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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne présente évidemment pas Stephen King, auteur américain plus que célèbre et surtout très prolifique.
Par souci d'honnêteté, je me dois d'avouer que comme tout le monde j'ai certes déjà lu certains de ses livres, mais je ne suis jamais véritablement devenue une de ses fans. Bon, le genre horrifique, terreur et compagnie, ce n'est déjà pas trop mon truc et mon côté super dispersée n'arrange rien…
C'est principalement parce que ce livre faisait partie du challenge BBC que je me suis lancée dans la lecture de ce qu'il faut bien appeler un sacré pavé avec ses 1500 et quelques pages.
Bon disons-le d'emblée : je n'ai pas plus aimé que cela, au contraire.
Je me souvenais vaguement du scenario, et surtout du début de l'histoire, ayant quelques vagues souvenirs d'une série du même nom avec entre autres Gary Sinise dans l'un des rôles principaux.
J'ai bien adhéré au début de l'histoire avec ce virus terriblement mortel qui se répand à la vitesse de la lumière (ou presque).
Cependant, j'ai eu plus de peine à m'intéresser à l'histoire à partir du moment où elle a pris un virage un peu plus mystique, ce qui selon moi n'a rien apporté à l'histoire.
J'ai aussi été surprise que finalement, on ne découvre qu'un aspect de cette épidémie, c'est celui des Etats- Unis car on n'apprendra pas vraiment ce qui s'est passé sur les autres continents.
Bref, un tres looooooooooong pavé qui aurait gagné selon mes critères à être un peu plus court et synthétique.


Challenge BBC
Challenge Pavés 2022
Challenge Multi-Défis 2022
Challenge Mauvais Genres 2022
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Tremblez frères humains, la grande Peste est revenue et elle s'abat sur vous sans merci : un bacille échappé par erreur d'une base secrète de l'armée américaine décime en quelques jours la quasi-totalité de la population.

En voilà un pitch formidable, et pourtant je suis un peu déçue au global par ce « Fléau » presque unanimement encensé. La lecture est toujours fluide et plutôt addictive, rien à redire sur les talents de conteur du King. Mais au fil des pages je suis restée un peu dubitative sur les choix de développement de l'histoire, avec le sentiment, que les fans m'excusent, de lire un Stephen King enfermé dans sa caricature de romancier pour ados.

La première partie, qui décrit le développement de la contagion en multipliant les acteurs, condamnés et survivants, est très bien, efficace, parfaitement cadencée.
Puis les survivants se regroupent en deux pôles opposés, incarnés par deux figures fantasmagoriques qui représentent, je vous le donne en mille : le Bien et le Mal. Bon, ça a le mérite d'être simple, et je comprends qu'on me jette la pierre si je fais la fine gueule devant tant de manichéisme.
Notons au passage le long chapitre introductif, à mon avis le meilleur du livre, sur Mère Abigael, humble et lumineuse centenaire noire, incarnation du bien; j'ai été beaucoup moins convaincue par son contraire, Randall Flagg, mais là j'imagine que je manque de culture King.
S'en suit alors une lutte improbable entre les deux camps, et là j'avoue avoir un peu décroché et avoir attendu que ça se termine, tout en restant quand même collée au récit. Et devinez qui va gagner…

Emballée l'an denier par 22/11/63, j‘avais voulu renouveler l'expérience du « bon roman de Stephen King pour les vacances ». Je vais peut-être m'en passer l'an prochain… !

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"IMMENSE [...] ! Chef d'oeuvre !" (greg320i)
"Un des meilleurs romans de Stephen King." (basileusa)
"Un petit bijou" (RaphTiKiMaster)
"Mon Stephen King préféré." (Fab72)
"Une aventure enivrante." (SuzyBess)
"Toujours aussi magnifique." (pandaroux)
...

Après toutes ces éloges et adorations autour du Fléau, écrit qui plus est par mon auteur préféré, je me DEVAIS de le lire. Ainsi, je l'ai commencé avec joie, sûr qu'il allait me plaire. Je ne pouvais qu'être déçu...

