Running man

Prenant !
J'ai eu un peu peur au début car je trouvais le commencement un peu lent, mais une fois que nous somme dedans l'histoire est captivante.
Une histoire tragique qui nous montre une société complétement perdu et détruite où le Libertel dirige sans scrupule pour manipuler les foules et monter les gens les uns contre les autres. Et où les jeux de la mort sont la seule chose que l'homme désire plus que tout.
Digne de Stephen King, je conseil ce livre incroyable pour qui le veux

[Lu en 2019]
Ça faisait un petit moment que je n'avais pas lu un "gros" Stephen King et franchement, ça fait un bien fou : j'ai vraiment adoré cette histoire !
Déjà le sujet de base m'a rappelé Acide Sulfurique de Nothomb que j'avais adoré : une personne obligée de se "soumettre" aux lois de la télé réalité. Ici, Richards se voit obliger d'y participer dans le but de ramener un argent vital dans le foyer. le principe du jeu ? Survivre un mois sans se faire tuer !
Et Richards va croiser beaucoup de gens, des bons et des mauvais, avec chacuns leurs lots de problèmes. Sans forcément creuser non plus trop intensément, ses personnages secondaires sont quand même hyper réaliste et aussi très attachants pour certains.
J'avoue ne pas avoir vu venir les revirements de situations avec l'avion et la toute fin je l'ai vu venir vraiment au dernier moment et je ne pouvais juste plus lâcher le livre !
Vraiment, un superbe livre même s'il m'en aurait fallut un peu plus pour le classer en coup de coeur.

Je viens de finir "Running Man" en livre audio, écouté pendant plusieurs séances de vélo elliptique. Ironie du sort ? Je redécouvre une oeuvre majeure de l'auteur. À chaque fois, je descendais en me disant "1982, il a écrit ce truc en 1982 !". le principe est simple, un reality show cruel sur lequel le haut et bas peuple regardent un pauvre se faire traquer. Cool, surtout pour celui qui arrive à le tuer ou à le dénoncer. le héros a une femme et une fille malade. Il fait donc cela pour les sauver. le mode "seul contre tous" est annoncé dès le début. Pour prouver qu'il bouge, il doit envoyer des vidéos. de rencontres en étapes, il dénonce le système, la corruption et la pollution que le gouvernement ne cherche même pas à enrayer. L'auteur évoque les pays d'Asie où l'on circule avec des masques. Troublant quand même, non ? Les gens pistent, ragotent, parient à qui mieux mieux. le malin leur file entre les doigts, alors ils usent de tous les artifices, montage vidéo (pour masquer ses propos écologistes), retouches de photos (sa femme en mode prostituée vulgaire) afin de le désigner comme la cible à abattre. 1982, il y avait déjà photoshop ? C'est profondément sombre, sans espoir et suicidaire. le roman est une longue descente aux enfers, celui de la morbide stratégie que déploie la société du spectacle pour continuer à vendre son rêve expiatoire. le final est un détournement d'avion (avec otage !) et surenchères de bluffs et de prévisions de la stratégie de l'autre. le principe du "j'avais prévu que vous alliez faire cela, c'est pour cela que j'ai fait ceci", très usité dans nos actuels films d'action, date donc de 1982. Pareil, le retournement de veste des producteurs de l'émission qui cherchent à le racheter, me rappelle un épisode de Black Miror. Non, je ne suis pas dans le délire de qui a piqué l'idée de l'autre ; mais franchement - je sais, je me répète - ce livre a été écrit en 1982 ! La chute (désolé, je divulgâche) devance le 11 septembre, avec un soupçon de Docteur Folamour. C'est grandiose. Fatalement, King met du sang et des boyaux qui pendent dès qu'il le peut. La critique sociale, politique et sociétale n'en demeure pas moins puissante, juste et implacable. C'est rude, retors, parfois un peu longuet, mais franchement ce livre envoie du lourd. Par curiosité, je me suis mis à regarder une vidéo des extraits du film avec le big Arnold. Comment dire, euh... Quel est le rapport ? Non, je ne chercherai pas plus loin, ça risquerait de me gâcher le plaisir. Ce livre se suffit à lui-même et quelque soit les prédictions inconscientes ou pas, il constitue, en soi, un méchant miroir.

