on va se questionner, comme lui, découvrir l'Iran, découvrir sa famille, ses origines. Darius découvre l'amitié dans ce livre et c'est beau ! On va pleurer avec lui, rire aussi.
Je trouve que Darius est l'un des personnages où j'ai réussis à m'identifier énormément et je pense que je ne vais pas être la seule. Je ne peux que recommander le livre à tout le monde, il aborde des sujets très peu abordés encore, mais des sujets qui sont présents.

TW : dépression, harcèlement, idées suicidaires, dépression, grossophobie indirect. Racisme, islamophobie, mort d'un parent. Personne de la famille en phase 'terminal'( le mot 'tumeur' est utilisé plusieurs fois)
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Un roman très touchant que j'ai dévoré le temps d'un week-end : je suis tombé sous le charme de la psyché du personnage principal. le roman explore de nombreux aspects de l'adolescence et les colore d'un filtre fait à la fois de dépression, de sensibilité et d'intelligence.
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Darius n'a jamais mis les pieds en Iran, le pays de sa mère. Mais lorsque son grand-père, qu'il n'a jamais rencontré, tombe malade, la petite famille laisse l'Amérique derrière elle pour un voyage de plusieurs semaines à Yazd, en Iran. Darius va non seulement faire la connaissance de sa propre famille, mais également de ses origines et d'un adolescent de son âge, Sohrab.

Darius le Grand ne va pas bien est un vrai coup de coeur. On y suit Darius, un personnage très attachant, ado fan de thé et de star trek qui navigue comme il peut entre sa relation conflictuelle avec son père, sa dépression et ses difficultés à créer du lien à l'école. Il a une facette assez vulnérable, qui est plaisante à découvrir chez un personnage principal masculin. le personnage est bien construit et réaliste et j'ai très vite été conquise.
A travers Darius, on est embarqué dans un récit de découverte de soi. Il découvre la ville où a grandi sa mère et fait la rencontre de ses grands-parents, oncles et tantes qu'il n'a jamais vu qu'en photos ou en appels vidéos de mauvaises qualités. On a alors l'impression d'assister à des moments de vie très intimes. C'est touchant et toutes les informations sur l'Iran et sa culture sont très intéressantes !
C'est une belle histoire d'amour familial et d'héritage, d'amitié aussi, avec sa rencontre avec Sohrab.
La dépression de Darius et de son père est également un point central du roman, et comme le reste, j'ai trouvé le sujet traité de manière très juste.

Le livre aborde donc des thèmes compliqués, mais avec pertinence, douceur et sensibilité. J'étais tellement happée que j'avais parfois l'impression d'être avec eux et je n'ai pas pu m'empêcher de refermer le livre avec quelques larmes...
Le seul petit défaut, ce sont des répétitions par ci par là, qui ne gâchent en rien la lecture mais qui sont assez présentes pour que ça me fasse un peu tiquer par moment !
En bref : lisez le ♥️
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Lorsque je repense à ce livre, à cette lecture, toutes les émotions provoquées me reviennent de plein fouet. Ce livre, il se place haut dans la liste de mes livres conforts, de ceux que je chéris. Après l'avoir fermé, je n'ai eu qu'une envie : l'ouvrir de nouveau et m'y plonger, encore et encore.
Darius, vit aux Etats-Unis, jonglant entre sa dépression clinique, un harcèlement scolaire et une relation difficile avec son père. A cela s'ajoute la maladie de son grand-père, déterminante, la famille part immédiatement en Iran, pays où sa mère a grandit et où toute sa famille maternelle continue de vivre. En arrivant, Darius découvre pour la première fois ce pays qui est en parti le sien, il voit en chair et en os ces personnes qui n'existait jusqu'à présent qu'à travers les pixels d'un ordinateur ou de photos.
J'ai été immédiatement plongé-e dans le récit, l'écriture était simple et puissante, certaines phrases ont résonné fort au fond de moi. J'ai été conquis-e dès les premières pages par ma lecture. Et je me suis senti-e tellement proche de Darius, j'avais l'impression qu'il me parlait et qu'il me comprenait, que je n'étais pas seul-e.
Lorsque Darius arrive en Iran, tout change, même son prénom. Là-bas, il est Darioush et il découvre un monde qui lui était jusqu'alors hors de portée. Pour la première fois de sa vie, il serre sa grand-mère dans ses bras, il rencontre sa famille pour de vraie, pour la première fois. Mais pourtant, quelque chose manque toujours. Deux mondes entrent en conflit, deux versions de lui même et cette sensation de ne pas être à sa place persiste. Comment se construire lorsqu'on ne sait même pas où se trouvent nos racines ? qu'on tente tant bien que mal de grandir sur un socle bancal ?
Ce livre, c'est une histoire de famille, de relations tellement complexes mais surtout humaines. L'amour entre chacun est palpable et pourtant loin d'être parfait. Chaque personnage m'a ému, chacun m'a bouleversé à sa manière. Comment expliquer la relation entre Darius et son père ? avec sa mère ? sa soeur ? sa grand-mère ou son grand père. L'auteur nous dépeint à la fois une fresque familiale puissante et émouvante mais également culturelle. J'ai adoré plonger dans cette intimité familiale et découvrir la culture persane, elle est omniprésente, j'avais l'impression de découvrir avec Darius ce pays imaginaire qu'il ne connaissait qu'à travers l'écran de son ordinateur.
J'ai à la fois envie que chacun-e lise ce livre, puisse découvrir sa beauté et son histoire mais en même temps j'ai envie de le garder pour moi, rien que pour moi. Parce que, comment pourriez-vous comprendre. Comment pourriez-vous comprendre ne serait-ce qu'une seule seconde ? cette sensation d'être étranger dans votre propre famille ? d'être incapable de comprendre la langue de votre famille ? de pouvoir à peine communiquer avec eux ? ce sentiment de ne pas faire partie de cette famille ? comment comprendre ce que vous ne connaissez pas ? j'ai toujours eu le sentiment d'être étrange et de ne « pas être assez » et pour la première fois, j'ai lu mes propres doutes quelques part, ma propre douleur.
Je me suis tellement attaché-e à Darius, sa sensibilité, ses doutes, ses peurs, ses pleurs, ce personnage est tellement vivant est humain, j'avais envie qu'il devienne mon ami. C'est l'histoire dont j'avais besoin, celle qui brise le coeur pour mieux le réparer. J'avais besoin de lire ce livre. Ce livre c'est plus qu'un coup de coeur.

