Capitaines courageux

Au siècle dernier, quand j'étais une simple écolière à l'école primaire, notre livre de lecture du CM a clairement influencé mes gouts livresques. En effet, des extraits de livres incrémentaient ce livre, comme des romans de Jules Vernes, de Walter Scott, Hector Malot et bien d'autres.
Rudyard Kipling était aussi de la partie avec capitaines Courageux. Je ne me rappelais pas le titre, mais dernièrement, en feuilletant le titre précité, j'ai compris qu'il s'agissait de « Capitaines courageux ».
Je me suis lancée assez rapidement dans la lecture de ce livre et j'ai été surprise de constater que je me rappelais relativement bien l'histoire de Harvey Cheyne.
Harvey, pourri gâté jusqu'à la moelle et ayant un paternel rempli aux as va faire une chute du paquebot sur lequel il voyage en compagnie de sa mère.
Sa chute n'aura eu aucun témoin, mais il aura la chance d'être recueilli par un patron pêcheur en route vers Terre-Neuve.
Harvey n'aura pas d'autre choix que de s'adapter au fonctionnement de l'équipage car malgré toute la fortune de son père, le capitaine de ce bateau n'a absolument aucune intention de changer ses plans professionnels. Ce changement radical dans sa vie va permettre au jeune adolescent de se révéler et de devenir un homme, un vrai.
Une histoire qui fleure bon les embruns, les algues et le poisson. Certains termes sont très techniques, mais j'ai été contente de connaitre enfin la fin de cette histoire que j'ai lu pour la première fois il y a si longtemps…

Pour :
- Roman d'aventure
- découverte passionante du banc de Terre-Neuve, de la pêche à la morue (limite recherche journalistique)
- le vocable marin (bien que ce dernier est trop compliqué pour un néophyte).
Bref : sur la mer, je voguais en harmonie

Contre :
Et puis dur retour sur terre
- Morale de la réussite par le travail dans toute sa caricature, du happy end à l'américaine très mal mis en place, et des points de vues tellement clichés pour certains personnage (le cuisinier, la femme, la reconnaissance béate du pauvre pour le riche qui daigne se pencher sur son malheur…)

Ce n'est pas mon histoire préférée du tout de Kipling. Dans une autre critique le terme « désuet » est usité, j'acquiesce volontiers.

Maintenant qui suis-je pour médire de Kipling, j'ai pas eu de chance à la pioche dans la boîte à livre.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre pour ce livre. C'est un court roman mais néanmoins je l'ai trouvé difficile à lire du fait de tout le vocabulaire de la pêche à la morue et des termes maritimes. Difficile de suivre quand on n'est pas de l'univers de la mer. Et j'ai eu du mal à me situer géographiquement en mer, peut-être qu'avec quelques illutstrations, ou lexique, ou une carte, cela aurait été plus facile.

Pourtant c'est assez intéressant, et ce roman d'apprentissage, quoique convenu, devait être captivant il y a quelques années... Aujourd'hui, je ne pense pas: soit on le lit adulte et on a passé l'âge, soit on ne le lit pas... parce que pour un enfant de notre époque je pense qu'il est trop ardu. Pourtant la cible de lectorat me semble être 12-14 ans.

Dommage: l'univers de la pêche fin du XIX ème siècle est un univers vraiment intéressant et un hommage à tous ces courageux pêcheurs.

Bref, un roman daté à la Jules Verne. Contente de l'avoir lu mais je ne le recommanderai pas.

Sauvé de la noyade par un bateau de pêche, le jeune Harvey Cheyne, riche, prétentieux, arrogant, capricieux et adolescent va en fait plonger dans le monde difficile de ces pêcheurs.
Il va y apprendre la rudesse du travail, la vraie vie et les vraies valeurs. Il va se transformer en homme travailleur, humble et obéissant. Il apprend aussi la solidarité et l'amitié. Cette transformation au fil de l'eau en fait une histoire sympathique. Mais les détails et tous les termes techniques sur la pêche et sur le monde marin en ont fait POUR MOI, une lecture parfois ennuyeuse...

Ce livre de Rudyard Kipling a mal vieilli.
Je n'ai trouvé aucun enfant depuis une vingtaine d'années qui aie souhaité le feuilleter.
Le sujet n'est plus d'actualité.

Un grand classique mais qui vieillit mal.

Un fils de multimillionnaire, gâté pourri, tombe d'un paquebot de croisière, il est recueilli par des pêcheurs qui le sauvent mais n'ont aucun moyen de communication et sont donc coupés du monde. Ils continuent leur saison de pêche et le font travailler dur. Miracle, le sale gosse devient en peu de temps un homme accompli...

J'avais adoré quand j'étais jeune ado. J'aime encore l'essentiel de cette idée de scénario mais suis effaré par l'encombrement abondant et très ennuyeux de termes techniques du vocabulaire de la pêche d'autrefois, par les longueurs des descriptions encyclopédiques à la Jules Verne, tout cela devient bien lourd et ringard.
Pour un jeune d'aujourd'hui, est-ce que c'est encore lisible ?