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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les trois quarts de l'humanité ont péri à cause d'un virus échappé d'un laboratoire (tiens, tiens !). Les survivants se regroupent dans deux villes de l'Ouest américain.
Il s'agit surtout d'une lutte entre le bien (représenté par une très vieille femme) et le mal (représenté par un homme en noir). Mais tout n'est pas aussi binaire et tous ont des moments de doute.
A la suite de cette lecture, je regarde à nouveau la mini-série éponyme, assez fidèle au récit et que j'avais vu lors de sa première diffusion à la télévision française, en 1995...
D'ailleurs, Stephen King apparaît dans un des épisodes, ce qui laisse supposer qu'il ne devait pas être mécontent du scénario.
De toutes façons, ce livre représente un bon exemple de l'écriture bien rodée de cet auteur prolifique.
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Le fléau est un de ces romans qui m'avait profondément marquée, adolescente, et que j'avais envie de relire depuis longtemps. Quel meilleur moment choisir qu'une pandémie, je me le demande...

Car, en effet, dans cette somme qui se lit remarquablement bien malgré l'atmosphère apocalyptique et extrêmement oppressante qui s'en dégage, il est question d'une super-grippe, création de laboratoire, qui a la capacité de muter pour empêcher l'organisme porteur de développer les anticorps nécessaires pour s'en débarrasser. Plus de 90% de la planète n'y survit pas, et le reste doit apprendre à survivre dans un monde devenu sans foi ni loi.

Passée la description remarquable de l'effondrement, dans laquelle nous suivons de plus en plus de survivants, suivent les temps de reconstruction d'un monde aux accents foncièrement bibliques, avec d'un côté, à Boulder, la communauté du Bien, réunie par mère Abigaël, centenaire du Nebraska, et de l'autre, à Las Vegas, la communauté du Mal, réunie quant à elle par Randall Flagg. Deux entités antithétiques, opposant Dieu et le Diable, donnant au récit une ambiance fantastique, surnaturel prenant progressivement le pas sur le post-apocalyptique avec réussite. Mais deux communautés finalement pas si manichéennes, profondément nuancées, ainsi remarquablement humaines, en ce que reconstruire un monde sur des ruines encore fumantes n'est pas chose aisée.

Une relecture que j'ai donc plutôt appréciée, même si j'y ai trouvé peut-être cette fois un manque de profondeur quant aux personnages.
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J'ai acheté le Fléau : Intégrale dans une brocante, en grande édition. En gigantesque édition ! 1200 pages condensées sur un bouquin qui ressemble à une vieille bible, avec sa couverture rouge, ses écritures dorées et son petit marque-page en tissus doré intégré.

J'ai profité de l'actualité pour faire une lecture à thème en entamant cette histoire de super-grippe qui décime le mondes des années 90. Trente ans plus tard, King a-t-il été visionnaire ?

J'ai également profité du confinement pour lire cette brique, pour ne pas avoir à la transporter. J'ai déjà presque une tendinite à force d'avoir tenu le livre.

Au fil de ma lecture, je m'aperçois que le schéma est classique de King : un début très lent, des personnages forts et attachants qui évoluent dans une mécanique de groupe très bien ficelée et une fin hâtive.

La réelle surprise a été dans le livre en lui-même : l'ancien propriétaire était manifestement un chasseur de trèfles à 4 feuilles. Et pour les faire sécher, qu'a-t-il utilisé ? Une grosse brique de livre de King. Au fil des pages, j'ai récolté 5 trèfles à 4 feuilles… On dirait que l'ancien propriétaire m'a fait un don, d'où qu'il se trouve !

J'ai adoré les découvrir et je goûte l'ironie : 30 ans après la date de l'histoire sur une grippe qui décime l'humanité, une vraie grippe s'attaque au vrai monde et j'ai bien l'impression que l'ancien propriétaire du livre a tenté de conjurer le sort.
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Plus long roman de l'auteur, le Fléau est LE post apo par excellence.
La première partie va nous permettre d'assister à l'émergence et la propagation de l'agent pathogène avec des passages d'une intensité et d'un réalisme effroyable.

Dans ce monde dévasté, une poignée de survivants.
Nous allons en suivre certains, plus ou moins attachants.
J'ai adoré Stu, Nick, Harold, Flagg, la Poubelle et Glen mais bien moins les autres protagonistes.

Deux groupes vont se former d'une manière manichéenne : les bons d'un côté et les méchants de l'autre.

La seconde partie va se concentrer sur la reconstruction d'une communauté ainsi que sur la lutte du Bien contre le Mal.

J'ai passé deux mois dans cette histoire riche, d'une densité incroyable et si les thèmes comme l'épidémie, l'effondrement de la civilisation, sa reconstruction, l'espoir, la peur, la résistance ainsi que l'ensemble des notions sociologiques m'ont juste passionnées, c'est l'amplitude de l'oeuvre, sa fin ainsi que sa morale divine qui m'ont bien moins convaincue.

De même que l'antagoniste Randall Flagg qui, à chaque apparition, nous fait frissonner, son personnage, à l'instar du roman, s'essouffle dans la dernière partie.