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This YA novel tackles a lot of important subjects in a quite light and moving way.
(... yes, I cried on more than one occasion towards the end of the book)

First of all, there is Darius' depression, the way mental illness affects his relationships with others and himself. His father suffers from it too, but he refuses to talk about it, which leads Darius to think that he's not ‘good enough' at fighting it. Darius' relationship with his father (who is not Iranian like his mother) is also one of the central topics of this novel; he's constantly trying to make him proud and constantly believing he is not managing, which results in an utter lack of self-esteem.

Darius struggles to understand who he is, he feels not at his place and is frequently mocked at school because of being different, of being the son of an immigrant. When his mother discovers that her father suffers from cancer and decides they are all going to visit her family in Iran, Darius gets a chance to discover a part of himself he is not at all in touch with (he doesn't even speak the language!). This will be a difficult journey for him, but also a cathartic one, because he will finally find a friend, Sohrab. Platonic male friendship, as the author explains afterwords, is also one of the central subjects of this book. Darius has never really had friends and is surprised and moved in finally finding someone like Sohrab, who seems to understand him like no one else.

 Overall, I found Adib Khorram's  writing  quite fluid, and very easy to read (at times even too easy, the sentences are very short and simple), but at times the many repetitions are a bit too emphatic for my taste; I also confess the continual quotes from Star Trek and the Lord of the Ring kind of irritated me a bit. But I enjoy reading it and I found Darius' character very easy to get attached to, as all the other characters. I was also very happy to learn a bit about Iran, the food, the language, and the traditions. I did not fall in love with the book as much as I had with ‘Kiss and Tell', but I still liked it enough to be impatient to read the sequel!    
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Je viens de lire un roman magnifique qui parle correctement de la dépression. On s'attache tout de suite à notre jeune Darius qui va vivre des moments difficiles tout au long de l'histoire. L'écriture est certes simple mais si belle que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps dans les 50 dernières pas!!! Je vous le conseille à 1000% et je pense que vous ne resterez pas insensible à la plume de l'auteur et cette histoire émouvante! Moi, je me lance directement dans la suite qui vient de sortir!!! Bonnes lectures à vous et lisez Darius le Grand ne va pas bien!!!
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“It's okay not to be okay” est clairement la citation que je retiens de ce roman. Une phrase simple mais qui résonne si fortement dans nos coeurs de lecteurs et de lectrices. Je dois remercier Netgalley et les éditions Akata pour cette lecture en avant-première.

