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3,74

sur 233 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lorsqu'un jeune garçon débrouillard comme seuls peuvent l'être ceux qui ont été abandonnés à eux même croise la route d'un vieux Lama à la poursuite de son dernier rêve, commence un merveilleux voyage initiatique à travers une Inde haute en couleur.

Ce roman, qui est principalement un fabuleux voyage dans cette incroyable Inde de fin de 19ème siècle, réussi à nous accrocher en adjoignant aux descriptions indispensables au genre des histoires d'espionnages qui nous tiennent en haleine tout du long, tout en conservant le sentiment d'émerveillement grâce un ton toujours positif et enjoué derrière ce jeune Kim à la foi inébranlable en sa bonne étoile et son Lama déconnecté des réalités de la vie quotidienne.

Un vrai moment de bonheur, d'évasion et de poésie, et certainement l'un des chefs d'oeuvre de son auteur.
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Kim et son lama parcourent l'Inde, en train, à pied, en voiture;...Le Lama cherche une rivière qui lave les péchés. Kim suit une prophétie : un taureau rouge sur un champ vert qu'il trouvera dès le début du roman.
Le taureau rouge le mènera à l'école...
Roman initiatique, mais aussi roman d'espionnage. précurseur, amusant:
roman historique que certains auraient été bien avisés de relire avant d'envoyer des troupes en Afghanistan!
Traversée de l'Inde de Lahore à Bénares et Lucknow. Trek danbs l'Himalaya...
Je me suis régalée
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Kipling est aujourd'hui connu presque exclusivement pour son Livre de la Jungle. Kim est une sorte de Mowgli dont l'apprentissage ne se ferait pas dans la forêt sous l'égide des animaux, mais au coeur des Indes Britanniques.
Un roman d'une richesse impressionnante, une fable sur l'enfance et l'initiation. Probablement un chef d'oeuvre.
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Superbe description, on voyage, on a des aventures... le livre d'évasion parfait
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Beau roman initiatique narrant l'histoire de Kim, un jeune orphelin d'origine irlandaise dans les Indes Britanniques.
Kim sait qu'un taureau rouge dans un champ vert viendra le chercher, et il part à sa rencontre, vivant mille aventures au coeur des paysages indiens du début du siècle.

Un plaisir à lire. Ce livre a inspiré Blaise Cendrars pour son roman Bourlinguer.

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L'inde , l'aventure la vraie !
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L'errance, l'aventure, la découverte de l'Inde, l'espionnage.
Un grand roman initiatique.
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Un voyage initiatique prestigieux et tout à la fois à la recherche du plus grand depouillement de soi,
Le jeune Kim en quête de ses repères avec pour maître à penser un vieil homme pour seul guide pour mener sa vie, en la déconnectant de basses contingences des réalités la plupart des composantes de nos vies
Cet ouvrage replacé dans son contexte d'histoire est à considérer à sa juste valeur ce qui fut effectif
Kypling s'avérant être un philosophe dissetant avec la magie de son style bien à lui sur les beautés et vicissitudes de la vie
En fait les questions certaines de ses réponses essentielles
Kypling et son oeuvre splendidement imagée nous entraînant à sa suite nous amenant à revoir notre vie sous d'autres angles afin de la colorer véritablement
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J'avais depuis plusieurs mois, « Kim » De Rudyard Kipling dans ma bibliothèque, je tournicotais autour sans jamais me décider à l'ouvrir, le premier épisode de la saison 4 des Classiques c'est fantastique m'a fait sauter le pas. le thème étant « un seul mot dans le titre », l'occasion était trop belle pour la laisser passer.

« Kim » a d'abord été publié en feuilleton dans un mensuel américain, ce qui explique les rebondissements réguliers digne d'un roman picaresque.

Maintenant, plantons un peu le décor. Kim, alias Kimball O'Hara, a quatorze ans et est orphelin de mère indienne et d'un soldat irlandais du régiment des Mavericks de l'armée des Indes. Ses seuls biens, un porte-amulette en cuir dans lequelle trois documents importants sont précieusement conservés : son certificat de naissance, des recommandations pour l'armée britannique et auprès d'une loge maçonnique à laquelle était affilié son père. Kim se débrouille dans les rues de Lahore en rendant de menus services aux uns et aux autres au point qu'il pourrait en être le roi. Il parle avec les gens quelles que soient leur caste ou leur religion, aussi a-t-il un surnom « l'ami de tout au monde ».