Contente de l'avoir lu dans son intégralité, et je reste une fan de la mini-série de 1994 (pas celle de 2020) qui à, certes, pris un méchant coup de vieux, mais reste fidèle et bénéficie d'un superbe casting et à su retranscrire l'horreur et la tension du roman.
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J'ai commencé ce livre sans savoir de quoi il s'agissait et... j'ai eu un peu du mal à commencer. Un virus qui s'échappe d'un laboratoire et tue presque la totalité de l'espèce humaine, je me suis posée la question : "est-ce que je continue ?" J'ai finalement continué et je ne le regrette pas. On suit une multitude de personnages au quatre coins des Etats-Unis, leur réaction face à la catastrophe, les décisions qu'ils prennent, ceux qu'ils perdent et qu'ils rencontrent. J'aime beaucoup ce système dans les livres et je n'ai pas été déçue. Oui parfois, ça peut paraître un peu long mais on peut suivre presque pas à pas l'avancée de chacun. Ce premier tome représente la catastrophe de la civilisation humaine et comment ceux qui restent le gère (dans le bien ou dans le mal). J'ai eu l'impression que ce premier (long) tome est une mise en place pour la véritable action qui arrivera dans le prochain tome.

Deuxième tome à la fois plus captivant et plus étonnant que le premier. Je n'arrive pas encore à savoir si je suis surprise dans le bon ou mauvais sens par le "dénouement" de cette histoire. Je pense que ce n'est tout simplement ce à quoi je m'attendais / espérais. Dans ce tome, chacun des personnages posent sa pierre à l'édifice et leurs actions peuvent faire pencher la balance vers l'est ou vers l'ouest...
Un peu longuet par moment, j'ai tout de même beaucoup aimé suivre dans l'incertitude l'évolution de ce monde post-apocalyptique.
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Stephen King nous offre un récit apocalyptique à sa sauce. de la violence, de la réflexion philosophique et du sexe viennent ficeler une intrigue peu originale mais très bien maîtrisée.
C'est long, peut être trop, mais c'est du king et on apprécie quasiment chaque page car on sait que l'on ne sera pas déçu.
Je vous conseille le Fléau si vous appréciez King.
Si vous n'avez jamais accroché au style de l'auteur, inutile d'insister !
Comme première lecture d'un King, ça peut passer... Mais seulement si vous aimez les grosses briques !
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Un très bon stephen king... lu dans le métro parisienne à une époque hivernal: frisson garanti!
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Un très bon livre dans l'ensemble. Des personnes très bien travaillés avec un récit qui met en lumière le bien et le mal d'une façon très ingénieuse.
Cependant, j'ai trouvé la fin trop simple et décevante.
Un livre qui vaut tout de même le détour rien que par le sujet et son traitement.
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Il m'a fallu 1 mois pour venir à bout de ce pavé. 1183 pages c'est long, très long. le début était vraiment bien, quand l'épidémie se propage. Ca rendrait presque parano quand quelqu'un tousse ou éternue... Et certains passages m'ont bien fait rire. J'ai juste eu un peu de mal à m'y retrouver avec les nombreux personnages. Puis vers le milieu, je n'ai plus autant accroché. Ca tirait plus vers le fantastique/religieux. C'était sympa mais au final trop tiré en longueur.
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S. King a tant fait pour se dévaloriser lui-même que parfois, on peut se demander pourquoi on l'aime. "Le fléau" est l'un des romans de lui que j'ai le plus souvent relu, en entier ou en partie, car les multiples scènes, personnages, situations, paysages, dialogues et autres, qui vous font parcourir en tous sens l'Amérique, sont infiniment attachants, parfois inoubliables (Tom Cullen). King, on ne sait comment, malgré la traduction parfois, réussit le tour de magie de faire de ses personnages des amis du lecteur, avec qui il a envie de passer du temps, qu'il a envie de revoir, et sur les défauts de qui il passe avec indulgence. Ce roman-fleuve est un bon endroit pour se baigner.

La destruction de notre monde technique et rationnel laisse en place deux forces surnaturelles et absolument irrationnelles, l'une mauvaise, héritant de tout ce que nous avons créé de pire, l'autre bonne, fragile, vulnérable, mais aussi humaine que l'autre. On pourrait croire que King tombe dans le manichéisme ou même dans une sorte de foi chrétienne à sa sauce, mais son roman est si long, si fouillé, si méticuleusement dessiné et conçu, que le lecteur entre aussi facilement dans les raisons des méchants que dans celles des bons - ceci est la caractéristique d'un grand roman. Il entre de la folie et de la faiblesse dans le mal, comme on le voit au personnage de La Poubelle, de Nadine, ou même de Flagg, mais aussi dans le bien, car la prophétesse du "bon camp", Mère Abigaïl, n'est guère solide non plus. De cette compréhension profonde de l'humain, King se dépêtre comme il peut, à la toute fin, par un procédé de "deus ex machina" peu convaincant mais indispensable, qui a au moins l'avantage de laisser en vie presque tous ceux à qui nous nous sommes attachés.

Mise à part cette critique de la fin, je dirais que je ne suis pas au bout de mes inlassables relectures du Fléau.
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