Capitaines courageux

Dieu quelle nullité insondable ! Ou alors je l'ai lu à une mauvaise période, mais je m'autorise à publier une critique dure. En résumé, la femme avec ses vapeurs toutes les trois minutes, qui ne peut que faire des choses de femme, à qui on ne peut rien dire parce qu'elle passe sa vie à être choquée, comme toutes les femmes... l'homme qui fume le cigare avec son fils, entre hommes qui aiment puer... le self-made-man américain, la réussite sociale en partant de rien, le jeune écervelé dressé par un travail éprouvant... ajoutez à cela un style faussement drôle, inspiré de Dickens, comme chez JK Rowlings... ce style est une marque de fabrique de la littérature anglaise bon marché. En plus l'inventaire de tous les termes techniques de voile, un faux volontarisme à chaque page. Bref, l'indigestion, j'ai mis un temps fou à le lire, parce que je n'aime pas abandonner, mais j'aurais dû. Kipling s'est totalement perdu dans ce roman.