Kim croisera le chemin d'un lama descendu des hauteurs du Tibet à la recherche de la rivière, sacrée, de toute vérité en compagnie duquel il traversera l'Inde du sud au nord et du nord au sud, en train, en charrette ou à pied. Son odyssée lui fera croiser le chemin d' « un grand taureau rouge sur un champ vert, avec le colonel sur son grand cheval et neuf cents diables » comme le lui avait prédit sa bienfaitrice, en l'occurrence un régiment irlandais, celui auquel avait appartenu son père. Il ira alors, encouragé par le lama, à l'école des blancs pour y apprendre à lire, à écrire, la topographie, et aussi subir le racisme ordinaire des maîtres de l'Inde. Comme Kim est d'une grande vivacité d'esprit, il apprend vite et bien et fait comprendre à son tuteur qu'il besoin de liberté, le temps des vacances. Il connaît les us et coutume locales, il sait tellement bien se fondre dans le décor qu'il entrera dans « le Grand jeu », métaphore de la lutte opposant les services d'espionnage de la Couronne britannique à la Russie qui tente de s'implanter en Inde.

« Kim », c'est le roman de l'Inde multiculturelle, colorée et épicée, dans laquelle ont grandi tous les anglais et anglo-indiens nés dans cette partie de l'immense empire colonial britannique. Les « métropolitains » les méprisent, aussi chaque page du roman montre combien les Anglo-indiens comme les indigènes sont loin d'être méprisables.

Rudyard Kipling rend hommage à son Inde, malgré les boutades à l'encontre de la qualité du réseau ferroviaire et routier, celle qui vit de peu, celle qui dort par terre la nuit, celle qui accueille les pèlerins, celle qui donne l'aumône, celle qui croit en de multiples divinités ou en un seul Dieu, celle qui respecte les saints hommes, celle qui marchande, celle qui survit, celle qui voit la vie en chaque animal ou plante. Il permet aux métropolitains de mieux connaître l'Inde dont ils n'ont que des échos et des préjugés. L'auteur décrit les paysages et les personnages avec une écriture d'un grand pouvoir d'évocation : j'ai vu les routes poussiéreuses, les rues boueuses, les pluies de la mousson, les temples, les caravansérails, les voies impossibles des montagnes du Tibet, tout le petit peuple qui fait que l'Inde est un immense pays fascinant.

« Kim » raconte aussi l'entrée dans la modernité de cette partie de l'Empire : on devine l'épopée du développement du chemin de fer, les administrations dans les villes, la présence de musées. L'auteur relate comment l'Inde et ses habitants s'approprient les apports de l'Occident et comment, peu à peu, les traditions seront bousculées, notamment dans une des scènes se passant lors d'un voyage en train lorsque les hindous sont contraints de partager le wagon avec des castes inférieures. Kim, d'ailleurs, traverse quelques crises identitaires au fil de son périple, de son errance, qui est-il vraiment ? S'interroge-t-il à plusieurs reprises. Un hindou, un chrétien, un musulman ? En un clin d'oeil, il peut changer d'apparence, comme le fameux agent E-17, avec des vêtements judicieusement agencés. C'est qu'il est tiraillé entre l'influence de son maître lama et celle de l'Empire par le truchement du lointain colonel et du « Grand jeu ». Cependant, jamais il n'est question de remettre en cause la légitimité de la présence britannique ou celle des castes. En cela, « Kim » reste un roman impérialiste.

Cependant, la nostalgie et la tendresse envers ce pays immense, au mille et unes langues et religions, sont au coeur du roman, surtout dans la construction du personnage du lama, personnage d'une naïveté telle que Kim ne peut pas l'abandonner dans sa quête. le lama s'émerveille de tout, s'accommode de tout tandis que Kim déjoue les embûches et mendie avec facétie. Dans le regard et dans le coeur de Kim, et aussi du lama, c'est une Inde fascinante qui rythme les pérégrinations des deux errants dont l'humanité extraordinaire ne fait pas de doute.

J'ai vraiment apprécié cette plongée dans l'Inde des souvenirs d'enfance de l'auteur et suivre le parcours initiatique du jeune héros.

Traduit de l'anglais par Louis Fabulet
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http://atasi.over-blog.com/kim-de-kipling
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