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3,65

sur 684 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sorte de Patrick Bateman japonais, le professeur Hasumi épouse toutes les caractéristiques du psychopathe qui n'en a pas l'air. La différence ici, c'est la pleine conscience de ses actes, prémédités, et dont la violence grimpe au fur et à mesure que l'on tourne les pages.

L'écriture de Yûsuke Kishi dans ce livre ne cesse de nous déstabiliser : alors que l'on pense avoir compris les intentions du personnage principal, l'auteur nous montre que peu importe ce que nous pensions, la vérité est à chaque fois plus horrible, à chaque fois plus terrifiante. Hasumi a toujours un coup d'avance, et l'auteur l'a parfaitement décrit.

Toutefois, quelques points négatifs sont à noter : quelques longueurs dans la narration, et un nombre trop important de noms de personnages. En effet, ceux-ci sont souvent peu ou pas réutilisés dans la suite de l'histoire, ce qui perturbe alors la lecture (j'ai de temps en temps dû revenir quelques pages en arrière pour voir si le nom de l'élève avait déjà été cité ou non).

Néanmoins, c'est une des lectures qui a le plus retenu mon attention récemment. Il était parfois dur de reposer le livre, tant il était captivant, émouvant et révoltant.
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Yûsuke Kishi ne recule devant rien dans la deuxième moitié de la leçon du mal. Et à mesure que l'horreur grandit, l'humour noir gagne en intensité, une façon assez habile de rendre supportable ce qui devient un théâtre de grand-guignol et un jeu de massacre sans limite. Évidemment, l'auteur a depuis longtemps cessé de nous rendre crédibles les péripéties de son roman mais sans pour autant abandonner un réalisme saisissant et ricanant à la fois. La facilité aurait été de raconter les actes et les pensées de ce professeur d'anglais psychopathe à la première personne. En ne le faisant pas, Kishi nous plonge pourtant à l'intérieur de ce cerveau dérangé avec une sorte de jubilation et de cynisme qui réussit parfaitement à nous mettre mal à l'aise, tout en suscitant une forme de fascination pour les lecteurs pervers que nous sommes. La question est de savoir jusqu'où le romancier ira trop loin et, sur aspect-là, il assume parfaitement son côté jusqu'au-boutiste. Mais avant l'immersion en apnée dans un musée de l'horreur, Yûsuke Kishi montre dans le premier tiers du livre toute sa maîtrise dans la création d'une atmosphère inquiétante, distillant avec parcimonie les informations sur ce professeur tellement populaire auprès de ses élèves. Au passage, le système scolaire japonais en prend pour son grade, au même titre que la police et les autres institutions du pays, jusqu'à fustiger la libéralisation des ventes d'armes, avec l'exemple américain, ironie puissante si l'on pense à la boucherie qui va avoir lieu par la suite. Il est surprenant qu'un roman aussi brillant par son machiavélisme ait mis 12 ans avant d'être traduit en français. Ce qui le serait encore davantage c'est que les éditions Belfond ne nous offrent pas prochainement des "nouveautés" anciennes d'un auteur spécialisé dans l'horreur, le policier et même la science-fiction.
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Retour en littérature japonaise après une longue absence. Cette fois-ci avec ce thriller qui ravira tous les fans du genre : on peut dire que l'auteur Yûsuke Kishi n'a pas lésiné sur les moyens à sa disposition pour fournir frissons, angoisses et palpitations à son lecteur-rice. Je n'ai pas compté le nombre de morts disséminés dans son roman, mais pour un pays vieillissant, j'imagine qu'il a mis un bon coup de poignard à la courbe démographique japonaise, d'autant que dans l'ensemble, les victimes sont jeunes. Le récit sort pour la première fois sous forme de roman en France, il a auparavant connu une première publication, mais sous forme de manga chez Kana et a été adapté à l'écran. Je ne suis certes pas une lectrice de mangas, mais j'avoue ma curiosité à le découvrir sous cette forme. Yûsuke Kishi a reçu à deux reprises le Prix de l'Association d'horreur du Japon, et après la lecture de La leçon du mal, ça n'étonnera personne. 

Tout prend forme dans un lycée public japonais, et on s'apercevra au fur et à mesure avec étonnement des différences entre le pays nippon et la France. Seiji Hasumi occupe la place de professeur d'anglais, l'un des préférés des élèves, et de professeur principal de la classe de 1ère 4. Très proches des élèves, soucieux de leur sort à chacun, le professeur est également membre du comité de surveillance. Rien ne lui échappe, ni les problèmes de harcèlements, ni les accointances ou inimitiés entre élèves, encore moins leurs points forts et faibles, leur caractère. Et pour cause, Hasumi est un maniaque, un obsédé du contrôle, un manipulateur, en bref, le psychopathe dans toute sa splendeur, ou plutôt dans toute sa laideur. Le professeur parfait le jour cache en réalité ses côtés sombres sous la couche en acier trempé de son armure qu'il s'est confectionné au fur et à mesure des années. La plupart des lycéens et de ses collègues s'y laissent prendre, à ce charme vénéneux de cet homme qui parvient à apprivoiser femmes et hommes, filles et garçons. Tous s'y laissent prendre, ou presque, dont le couple de corbeaux, avec cette scène assez terrifiante, qui ouvre le roman et qui annonce la couleur du récit.

