La ballade de la balle élastique - L'homme qui refusait de serrer la main

La folie est-elle contagieuse ? La maniaquerie et la paranoïa peuvent mener à la théorie de "La ballade de la balle élastique", c'est à dire la folie.
J'ai eu beaucoup de mal à relire cette éprouvante Nouvelle. le très long récit de l'éditeur décrivant la dérive progressive de Reg son écrivain à succès, qui arrive même à polluer son éditeur. Pourtant fan de Stephen King, j'ai trouvé la forme de ce conte très lourde ; mais le maître du suspense a gagné ; je suis arrivé enfin à terminer cette nouvelle qui ne fait pourtant que 73 Pages. 

Mais quoi, qui se cache-t‘il dans ces machines à écrire ? Et pourquoi Henry Greer refuse-t'il de serrer la main à tout le monde ?

Avec ces deux nouvelles « La ballade de la balle élastique » et « L'homme qui refusait de serrer la main » je découvre l'univers de Stephen King.
Les premières pages de la première nouvelle m'ont un peu effrayé dans le sens où le sujet de la « folie » ne me plait guère. Mais au fil de la lecture, je suis arrivé à entrer dans l'histoire et à en attendre la fin. Et puis cela parle d'écrivain.
Dans la seconde, plus courte, je suis entré tout de suite dans l'histoire et j'en ai apprécié le déroulement mais j'aurai aimé qu'elle soit un peu plus étoffée, plus longue.

Délire paranoïaque ? complotiste ? Folie pure ?
Stephen KING explore les tréfonds du cerveau humain, du moment où tout disjoncte.
Cette nouvelle m'a fait pensé à cette phrase : "Qui est le plus fou ? le fou ? ou celui qui le suit ?".
C'est un peu la question que je me suis posée lorsque l'éditeur raconte comment il est entré en relation avec Reg Thorpe et qu'il a commencé à entrer dans son jeu.
Si j'ai retrouvé les sujets de prédilections de Stephen King, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire qui m'a paru un peu embrouillée.

La première nouvelle de la ballade de la balle élastique est plutôt intéressante, on y voit jusqu'où un simple mensonge peut mener à la folie, douce ou meurtrière.
La seconde nouvelle parle de malédiction et est elle aussi plutôt agréable à lire.
On est bien loin de histoires terrifiantes que Stephen King a pu écrire parfois, ici il s'agit plutôt d'un univers mystique où l'on se questionne soi même pour savoir si oui ou non on aurait pu croire à ces étrangetés dans la vie réelle.
Sans avoir été une lecture palpitante, il n'en reste pas moins un sentiment d'agréable moment de lecture