Dôme, tome 2

Chester's Mill est une petite ville américaine que rien ne distingue de ses voisines. Mais en un instant, elle devient le centre d'attention du monde entier. Cet instant, c'est celui au cours duquel une paroi invisible et infranchissable s'est abattue tout autour de la ville. Sous ce dôme, désormais, Chester's Mill est prisonnière. « Quand l'équivalent d'un mur de pierre s'érige en un clin d'oeil autour d'une ville, il ne peut pas ne pas y avoir d'incidents. » (p. 60 – tome 1) D'où vient ce dôme ? Est-ce une expérience scientifique ou militaire qui aurait mal tourné ? Un acte terroriste sans précédent ? Coupée du monde, la population de Chester's Mill cède à la panique et à ses instincts les plus sombres. C'est notamment le cas de Big Jim Rennie, conseiller municipal aux tendances despotiques, et de son fils Junior dont les pulsions criminelles peuvent enfin être assouvies en toute impunité. « Parfois, quand les gens sont livrés à eux-mêmes, il n'est pas mauvais de faire des exemples. » (p. 291 – tome 1)

Mais c'est compter sans Dale Barbare, vétéran d'Irak au code d'honneur inébranlable, ou de Julia Shumway, directrice du journal local déterminée à faire éclater les pires vérités au grand jour. Rapidement, la ville se scinde en deux camps : celui de ceux qui sont prêts à tout pour survivre et celui de ceux qui espèrent que la vie forcée en autarcie est possible sans drame. Hélas, il est bien difficile de savoir sur quel pied danser quand aucune réponse n'explique le curieux et terrifiant phénomène. « le pire n'est pas arrivé. le pire, c'est qu'on n'a pas encore vu le pire. » (p. 327 – tome 1) Et que dire des étranges crises de convulsions que subissent les enfants du dôme ? Crises au cours desquelles ils professent d'inquiétantes visions... Oui, il y a quelque chose qui retient Chester's Mill prisonnière, mais quoi ? Est-il seulement possible de s'en libérer ?

C'est à dessein que je n'entre pas dans les détails et que je me garde de vous présenter la ribambelle de personnages secondaires (mais essentiels) de ce roman. Dans l'édition française, en format broché ou poche, il se compose de deux tomes, mais il n'y a aucun hiatus entre ces deux parties. Dôme forme un tout, certes massif, mais tout à fait cohérent et absolument fascinant. Avertissement : si vous commencez cette lecture, vous ne pourrez pas en décrocher tant que vous ne connaîtrez pas le fin mot de l'histoire.

Côté style, c'est loin d'être flamboyant : j'ai lu des romans de Stephen King plus finement écrits, mais ici, ce qui compte, c'est l'enchaînement ininterrompu d'actions et d'évènements. Et ça marche : la plume de Stephen King fait naître un flux continu qui embarque le lecteur sans lui laisser le temps de reprendre son souffle, comme si, à l'instar des personnages, il était prisonnier du dôme de la lecture.

Voici que j'ai terminé ce deuxième tome du Dôme de Stephen King.
J'ai été encore plus séduite par cette suite, peut-être est-ce par ce que j'étais familiarisée avec tous ses personnages, car il faut avouer que l'auteur a prit un malin plaisir à essayer de nous perdre parmi tous les membres de cette ville.

Ma première réflexion après avoir refermé ce roman, a été de me dire " Mais quelle imagination! " et la seconde " je ne laisserai plus un enfant faire de mal aux fourmis".

Malgré que tout semblait couler de source et être assez prévisible, de part les indices que Stephen King nous donnait, je me faisais prendre au piège à chaque fois, et je me retrouvais choquée que les choses se déroulent ainsi.

Comme je le disais pour le premier tome, j'ai vraiment, à travers ce roman retrouvé le Stephen King, dont les romans me faisaient vibrer lorsque j'étais adolescente. Un très bon moment.

Des journées en enfer partie 2

J'ai lui l'excellent tome 1 de Dôme y a 6 mois, après avoir lu simetiere du même auteur.
J'avais absolument adorer la 1ère saison et beaucoup moins les deux autres qui suivirent.
Cependant comme de coutume, beaucoup de liberté ont été prises avec l'adaptation télévisuelle.

On retrouve donc avec plaisir Julia et Barbie pour ce nouveau et dernier opus.

les choses vont de plus en plus mal sous le Dôme, les esprits s'échauffent, les gens sont pris de folie quand ce n'est pas de dépression et dans tout ça un serial killer opère en tout impunité.

Barbie va-t-il pouvoir reprendre du service en tant que colonel et Julia va-t-elle pouvoir se faire entendre pour que la vérité triomphe ?

Dans un registre encore plus noir et plus glauque que le 1er tome, King continue dans sa lancée de la psychologie humaine clostrophobique.

On se demande qui est vraiment le chat et qui est la souris car au jeu de l'isolement seul les fous s'en sortent vraiment vivant

Épatant.