2025. Les USA sont une dictature.
Richard benjamin Stuart a 26ans, il vit avec sa femme Sheila et leur fille Cathy, 18 mois.
Cathy est malade. Très malade.
Mais dans ce monde où tout est cher, ils sont impuissants.
Pour sauver sa fille, Richards décide d'aller tenter sa chance aux Jeux.
Après différentes épreuves physiques et intellectuelles, il est sélectionné pour
LA GRANDE TRAQUE.
1 seule règle : SURVIVRE. Seul contre tous. Chaque heure de vie rapporte de l'argent à sa famille. Seule obligation, envoyer 2 vidéos de lui quotidiennement, preuve qu'il est toujours en vie.
Combien de temps tiendra -t-il? Sauvera-t-il sa fille ?


Encore une LECTURE VINTAGE.
Livre publié en 1982, mon année de naissance. Ça date quoi.
1982 et King vient d'inventer la TELEREALITE, Minou. Tu sais le truc qui t'abrutit sans que tu ne puisses zapper.
2025. vie de merde.
Une ambiance grise. Sale. Sombre et pauvre.
4 millions de chômeurs.
Pollution.
Chômage.
Cancer.
Prostitution.
Traffic.
Gangs … Et des JEUX .
Le Building des Jeux règne en maître sur CO-op City.
Le LIBERTEL (obligée de penser à 1984) est LA télé. Pas obligatoire mais fortement recommandée par le gouvernement où il n'est diffusé que des jeux « meurtriers ».
Richards est tellement désespéré que pour sauver sa gamine, il patiente dans les 1 Km de queue, pour postuler à un jeu.
En bonne santé et avec un sens de l'humour (noir) assez développé, Il est sélectionné pour LA GRANDE TRAQUE.
Ah cool !
Mais LA GRANDE TRAQUE, c'est quoi ?
En gros c'est une chasse à l'homme géante, Minou. ta mort est assurée.
LE JEU LE PLUS POPULAIRE !! 💀
Du PAIN et DES JEUX, version US futuriste.
Survivre. le plus longtemps possible. A la clé 100 Milliards de Nouveaux Dollars.30 jours à tenir.
Lâché dans la ville, tu es traqué par tout le monde, Minou. Les chasseurs sont des flics, des militaires mais aussi des gens comme toi et moi. Tu n'es à l'abri nulle part. autant te dire que ceux qui tiennent le coup sont peu nombreux…
La moindre personne croisée est susceptible de te dénoncer car La Foule gagne aussi de l'argent grâce à ça.
La traque ne s'achève qu'à ta mort.
Pour motiver « les troupes », un faux portait du traqué est dressé, histoire d'en faire l'homme à abattre.
Tout est fait pour manipuler les gens et diriger leur Haine sur le candidat plutôt que sur le gouvernement.

Le compte à rebours commence dès le début de l'histoire.
Les chapitres vont décroissants, alors que la tension que fait que monter.
L'histoire commence assez vite.
Richards, tu l'aimes de suite.
Son combat pour sa fille. Sa volonté de dire la vérité sur cette société.
C'est David contre Goliath.
Il est prêt à tout, pour réveiller les consciences
avec son humour à toutes épreuves.
Le style n'a pas pris une ride (contrairement à BILLY SUMMERS Tssssss)
et tu es tenu en haleine, au rythme du countdown 34-33-32...
Comme dans MARCHE OU CREVE , LA FOULE , manipulée, pervertie, a soif de sang à défaut d'avoir une vie décente.
Petit Bémol, la fin tire un peu en longueur, je commençais à me lasser mais surprise ...
POUAAAH. un FINAL MAGISTRAL!!!!
C'est jouissif et inattendu (NO SPOIL). je n'avais aucune idée de comment ça allait se terminer.
Pas déçue !
Une histoire vintage, haletante et passionnante !
fonce.

* A TANTÔT ~ BISOUS LES MINOUS *

Ce roman est donc une dystopie qui se déroule de nos jours, dans un monde où la télévision règne et où les Hommes sont séparés en deux mondes : les pauvres et les riches. Ben Richards est né du mauvais côté, tout comme sa fille, gravement malade. Pour la sauver, il n'hésite pas à s'inscrire à l'un des nombreux jeux télévisés qui rythment la vie quotidienne. Malheureusement, il est choisi pour participer à la Chasse, une course poursuite mortelle dans laquelle il est l'ennemi à abattre. Plus longtemps il reste en vie, plus il gagne d'argent. Enfin, c'est ce qu'on dit…

Cette histoire ne nous offre aucun moment de répit : l'action y est permanente et pour nous, lecteurs, il est impossible de faire la moindre pause. À la différence des autres récits de Stephen King, ici, on ne s'ennuie pas, il y a très peu de longueurs ! Et comme toujours, ce même style qui nous fascine et nous immerge totalement dans le roman. J'ai aussi adoré les personnages, en commençant bien évidemment par Ben, puis tous les gens qui l'aident, et même Dan Killian !

