La note de ce livre m'a posé quelques soucis. D'une part, l'édition. Peu de marges, texte écrit avec des caractères très petits. Cela nuit à la lecture. Inutile de faire un livre de 250 pages si c'est pour écrire en tout petit. Autant faire 100 pages de plus et rendre la chose plus lisible.
Autre détail, les illustrations. Elles sont très belles, correspondent parfaitement aux passages importants qu'elles représentent, rien à redire là-dessus. Mais pourquoi les avoir réunis au centre du livre, les unes à la suite des autres ? Pourquoi avoir fait une sorte de sommaire avec les numéros de pages auxquelles elles correspondent ? Cela aurait été plus appréciable de les découvrir au début de chaques parties.
Maintenant que l'édition est traitée passons à l'histoire.
Stephen King nous à habitués a mieux, cela va sans dire. C'est long, très long, trop long. le Pistolero traverse le désert et c'est tellement long qu'on a le sentiment d'avancer avec lui. Très pesant.
Si je n'avais pas lu les critiques, j'aurais sans doute stoppé le livre à la moitié. Mais bon, c'est une saga en 7 volumes et c'est du
Stephen King, donc on lui laisse une chance.
Une bonne chose que de lui laisser une chance. Car la deuxième partie du livre est bien mieux. Alors je passerais outre les descriptions plus nébuleuses les une que les autres pour me concentrer sur l'histoire et sur la quête du Pistolero.
Car au final, sur une série de 7 tomes, celui-ci n'est qu'un gros premier chapitre, qui sert à appréhender le personnage du Pistolero et de découvrir sa quête de la tour sombre.
J'ai eu des retours sur le tome suivant qui m'indiquent que le style se rapproche beaucoup plus de ce que fait King en temps normal. Je pousserais donc jusqu'au second volume pour voir si l'auteur à corriger ses effets de style et autres fioritures qui alourdissent trop le récit.
Car malgré de nombreux défauts, on a tout de même envie de connaitre la suite !!