Lorsque j'ai eu vent de ''Dôme'' pour la première fois, le concept de ce roman ne m'emballait pas plus que ça. Avec le temps et un peu de raisonnement, je me suis rappelé la maîtrise de Stephen King pour le huis-clos, ses autres romans impliquant des villages entiers et tout le plaisir résultant de ces lectures. Logiquement, ces ingrédients réunis dans ''Dôme'' présageaient donc un bon moment. Alors quand l'occasion s'est présentée, je l'ai saisie.

La ville se retrouve complètement coupée du monde extérieur, sauf pour ce qui est des ondes et du son. L'évènement amène son lot de morts et de dégats, mais le bilan ne cessera de s'alourdir par les agissements discutables des survivants... Les petits désaccords d'hier entre les habitants prennent des proportions de violentes rivalités qui vont sombrer dans un chaos épouvantable.

De très nombreuses réminiscences d'autres romans de Stephen King m'ont assailli au cours de la lecture, ceci dit sans entacher le caractère original du roman. Un aspect, une situation, un détail me rappelais telle autre histoire. Les personnages sont extrêmement bien cernés, ce qui ne surprendra pas les fans avertis de l'auteur.

Je le conseille à ceux qui n'ont pas froid au yeux : lisez et compatissez au sort de ces malheureux, ils sont très à plaindre !

Voilà ! Certains pourront dire que je ne vais pas mourir idiote ... Je viens de terminer mon premier Stephen King !!

Alors si vous chercher une critique constructive, un résumé de l'histoire, ... Cela ne va pas être le cas ! ;-)
Ce livre a une "histoire familiale" pour moi ... Mon fils les a lu, ma fille a regardé la série, mon mari l'avait ds sa PAL (assez fan de l'ami Stephen, lu depuis et terminé avant moi !). Je me suis donc décidée à me lancer dans ce "genre" de littérature, histoire de ne pas avoir l'air totalement idiote lors des discussions familiales !

Je vous avoue que j'ai trouvé ça "pas mal mais peut mieux faire" ! Je suis donc contente d'avoir appris que ce n'est pas son meilleur ! Parce que si cela avait été le cas, déçue la Trozoli !
On se laisse prendre par l'histoire évidemment, même si il y a des tonnes de personnages et que j'ai eu bien du mal à m'y retrouver ! J'ai été voir la trombinette des acteurs de la série sur le net ... Franchement, ça aide !
Je n'ai pas trop adhéré au côté SF de l'histoire, c'est plutôt le côté "action" du bouquin qui m'a plu. J'avais l'impression de regarder un film d'action typiquement américain, avec les gentils (très gentils) et les méchants (vraiment méchants).

C'était donc une première du genre, divertissante ... Pas certaine de retenter l'expérience !
SF ? Franchement pas persuadée !
King ? A voir ... Mon fiston vient de se lancer dans "le Fléau" ...
Sait-on jamais ! .-)

Belles lectures et belles découvertes ...

Agréablement surprise, car Dôme est l'un des seuls récents Stephen King que j'ai réussi à terminer. J'ai eu l'impression de retrouver son style d'écriture d'autrefois, pas trop grossier, pas trop négligé (ce n'est que mon avis, ne montez pas au créneau!), récit lent et captivant, suspense intenable, scènes horrifiques par ci par là... La totale, du King comme je l'aime. Bon, c'est vrai que trop souvent j'ai eu l'impression de voir "les Simpsons: le film" (seuls les initiés comprendront, désolée désolée...), mais n'empêche! Je le recommande chaudement.

J'ai eu la mauvaise idée de regarder la série avant de terminer la lecture du tome 2 ou de ne pas lire le tome 2 avant de commencer à regarder la série ce qui fait que j'en ai commencé à lire ce second livre, j'étais un peu perdue, j'avais perdu un peu l'image que j'avais faites des personnages et j'ai repensé aux caractères de la série, à leur physique et je me suis aperçue que la série était très très loin du synopsis de ce livre.

Je trouvais que dans cette seconde partie, il y a eu plein de morts, c'était déconcertant, je crois que je n'ai jamais vu ça dans tous les livres que j'ai lu (je n'ai pas souvent lu du Stephen King, et donc, c'est peut être normal).

Ce second tome m'a donné envie de découvrir d'autres romans du maître.

J'ai juste eu un petit bémol, alors qu'il y a plein plein de suspens, j'ai été un peu déçue de la fin, je ne vais pas la spoiler mais je m'attendais à mieux qu'à ça. Et surtout à cette conclusion un peu bizarre.

Ca ne fait pas pour autant un mauvais livre ou une mauvaise fin, j'ai bien aimé le livre, c'est juste que la fin est un peu trop plate à mon gout.
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Suite à la lecture du premier tome de Dôme, je me suis empressé d'acquérir le second volume, pour ne rien oublier du commencement de l'histoire. Les bases du décor étant déjà posées, ce deuxième tome ne pouvait qu'aller crescendo ; creuser en profondeur les sinuosités de la mystérieuse sphère, développer davantage les personnages, et apporter la dose d'horreur si chère à Stephen King.

