Insomnie

Deux mois après la mort de sa femme, Ralph Roberts voit ses nuits inexplicablement se raccourcir. Toutes les méthodes essayées restent sans succès… Mais d'autres évènements étranges se passent aussi dans le même temps à Derry, Maine. Son voisin, Ed Deepneau commence à avoir un comportement agressif et des petits hommes chauves passent dans les rues de la ville…
Plus jeune, j'ai enfilé les Stephen King ; maintenant, je n'en lis plus qu'un ou deux par an et souvent les plus récents. Insomnie n'est pas tout jeune, il se passe dans le début des années 90, après le passage du terrifiant clown de Ca (une petite allusion au début du roman). Une histoire assez originale, on reste dans la spécialité de King, du fantastique mêlé d'horreur mais il y a une part au bonheur, à l'espoir, aux bons sentiments. Assez incroyable, cet aspect de niveaux de perceptions, de destins, ça donne à Insomnie, une allure de conte. Un bon Stephen King mais pas son meilleur.

« Insomnie » est probablement le livre de Stephen King le plus connecté avec le cycle de « La tour sombre ». L'histoire est directement dérivée de la mythologie créée par King et aurait pu constituer un chapitre (ou tome) de sa fameuse saga étant donné que son épilogue a une conséquence directe sur la quête de Roland de Gilead. Je déconseille donc fortement aux lecteurs qui veulent découvrir Stephen King de commencer par ce livre.

Par ailleurs, de toute l'oeuvre du maître il est celui qui m'a le plus ennuyé/déçu : Excessivement lent à démarrer, beaucoup trop de longueurs (plus de 900 pages), et fait rare, je ne me suis attaché à aucun des personnages. L'histoire en elle-même n'est pas très claire. J'avais l'impression qu'à l'époque où le roman a été écrit (entre le 3éme et 4éme tome de la tour sombre) King ne savait pas où il voulait en venir avec cette histoire de grande roue de l'existence, de niveaux de conscience, etc...Les explications restent vagues même pour les principaux protagonistes du roman qui ne comprennent pas vraiment ce qui leur arrive.

Il y a tout de même quelques points positifs dans les thèmes abordés et qui sont chers à SK avec notamment celui du droit à l'avortement (autour duquel s'article tout le livre), ainsi que celui de la vieillesse. J'ai particulièrement aimé également les nombreuses références au « Seigneur des anneaux ».

- Insomnie sénile supplément hallu 😵

Ralph, veuf depuis peu, se trouve de plus en plus insomniaque. Les événements mystérieux qui commencent à lui arriver sont ils une simple manifestation du manque de sommeil ? (Non)

Un gros bouquin, avec du très bon, du sympa, et du moins bon; globalement, je n'ai pas tant apprécié, donc je commence par les points forts

Deux énormes points forts chez King : l'identité très marquée des hauts lieux de l'histoire, et beaucoup d'originalité dans les aspects fantastiques de l'histoire. Sur ces points là, il fait très fort dans insomnie, notamment sur le deuxième point, avec des personnages et un univers très particuliers et assez rafraîchissants.
L'histoire est plutôt prenante, le rythme globalement soutenu.

Pourquoi j'ai pas adoré alors ? Facile, on retrouve en quantité égale (supérieure?) pas mal de ce que je considère comme ses défauts.

Déjà, il prend -trop- le temps de décrire des choses anodines. Pour un écrivain réaliste ou naturaliste extrêmement doué, on s'y attend et on aime, là… king écrit très bien c'est sûr, mais dans ce cas précis il pédale dans le vide, un bon tiers des scènes anodines décrites est simplement la répétition d'une précédente, au point de se demander s'il n'y a pas eu d'erreur d'impression (j'exagère à peine)
Ensuite, parmi les quelques thèmes sérieux abordés, l'IVG. Sujet intéressant, plutôt bon candidat pour ce type d'histoire, mais en l'occurrence bien trop mis en avant -je trouve- : on tourne en rond sur des prises de position camouflées derrière des pseudo débats -qui je n'en doute pas, semblent sincères de la part de l'auteur-, et hormis de très rares exceptions, on en arrive toujours à la même conclusion en raison de l'argumentation biaisée et des clichés entretenus sur les personnes qui ont un avis différent de celui de SK. Ça se comprend, on a tous nos opinions et tant qu'on est capables d'argumenter, de nuancer et de débattre c'est très sain. le problème, c'est quand on en fait un point aussi central de l'histoire et qu'on en débat tout seul, car on en arrive facilement à une sorte de diatribe superficielle et agaçante
Dernière chose -et ça ne tient qu'à moi-, je trouvais que le point de départ de l'insomnie dans un contexte de vieillesse et de deuil était une excellente idée pour engager un récit très sombre, mystérieux, sans réelle notion de frontière entre la réalité brute et les limitations de l'esprit -type lovecraft-. Malheureusement, king a choisi une approche beaucoup plus frontale (pataude?) avec un rapport au fantastique très clair, qui ne laisse quasiment plus de place qu'à des péripéties type film d'action

En bref, un roman plutôt sympa, qui se lit très bien, rempli de bonnes idées, mais au potentiel malheureusement mutilé par des choix artistiques qui selon moi l'ont empêché de devenir un excellent classique de King