Ce pavé fait près de 2000 pages. Il aurait tout aussi bien pu en faire moitié moins, et ce sans aucune incidence sur l'intrigue. Car tout le long, ça parle, ça raconte son parcours, ça se promène, ça va au ciné, ça boit (attention, pas n'importe quelle marque : du Seven-Up s'il vous plaît !), ça dort, ça re-boit du Seven-Up, etc... Par contre, le suspense ? Connais pas ! Bah oui, il y en aurait à la pelle s'il n'avait pas été dilué dans des kilomètres de blabla inutile.

De même, pour la pandémie... C'est quand même le vif du sujet de cette oeuvre, mais Stephen King s'y prend bien mal. L'intégralité du roman se déroule en effet aux USA, c'est à dire dans un échantillon de quelques centaines de kilomètres, que l'on parcourt de long en large et en travers. Autrement dit, on ne ressent absolument pas la menace, parce que 1) on ne sait pas ce qui se passe ailleurs et 2) ici, les Américains semblent se moquer éperdument du fait que tout le monde meure ! Les multiples détails sur les moindres actions des personnages énervent également à la longue. J'ai nombre de fois songé à interrompre ma lecture, mais j'ai tenu bon et ai réussi à refermer ce "poids lourd" au bout d'un certain temps.

Ouf !
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Les 1526 pages que compte le fléau m'a un peu fait peur au début car avec le grand Stephen King, pour moi c'est tout l'un ou tout l'autre, et là mon sentiment est assez mitigé, je dirais que j'ai passé un bon et long moment de lecture, je n'ai pas dévoré ce livre mais je n'ai pas non plus repoussé ma lecture en espérant le terminer vite pour passer à autre chose. le nombre de personnages est assez déroutant au début de l'histoire et je dois avouer qu'à plusieurs reprises, j'ai été obligé de faire chauffer mon cerveau pour retrouver qui est qui ? Par contre, ils étaient tous assez plaisants et même ceux du côté "méchants" et j'ai eu de l'affection pour beaucoup d'entre eux. L'histoire est intéressante, elle m'a captivée et j'ai eu envie de connaître la suite avec assez d'impatience, Stephen King n'a pas trop chargé ce livre en éternelles descriptions qui quelques fois gâchent le plaisir de lecture de certains de ses livres. Si les énormes pavés ne vous font pas peur, je vous conseille ce livre qui a su me captiver et qui je l'espère saura vous captiver également.
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C'est mon premier roman "d'adulte". Je l'ai lu l'été 1992, je n'avais pas encore 17 ans.
Aujourd'hui, l'histoire prend un tout autre retentissement. Un virus mortel qui s'échappe d'une base militaire, une pandémie mondiale, la disparition de 95% de l'humanité. C'est ce que décrit Stephen King, à travers les yeux de nombreux personnages, nous livre dans une première partie. Puis, le maître du fantastique nous plonge dès la seconde partie dans un combat ésotérique entre le Bien et le Mal dont il a le secret.
J'avais beaucoup aimé ce roman à l'époque, je l'ai relu récemment et j'ai été déçu. J'ai vieilli tout simplement et j'ai surtout lu beaucoup de Stephen King qui se ressemblaient pendant mon adolescence. Cependant le Fléau reste un classique du genre et l'un des meilleurs de Stephen King.
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Un virus s'échappe d'une base militaire et décime la population. Lire ce roman en plein confinement et d'épidémie de covid19 est vraiment particulier. On est déjà dans l'ambiance, c'est le moins qu'on puisse dire !

Lorsque l'alerte est donnée à la base militaire où ce virus est étudié, un soldat réussi à s'échapper avec sa femme et sa fille avant la fermeture automatique des portes. Il n'a pas conscience du danger, car il n'a aucun symptôme. Cette « super grippe » a un taux de contamination de plus de 90%. Inutile de vous dire que ce soldat a refilé le virus à toutes les personnes qu'il a croisé, répandant la mort comme une trainée de poudre. Car le taux de mortalité est effarant.

Toute la 1ère partie du roman repose sur cette contamination. L'effet domino de l'épidémie, la description des souffrances des personnes atteintes, de leurs proches démunis obligés de les enterrer dans le jardin où ils creusent les tombes eux-même. J'étais accrochée au livre, je ne pouvais plus le lâcher. Et je me dis que finalement, le Covid, c'est pas si terrible que ça 😉. « le fléau » fait relativiser !