Ce roman se décompose en deux parties. La première qui montre un Hasumi évoluant dans son environnement, le lycée et son domicile, une première partie en lenteur qui montre la façon dont le professeur d'anglais résout ses problèmes, et la façon dont il fiche les élèves. Une partie composée de flash-backs dans le passé de Hasumi, celle qui nous permet de cerner la psychose de l'homme, sa profondeur, son immuabilité. Et ce n'est pas la méthode douce qu'il emploie, le dialogue, la conciliation, un arbitrage dans les règles et apaisé. La justice chez lui est toujours biaisée, il est juge et bourreau, il est conseil de discipline à lui seul. Il est tout-puissant : il punit par le chantage, il tient les gens à la gorge et il aime ça. Mais chez ce genre de personnage, le chantage, c'est la méthode douce. En ce qui concerne la méthode forte, les châtiments sont irréversibles ou presque, je vous laisse le plaisir de la découverte. Cette première partie révèle et expose la violence, psychologique et physique, de Hasumi, une violence ancienne, qu'il porte en lui depuis toujours, qui ne demande qu'à exploser. L'homme est d'une inventivité féroce quand il s'agit de torturer son prochain, l'air de rien, et de chapitre en chapitre, cela devient aussi fascinant, hypnotisant, pour le lecteur, d'observer l'endroit et l'envers du masque du parfait professeur qu'il s'est forgé au fil du temps. D'observer la célérité d'esprit qui est la sienne, sa perversion, pour trouver la moindre faille de son interlocuteur, et d'en tirer profit au maximum. Fascinant mais terrifiant.

La seconde partie occupe peut-être le dernier tiers du récit. Comme un chant du cygne de Hasumi. Tueur par opportunisme, par facilité, et par plaisir, il devient tueur de masse. Car l'auteur s'est permis une faille, trois lycéens qui doutaient de la sincérité de l'homme, et dérangés par cette façade si superficielle. Deux adolescents et une ado qui se sont mis en tête de le démasquer, un trentenaire avec dix longueurs d'avance et dénué du moindre sentiment quel qu'il soit, prêt à tout pour défendre son masque sociable, cela donne un massacre en règle. La menace de voir se fissurer cette façade d'homme charmant, social et honnête provoque un ultime soubresaut d'autodéfense : et quand on sait que l'homme n'abrite qu'une coquille vide, on peut s'imaginer l'ampleur du désastre. Prédateur parmi d'autres prédateurs, les flash-back détaillant son curriculum vitae bien garni d'expert-tueur et de manipulateur donnent froid dans le dos, spécialement les fois où la vérité menaçait de faire jour. 

Aucune longueur inutile pour ce roman qui en contient pourtant presque six cents, chaque page a son importance, elle entretient la tension qui devient de plus en plus palpable à mesure que les adolescents s'approchent du véritable Hasumi. Elles contribuent également à fabriquer un monstre hypertrophié qui ne parvient plus à se contenter du cadre des apparences sociables que le professeur d'anglais veut bien donner à voir. C'est un thriller à part, ou les policiers ne sont que de rares apparitions, laissant place à une observation sociale de cette toile d'araignée qu'a minutieusement filé Hasumi dans le lycée qui est devenu son terrain de jeu et de crime. J'attends avec impatience la sortie éventuelle d'un autre roman de Yûsuke Kishi, qui est parvenu à me couper le souffle le temps de quelques heures.
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La leçon du mal est un thriller étonnant. Yûsuke Kishi nous transporte dans un lycée privé japonais avec Hasumi, un sympathique professeur d'anglais. C'est le prof idéal, passionnant, charismatique, à l'écoute de tous, élèves comme collègues. Et en plus il est beau ! Les collègues ne sont pas toujours à la hauteur de leur fonction, quant aux élèves ce ne sont pas les meilleurs. Alors Hasumi est obligé de composer. Il étudie minutieusement chacun à la recherche de ses failles, pour pouvoir mieux le contrôler. Et le professeur si sympathique devient de plus en plus inquiétant.
Avec Yûsuke Kishi il n'y a pas de temps morts, tout s'enchaine très rapidement. Les suicides succèdent aux accidents mortels et tous peuvent craindre pour leur vie. L'auteur manie un humour noir, froid et décalé, qui permet au lecteur de tourner les pages sans s'appesantir sur le nombre de morts. Il est tout aussi machiavélique que le cynique psychopathe de son récit qui manipule tout le monde.
J'ai été à la fois amusée et horrifiée par toutes les péripéties, le mot est faible, du récit. La première partie qui décrit la vie dans un lycée japonais m'a beaucoup intéressée. Yûsuke Kishi en profite pour faire la critique de la société japonaise coincé entre modernité et passé. Il n'est pas tendre pour le système scolaire japonais. J'ai trouvé la dernière partie, celle du huis clos à l'intérieur du lycée, trop longue. Il est vrai qu'il a beaucoup d'élèves dans une classe et comme je me suis perdue dans leurs noms, j'avais hâte que ça se termine. Cette partie est très cinématographique.
Paru en 2010 au Japon ce roman a eu un succès considérable et est, paraît-il, devenu un phénomène de société. Il a été adapté en manga et en film. J'espère qu'il ne va pas faire des émules et qu'il n'existe pas trop de tels psychopathes dans nos établissements scolaires.
#LaLeçondumal #NetGalleyFrance
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Seiji Hasumi, professeur dans un lycée au Japon, est un homme très charismatique, séduisant et extrêmement intelligent. Il est admiré de tous, élèves et collègues. Il est dévoué, toujours prêt à rendre service et se porte volontaire chaque fois que l'on a besoin d'aide. Mais ce jeune homme bien sous tous rapport cache sa vraie personnalité et pour cause, c'est un psychopathe. Il ne ressent aucune émotion, aucune empathie, il est pervers, manipulateur et est prêt à éliminer quiconque se met en travers de son chemin.