Mis à part un excellent receuil de nouvelles intitulé Coeurs perdus en Atlantide, je ne lis pas l'enfant terrible de l'Amérique et suis insensible à ce genre. Je n'aime pas les thrillers et je n'ai pas aimé celui-ci non plus, malgré des thèmes intéressant et une dénonciation pertinente de la société américaine.
Je reproche à ce livre de partir dans tous les sens, entre tous ces niveaux de réalité dans lesquels naviguent Ralph et Lois. Je me suis perdue, et c'est fort dommage, car j'aime beaucoup ce traitement inédit des personnes âgées. Un couple de septuagénaires héros d'une petite ville du Maine, sorte de laboratoire de toute l'Amérique, c'est très fort. La violence conjugale et la haine des femmes, c'est très fort aussi. Non vraiment, dommage que je n'ai pas été emballée par ce chaos surnaturel à la Inception...
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Ralph Roberts vit dans un quartier tranquille de Derry avec sa femme. Ils sont à la retraite et tout se déroule normalement jusqu'à ce que la maladie emporte son épouse. Il devient alors pour lui de dormir, mais il met cette difficulté sur la dépression possible suite à la disparition de sa femme. Mais Ralph commence à voir des couleurs entourées les gens qu'ils croisent.
Le récit de Stephen King est généreux, trop même. La lecture de ce pavé est longue et parfois un peu trop fastidieuse tellement l'auteur s'enroule dans des détails franchement sans importance. D'un bouquin de 900 pages, il est certain qu'un auteur différent aurait pu nous faire vibrer en seulement 300 pages, mais Stephen King brode, et il aime ça. Trop long, trop gros et beaucoup d'inutilités, de futilités.
L'histoire quant à elle est intéressante même si certains passages sont soit mal traduits soit mauvais. le fait de traîner en longueur, on a largement le temps de s'imprégner et d'évaluer les conclusions qui finalement sont sans surprise et ne nous déroutent pas une seule seconde.
Je savais Stephen King d'un niveau moyen, et ce roman le confirme, et en plus c'est vraiment long à lire.
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Roman important pour qui veut se lancer à l'assaut de la Tour sombre, Insomnie est un texte qui se mérite, long, lourd, lent et fastidieux dans sa première moitié mais qui finit par s'accélérer pour proposer une véritable course contre la montre pour deux héros hors norme contre les agissements d'un Ennemi redoutable capable d'altérer la réalité.
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J'ai rapidement été agacée par les longueurs, les innombrables répétitions des péripéties, soient parce qu'elles l'étaient per se, soit par le biais des ressassements du personnages principal, Ralph, un veuf âgé, retraité à Derry, dont l'insomnie qui croît accroît en même temps des perceptions sensorielles et cognitives étonnantes. Il y a également quelques confidences de ce personnages qui sont prétexte à reprendre des passages qu'on finit par raconter en même temps que lui... Bref, quand, arrivant vers les dernières pages et pressentant qu'il n'y aurait pas de chute explicative, je me suis avisée de la discrète mention "tome 1" sur la couverture, j'étais assez mécontente. le délayage m'a paru encore plus malhonnête. J'ai pensé à Bag of Bones que j'avais abordé en version originale et qui m'était tombé des mains aussi à cause de cette frontière poreuse entre réalité et fiction et qui donnait lieu à des répétitions qui ne pouvaient que perdre la piètre angliciste que je suis.

Je pense que je m'arrêterai à ce premier tome. Il y a pourtant les ingrédients habituels, bien rodés, la maladie du conjoint du personnage principal, voire sa mort, la maladie ou une perturbation du personnage principal, la conjuration d'une communauté subjuguée... Il me paraît d'ailleurs piquant que le Capitole ait été envahi par, entre autres, des Quanon, la communauté de Derry étant secouée par les anti-avortements délirants (on arracherait les foetus aux ventres des femmes pour partir les stocker et les incinérer...).
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Insomnie... L'histoire d'un retraité, Ralph, qui n'arrive plus à dormir la nuit puis qui commence à voir des choses, puis...

Autant être franc, je n'ai pas réussit à m'intéresser à cette histoire de perte de sommeil, les méthodes qu'utilise notre aîné pour réussir enfin à se reposer. C'est tout un pan de l'histoire qui ne me parle pas, qui ne me "concerne" pas. du coup j'ai accéléré ma lecture sans vraiment goûté le moment.

On retrouve pourtant la "recette" géniale du maître de l'Horreur: une installation des personnages, l'intrigue qui se déroule vers un climax impressionnant et un antagoniste absolument parfait.

Et pourtant ça bloque, enfin JE cale sur ce livre (j'en suis presque à dire que c'est un pavé alors même que je déteste cet argument ^^).

Bref, pour moi c'est un rendez-vous manqué

Je dois avouer que Stephen King, bien que je n'ai pas lu beaucoup de ces livres, a un style excellent. Sa narration seule réussit à nous faire dévorer le livre qu'on a entre les mains. Ce livre commence extrémement bien. On découvre le quotidien d'un pauvre vieux perdue qui commence à faire des insomnie. La graduaité du temps de sommeil volée était bien décrite, et l'apparition des auras avaient une certaine logique. Par contre, passé les 300 premières pages, le livre s'emboue dans une histoire fantastique qui déçoit par rapport au début prometteur du livre. 3 étoiles pour le début et pour le style.

Trop long, trop fantastique, trop fantasque, un roman écrit sous LSD !! Ca me fait mal de le dire tant j'aime cet auteur mais la, le roman part dans tous les sens et j'arrive pas a suivre et j'ai décroché plusieurs fois et plusieurs fois j'ai failli lâcher le bouquin.