Les personnages sont nombreux, on commence à deviner lesquels sont immunisés naturellement et avec qui on va faire un bout de chemin. Frannie, 21 ans, enceinte de trois mois au début de l'épidémie. Stu, la trentaine, enfermé dans un centre de recherche du gouvernement où il est observé comme un cobaye. Il est l'un des premiers à avoir été exposé et à ne pas être tombé malade. Forcément, ça intéresse !

Nick, jeune sourd-muet qui roule sa bosse à la recherche de petits boulots. J'ai beaucoup aimé ce personnage, fragile de part son handicap, mais qui a su le surmonter et en retirer de la force et de la détermination. Il sait prendre les bonnes décisions au bon moment, ne tergiverse pas et deviendra une grande figure dans la nouvelle société imaginée par King. La Poubelle, alors, lui ! C'est un jeune pyromane qui n'est heureux que lorsqu'il fait tout sauter. Pour lui, le feu c'est la vie. Il cache une pathologie psychiatrique pour laquelle le remède a été bien pire que le mal lui-même. N'oublions pas Randall, l'homme noir, doté de pouvoirs surnaturels, il représente le Mal dans toute sa splendeur. Car le roman de King, c'est aussi et surtout un récit dans lequel s'affrontent le Bien et le Mal. le Bien, quant à lui, est représenté par Mère Abigaël, une afro-américaine centenaire guidée par des messages subliminaux envoyés par Dieu en personne.

La civilisation s'effondre durant l'épidémie, les seuls survivants restant se regroupent et tentent de se réorganiser. de nouvelles règles apparaissent, et j'avoue que c'est à ce moment-là que King m'a perdue. La reconstruction d'un schéma sociétal est intéressant, certes, mais il traîne beaucoup trop en longueur à mon goût. Et le virage religieux de ce monde post-apocalyptique amorcé à la moitié du livre m'a largué totalement.

Quant à la fin, je l'ai trouvée bâclée, trop rapide. Je suis arrivée à la dernière phrase, j'ai appuyé désespérément sur ma liseuse pour tourner la page, mais non, c'était bien le point final, et j'ai été hyper déçue et terriblement frustrée.

J'avoue que les pavés me rebutent pas mal. Difficile sur 1000 pages de maintenir le rythme et de conserver son lecteur attentif. J'ai relâché à plusieurs reprises. Pourtant, cette lecture n'a pas été si désagréable que cela. King est un visionnaire, il faut bien l'admettre. Sa plume est splendide, avec un soucis du détail minutieux. Ses personnages sont habilement construits et ont une personnalité très forte. Sa réflexion sur la société est poussée à l'extrême : il imagine ce que serait notre planète si la population passait de sept milliards d'habitants à une petite quarantaine de millions en quelques mois. Plus rien ne fonctionne, plus rien n'est distribué : aliment, eau, énergie…Terrifiant. D'autant que l'on en est pas bien loin…

Une lecture un peu mitigée donc, mais j'ai passé malgré tout de belles heures de lecture.

#LeFléau #StephenKing
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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De temps a autre j'ajoute ce que j'ai lu avant que Babelio existe et ce bouquin que j'ai aimé lire en fait partie
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J'avoue que j'ai littéralement dévoré ce livre qui m'a bien tenu en haleine malgré les 1200 et quelques pages! L'auteur prend son temps pour bien décrire les situations et les personnages qui sont complexes et très fouillés! On se prend d'affection pour certains et on adore détester les autres!

Pour autant, je suis très perplexe quand à ce grand méchant de Randall Flagg, dont je n'ai pas vraiment bien saisi en quoi consistaient ses pouvoirs spéciaux!!

Pour moi, ce roman souffre de certaines invraisemblances et incohérences (ou alors c'est moi qui n'ait pas bien compris...) et la fin me semble très en dessous de ce à quoi on pouvait s'attendre.

Un bon livre, mais je reste quand même un peu sur ma faim, dommage...
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Un vrai suspense, des frissons, de l'horreur, tout ce que l'on cherche et ce que l'on attend de Mr. King!
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