Fortement heureuse de renouer contact avec les nombreux personnages que j'avais tristement laissé dans le premier livre, l'auteur joue, tel un testeur invétéré sur des cobayes innocents, avec la palette d'habitants se situant dans la zone du dôme de Chester's Mill. Quelle ne fût pas ma surprise lors de l'apparition massive d'un grand nombre de personnages. Déstabilisant aux premiers abords, Stephen King surfe sur les personnalités et les caractères éclectiques qui s'offrent à lui. Une expérience qui va s'avérer payante, en montrant aux lecteurs les réactions très différentes et/ou similaires que peut produire un seul et même événement.

Gardant la même atmosphère étouffante que le premier tome, l'auteur y apposera de multiples zones d'ombres, noires comme la suie, pour rendre ce roman apocalyptique, comme le présuppose la couverture.
Divisé entre réalisme et fantastique, Dôme arrive à nous prendre aux tripes, à nous faire vivre l'enfer des habitants, à nous engoncer dans ce monde si ténébreux.

Le dénouement, final le plus attendu par le lecture, en haleine durant toute sa lecture, soupesant les indices qui s'offrent à lui, retenu dans le suspense des phrases bien tournées de Stephen King... a été une calamité. Nous offrant un pseudo ralenti sentimental entre un martien sorti d'on ne sait où, et une gentille humaine arrivant à communiquer à travers d'un objet quelconque son désir de sortir ; le speech ne tient pas la route, et le livre perd sa crédibilité. L'une des rares déceptions de cette saga, mais néanmoins la plus imposante, reste cette fin, laborieusement bâclée. Même si l'auteur a essayé quelques fines approches, pour préparer le lecteur, ce dénouement ne correspond en rien à l'ambiance général du livre, au thème qui en ressort, ou aux sensations ressenties. Panne d'inspiration, ou écriture agaçante, l'auteur s'est littéralement planté.

Le plus important reste sans doute ce qu'une personne peut tirer de sa lecture. Me concernant, j'en ai déduis une métaphore très explicite, voire exagérée mais totalement réaliste de la dégradation de l'environnement, de la pollution de la planète, de la violence accrue du monde et de l'abus de pouvoir. En partant sur la base que le dôme représente la couche terrestre de la Terre, ses habitants, les humains, provoquent l'incendie qui va conduire à leur perte, tout comme nous provoquons la pollution qui nous détruira un jour. le reste n'est que reflet de la société, une maquette miniature de la vie humaine, promptement réalisée pour faire prendre conscience de la dangerosité que nous représentons pour nous-mêmes.

Malgré quelques longueurs inutiles et une fin plus qu'incompréhensible, Stephen King affine parfaitement l'univers singulier du Dôme, tout en gardant une part de réalisme, si comparable à la vraie vie terrestre. Bluffant, et angoissant, Dôme est un concentré d'imaginaire, dans lequel on plonge à pied joins et à coeur joie.
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Si le premier tome de Dôme restera à jamais le roman qui m'a sortie de ma panne de lecture au démarrage du confinement du printemps dernier, le tome 2 restera comme une - relative - déception.

J'ai pris un immense plaisir à me replonger dans cette intrigue et à voir comment cette dernière allait évoluer. Je recommande d'ailleurs aux lecteurs qui voudraient se lancer dans cette aventure Kingsienne de lire les deux tomes à la suite l'un de l'autre au risque de s'emmêler les pinceaux s'ils ne le faisaient pas (à croire d'ailleurs que le roman avait été écrit d'un seul tenant et qu'il a finalement été coupé en deux pour quelques raisons obscures). Pour ma part, j'ai lu ce second tome cet été, trois-quatre mois après le premier. Je me rappelais bien des personnages et de l'histoire mais il n'aurait pas fallu que je digresse davantage ma lecture.

Dans ce tome, nous continuons à vivre auprès des personnes prisonnières du Dôme, à suivre leurs aventures et savoir si, enfin, elles en seront libérées et connaître le pourquoi du comment ainsi qu'assister à l'affrontement final entre le bien et le mal.
Si j'ai lu ce pavé de 700 et quelques pages très vite, les dons de conteur du King ayant un pouvoir extraordinaire sur moi, je sors finalement déçue de ma lecture, la fin n'ayant pas été à la hauteur du reste.
J'ai trouvé le tout bâclé, le rebondissement final sorti de nulle part et, surtout, une conclusion qui n'aura finalement pas lieu. Non mais franchement Stephen, c'est quoi cette fin à la mords-moi-le-noeud?
Et si j'avais beaucoup aimé suivre les personnages dans le premier tome, ils m'ont - presque - tous agacés, à deux ou trois exceptions, dans celui-ci, les trouvant trop caricaturaux et dénués de nuances. Les méchants sont très très très méchants; les gentils sont un peu trop concons parfois (souvent).

Néanmoins, je reste sur une impression générale des deux tomes plutôt positive et j'ai apprécié ma lecture globale.

Dôme est sorti en un seul tome aux Etats-Unis. En France, il a été publié en 2 tomes d'à peine (!) 700 pages. Lecture distrayante, bien que très longue à démarrer (très vrai dans le tome 1). Dans le tome 2, il y a plus d'action (et de noirceur) : on se sent aussi oppressé que les personnages. Peu de fantastique dans ce livre, j'y ai surtout lu un regard critique sur l'humanité dans ses pires moments.