C'est un titre dont j'ai longuement entendu parler par des personnes que je suis sur les réseaux sociaux. Je savais que ça allait traiter de sujets délicats (dépression, deuil, racisme, grossophobie, islamophobie, harcèlement, …). J'ai eu très peu d'occasion de lire des ouvrages traitant de maladie mentale et je suis contente que Darius le Grand ne va pas bien soit disponible pour les lecteurs et lectrices francophone. On manque cruellement de livres destinés aux adolescents qui parlent de maladie mentale, mais aussi avec des personnages d'origines iraniennes. Cette nouvelle collection Young Novel marque déjà le paysage éditorial français avec des belles parutions qui mettent en avant la diversité et des sujets importants. J'étais plus qu'heureuse d'avoir l'opportunité de lire Darius le Grand ne va pas bien et j'ai vraiment apprécié ma lecture.

Alors que Darius tente de gérer tant bien que mal sa vie sociale compliquée, sa propre dépression et sa relation tumultueuse avec son père, ses parents lui annoncent un voyage imminent en Iran pour voir son grand-père souffrant d'une tumeur. Il apprend à connaître sa famille maternelle qu'il n'a jamais rencontrée, notamment son grand-père et sa grand-mère. C'est à ce moment qu'il rencontre Sohrah, un garçon qui va bouleverser son petit monde : pour la première fois, Darius se sent accepté et lui-même.

J'ai été touchée par le personnage de Darius. Au fil des pages, je me suis attachée à son personnage et je lui souhaitais le meilleur. Je vivais ses émotions avec lui, j'ai eu de la peine comme lui, j'étais heureuse en même temps que lui … J'ai été touchée par sa passion pour les thés, par ses interrogations, ses sentiments. J'ai découvert l'Iran et sa culture à travers ses yeux. Je n'ai jamais rencontré les problèmes qu'il a dû affronter au cours de sa vie. Il m'a apporté beaucoup et je suis impatiente à l'idée de le retrouver dans une suite prochaine. Il a tellement évolué dans ce premier tome, je suis curieuse de le voir évoluer encore - mais aussi de voir évoluer sa relation avec Sohrab.

Il ne se passe pas énormément de choses, le récit se concentre davantage sur les personnages et les relations entre eux. Si au départ, j'étais surprise par le calme de l'histoire, je me suis rapidement habituée au rythme et j'ai été plongée dans le quotidien de Darius et de sa famille. J'ai hâte de les connaître davantage dans le prochain tome.

En résumé, Darius le Grand ne va pas bien est un roman des plus importants que je recommande chaleureusement. Attention à vous, lecteurs et lectrices, si vous êtes touché·e par l'un des sujets évoqués. J'espère que ce roman vous plaira autant que moi, si ce n'est davantage !
Lien : https://le-blog-d-eleanara.b..
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"Suicide isn't the only way you can lose someone to depression."
5☆|5

La première chose à savoir est que j'ai pleuré. La seconde chose à savoir est que ce livre m'a apaisée, reconstruite et m'a fait du bien. J'ai ris durant ma lecture, ris à gorge déployée. J'ai beaucoup souris aussi. Ce livre m'a fait un bien incroyable. Si je devais le comparer à un autre, même si le fais très rarement, ce serait sans hésitation avec Aristote et Dante. Car il me l'a rappelé dans certaines phrases. Car il m'a fait tant de bien et que j'ai sombré pour des passages. À cause des thèmes, parfois, souvent. À cause de ce lien unique et magnifique liant les personnages.

Ce livre est sublime. La plume est magnifique bien que parfois sinique. On suit Darius, Darioush pour sa famille en Iran, adolescent en dépression. Pas qu'il lui soit arrivé quelque chose de grave, il est juste né comme ça. On suit Darius qui va se rendre en Iran, sur la terre de ses origines et ses ancêtres car son grand père va mourir. Or Darius parle plus Klingon que Farsi et ne connaît au final pas grand chose à cette culture qui est en partie la sienne. Darius existe perdu entre ses deux cultures, ne pensant pas trouver sa place. Et il va rencontrer Sohrab. Et leur relation, leur lien, va devenir votre nouvelle raison de vivre.

