Le bébé de Gracie arriva au plus fort d'une tempête de neige en février 2008. La bonne nouvelle ? C'est qu'il n'était pas malformé. La mauvaise ? C'est qu'il était mort né. (Extension Claire, p. 445)
La vie est juste. On se fait tous secouer dans le gobelet pendant neuf mois et puis les dés sont jetés. Certains ont une suite de sept. D'autres malheureusement n'ont que des double un. Ainsi va le monde. (Extension Claire)
Les hommes d'affaires sont comme les requins; ils doivent rester perpétuellement en mouvement, sinon ils meurent (Fear Extension )
Ne jamais monter une jument sans bride, parce qu'on ne sait jamais de quel côté il prendra folie à femelle d'aller.
Et l'Enfer existe-t-il, ou bien nous créons-nous le nôtre sur terre ?
Tôt ou tard, même le plus résistant des cercueils finit par craquer pour laisser entrer la vie qui doit se nourrir de la mort.
Je n'ai rien à reprocher à la fiction littéraire, qui s'intéresse généralement à des individus extraordinaires dans des situations ordinaires, mais en tant que lecteur, et en tant qu'écrivain je suis beaucoup plus intéressé par les gens ordinaires dans des situations extraordinaires.
Vous veniez acheter un poisson, Wilf. Je vous propose une canne à pêche. Bien meilleure affaire.
Moins de vingt ans auparavant, quelqu'un dans ma situation n'aurait pas eu à s'inquiéter; à cette époque, les affaires d'un homme ne concernaient que lui, surtout si c'était un fermier respecté : un type qui payait ses impôts, allait à l'église tous les dimanches, soutenait l'équipe de baseball des Hemingford Stars et votait républicain sans sourciller, je crois qu'à cette époque, toutes sortes de choses se produisaient dans les fermes perdues "au milieu" comme on disait. Des choses que personne ne remarquait, et signalait encore moins. A cette époque, la femme d'un homme ne concernait que lui, et si elle disparaissait, on n'en parlait plus.
"La vie est juste. On se fait secouer dans le gobelet pendant neuf mois, et puis les dès sont jetés. Certains ont une suite de sept. D'autres, malheureusement, n'ont que des double un. Ainsi va le monde."
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