Le sujet, bien évidemment, est tellement intéressant ! Un monde ultra connecté pas si loin du nôtre avec nos diverses téléréalités participatives, un pouvoir grandissant et inquiétant. Je ne sais pas si vous connaissez la série Black Mirror – si non, je vous la recommande totalement -, mais l'un des épisodes me rappelle beaucoup ce roman. Je l'avais adoré ! Bon, les deux fins sont totalement opposées, et concernant celle de Running Man, je l'ai beaucoup apprécié, bien que prévisible. Mais cela ne pouvait pas se terminer autrement !

Bref, comme toujours, j'adore Stephen King, je vous bassine avec Stephen King parce qu'on ne lit jamais assez de Stephen King ! Foncez le lire, ce roman-ci en particulier !

Une course contre la mort sans aucun répit! Ben richards, un homme désespéré par la maladie de sa fille et sans argent pour la soigner va participer à un jeux télévisé pour gagner beaucoup d'argent : '' La grande Traque'', 30 jours pour s'enfuir, se cacher afin de ne pas être tué par les redoutables Chasseurs. Il doit chaque jour transmettre par courrier des vidéos de lui pour les diffuser a l'antenne, afin d'assurer sa prime. Il va devoir faire face aux téléspectateurs haineux qui reçoivent de l'argent lorsqu'ils transmette des infos pour le localiser. Tous les coups sont permis...

J'ai détesté certains « King », en ai adorés d'autres. Celui-ci je l'ai beaucoup aimé. Alors évidemment on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec le film d'Yves Boisset « Le prix du danger » (1983), avec Michel Piccoli et Gérard Lanvin, ce dernier « remplaçant » Patrick Dewaere. Initialement prévu pour le rôle mais qui ne pourra jouer pour les raisons que l'on sait.

Certaines similitudes certes, mais une fin bien différente. Ce « joueur » parviendra-t-il à échapper à ses « chasseurs » ? A quel prix ? Il m'a rappelé un autre roman du même auteur intitulé « Marche ou crève »

Un livre qui se lit très vite, agréable mais violent. Une vision de la société future bien pessimiste. Future ? N'y sommes-y pas déjà un peu ?

Pas le meilleur livre que j'ai lu cette année, loin de là, mais je mets un « 4 » en notation avec plaisir. C'était mon 26ème Stephen King (oui, je sais, celui-ci est signé Richard Bachman !), je n'en ai plus d'autres dans ma PAL actuellement.

Je l'ai lu il y a très, très longtemps. Comme d'habitude, Stephen King se montre super original et il anticipe les dérives de la téléréalité alors que je sais même pas si ça existait déjà... Celui ci et Marche ou crève sont des récits prémonitoires sur cette thématique et font partie de mes préférés. Je recommande à tous ceux qui veulent découvrir une autre facette de cette auteur plutôt réputé pour les récits d'horreur.

Voilà le Stephen King que j'adore, loin des thématiques d'horreur pour lesquelles il est nettement plus connu.

Sorti en 1982, ce livre est souvent bluffant de réalisme sur ce que pourrait devenir nos sociétés si nous n'y prenons pas garde … « l'anticipation réaliste »

La Rome antique et ses empereurs le savaient: il faut divertir la plèbe pour avoir la paix… des jeux « modernes » dont les buts sont anciens et connus, contrôler les masses… efficace et tellement tristement satisfaisant!

A la fois troublant et fascinant, je considère ce livre comme le meilleur de SK à ce jour

J'ai ouvert ce livre sans trop savoir à quoi m'attendre. L'auteur nous dépeint une société digne de 1984, dans laquelle les riches ont tous les droits et où les pauvres sont aliénés par une télévision dirigée par le gouvernement et par laquelle on leur donne bien les informations qu'on veut leur donner.
Ils mettent leur vie en danger pour un peu d'argent, puisque de toute façon ils n'ont rien à perdre.

J'ai commencé ce livre doucement, m'apercevant rapidement que j'avais peur de ce qui allait se passer à chaque fois que je tournais une page (et c'est là, probablement, qu'est le talent de Stephen King). J'ai même fait une pause. J'avais envie de connaître la suite, mais j'étais prise par le stress du décompte et de l'oppression autour de Richards.
Après une discussion sur l'auteur et sur ses habitudes, j'ai de nouveau ouvert le livre et l'ai terminé d'une traite : autant en finir d'un coup, une bonne fois pour toute, mais sans rien de péjoratif à ce propos.
J'ai simplement joué contre la montre dans ma lecture, comme le fait le protagoniste dans le jeu, et j'ai adoré.