J'ai adoré suivre Darius. Vraiment. La plume était extraordinaire. Et puis, il y a tout le reste. L'histoire, les thèmes, la manière de les aborder. Tant de pansements posé sur mon coeur pour le réparer. Ce livre m'a semblé profondément doux et puissant. Et même si ces deux mots ne coïncident pas, il les a équilibré à la perfection, l'auteur a créé ce roman en peignant une perfection, une représentation de la dépression qui m'a réparé, une oeuvre qui m'a fait un bien fou. Mais ce qui a achevé de faire couler mes larmes, fut sans nul doute la postface. Elles étaient prêtes, en tournant la dernière page de l'histoire. Car on sait que ce ne sera plus pareil. Et elles sont sorties à toute allure en lisant les mots de l'auteur, le comment il vit sa propre dépression.

J'ai désormais juste envie de remercier l'auteur. D'avoir créé ceci. Pour les thèmes, sublimement abordés comme ils le méritaient. Pour les personnages, si bien construits et réels. Pour la plume, envoûtante et merveilleuse. Pour le bien que ça a pu faire à tant de personnes. J'ai adoré ce livre pour tout ça. Et puis pour les relations, certains passages, mes fois rires. Merci monsieur Adib Khorram pour cela. Merci.

Tw: cancer, dépression, grossophobie, harcèlement, homophobie, idée suicidaire, maladie en phase terminale (membre de la famille), mort d'un parent, racisme, validisme

Rep: mc gay gros et biracial (blanc/perse (iran)) avec dépression, personnage secondaire majeur perse (iran) et Bahai, personnage secondaire majeur avec dépression, personnage secondaire perse (iran)
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A Portland, Oregon, dans le quartier de Fairview Court, Darius Kellner va au lycée de Chapell Hill ; il est harcelé par notamment deux caïds du lycée, Trent Bolger et Chip Cusumano, en raison de ses origines iraniennes, de son poids et de son manque de virilité. Darius est issu d'une double culture : son père, Stephen Kellner, est américain mais certainement d'origine germanique, il est architecte ; sa mère vient d'Iran et elle partage avec ses deux enfants, son fils Darius et sa fille Laleh, la culture perse. Son oncle, Dayi Jamsheed annonce à la famille que le grand-pere de Darius est atteint d'une tumeur au cerveau, la famille décide de partir en Iran, à Yazd à côté de Téhéran. Darius rencontre sa grand-mère, Mamou, Fariba Bahrami et son grand-père, Babou, Ardeshir Bahrami. Il y rencontre aussi un garçon de son âge, Sohrab Rezaei.

C'est tout d'abord un magnifique roman sur l'appartenance à des cultures différentes, le héros américain decouvre l'Iran dont la culture perse baigne son quotidien et nourrit son imaginaire ; à l'occasion de ce voyage en Iran, il rencontre enfin ses grands-parents qu'il connaissait seulement en visioconférence. C'est aussi un roman bouleversant sur la dépression dont souffrent le héros et son père ; l'auteur décrit avec beaucoup de minutie les symptômes, les difficultés, les ruminations toxiques, les traitements médicamenteux et les contraintes de la thérapie. C'est néanmoins un roman magnifiquement lumineux grâce à la rencontre du héros américain avec un jeune Iranien, l'amitié profonde des deux garçons les metamorphosent l'un et l'autre et vient illustrer le passage de l'adolescence, le héros change de regard sur ses parents, il s'interroge sur son identité et affirme ses choix. C'est au delà une découverte sensible de l'Iran, de sa culture, de ses religions et de sa gastronomie ! Une ravissante plongée dans un monde méconnu notamment à cause de l'image du pays véhiculée par le régime des ayatollahs.

Coup de coeur.
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Je viens littéralement de le terminer et je suis contente de l'avoir lu. Ce livre aborde un sujet très important et souvent mal compris et mal pris en charge : la dépression. Etant moi-même dépressive sous traitement, j'étais curieuse de voir comment serait abordé le sujet parce qu'il faut se le dire, on manque clairement de représentation. Je n'ai pas été déçu (vraiment je commence très bien 2022 en terme de lecture, je suis joie). le sujet est très bien abordée, à part un tout petit passage, ce n'est pas trop lourd. L'histoire nous permet aussi de comprendre l'impact que peut avoir une dépression sur la vie de quelqu'un et de son entourage (sans aucune culpabilisation ou autre, hein, sinon se serait un gros non).

Ce livre m'a aussi fait voyagé en Iran à travers les yeux de Darius. Les descriptions des paysages sont simplistes, mais elles nous permettent de visiter Yazd. J'ai aussi pu découvrir une culture que je connaissais très peu.

Si vous êtes des grands fans de Star Trek, ce livre est aussi fait pour vous ! Il est rempli de références à la série (que je n'avais pas toujours parce que je n'ai pas regardé, mais ça n'empêche pas de comprendre).
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