"Le lycée Shinkô Machida représentait pour Hasumi un vaste plateau de jeu d'échecs où chaque prof, chaque élève s'apparentait à une pièce. Il fallait sans arrêt manoeuvrer pour que tout ce petit monde se déplace dans la direction souhaitée."

La mise en place du décor et des personnages m'a paru interminable. Une première partie où il ne se passe pour ainsi dire rien. le rythme très lent et la multitude de personnages aux noms tous ressemblants ont bien failli avoir raison de mon enthousiasme. Mais en même temps, l'auteur, tout en douceur, ferre le lecteur avec son personnage, Hasumi, et il est désormais trop tard pour reposer le bouquin. On sent bien que le gars n'est pas tout net mais on est bien loin d'imaginer à quel point. Nous sommes dans la tête de cet être machiavélique et prenons part à toutes ses actions. J'avoue que pour moi qui suis une véritable éponge émotionnelle, j'ai beaucoup de mal à me mettre dans a peau d'une personne qui n'éprouve quasiment rien. C'est totalement abstrait et quelque part fascinant. Pas que j'admire ces êtres abjects, loin de là, mais je reconnais qu'ils m'intriguent.

Dans ce lycée, les enseignants sont tous ignobles et les élèves pas beaucoup mieux. Tout ce petit monde est fort peu sympathique et un peu trop caricatural. La personnalité de Hasumi se démarque d'autant plus. Au fil des pages, des flashbacks nous en apprennent plus sur son passé et nous prenons peu à peu conscience du monstre qui se cache derrière.

Dans la seconde partie tout s'accélère est le lecteur mis sous tension assiste impuissant à une escalade de la violence. Les meurtres se succèdent à un rythme effréné et ça vire au cauchemar dans un huis-clos infernal.
Même si le dénouement est prévisible, j'étais au bord de l'apoplexie.

Malgré la lenteur du début et peut-être un manque de crédibilité, ce fut une excellente lecture que je recommande aux amateurs de sensations fortes. Un livre parfait pour cette journée d'Halloween.
Bons frissons !
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Un professeur charismatique mais psychologiquement toxique et néfaste pour tous ceux qui l'entourent( proches, élèves mais aussi inconnus croisés ou même animaux!). un roman policier japonais qui déménage! Je remercie lecteurs.com pour l'envoi de ce livre.
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Hasumine est un professeur d'anglais populaire au lycée de Mishida, ettitulaire de la classe1A.
Charismatique, diplomate avec les parents, efficace dans les petites luttes intestines entre collègues, il a fort à faire avec la gestion de ses élèves. Entre rackets, harcèlement sexuels,et détournement de mineur, il gère les conflits tel un joueur d'échec, avançant ses pions afin garder le contrôle. Il manipule collègues et lycéens, et petit à petit, ce professeur si populaire prend une dimension fort inquiétante.
Finalement, le rythme s'accélère et on entre alors dans un combo entre "American Psycho" et "Battle Royale"
J'ai eu un peu de mal à me retrouver avec les noms des nombreux personnages, parfois noms et prénoms sont cités, mais parfois leurs diminutifs, il a fallu du temps pour que je m'y retrouve..et même par la suite, l'énumération de tous ces élèves m'a semblé lourde. Les interactions entre eux semblaient parfois artificielles, mais je pense qu'on est en fait totalement immergé dans les us et coutumes de la société japonaise.
La deuxième partie est beaucoup plus dynamique, le rythme haletant, avec un décompte à la minute des événements. Ce récit a d'abord été édité sous forme de manga, mais gagné tout à fait en intensité sous la forme du roman.
Lien : https://instagram.com/danygi..
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Succès phénoménal au Japon, La leçon du mal y à été retranscrit en manga et porté a l'écran.
Les éditions Belfond nous propose pour sa rentrée littéraire ce thriller qualifié « d'américan psycho japonais ».
Seiji Hasumi enseigne l'anglais dans le lycée privé Shinko Gakuin de Mashida. Il est adoré de ses élèves. Toujours prêt à rendre service, ses collègues l'apprécient énormément. Les parents d'élèves succombent même à son charme. Tel un Janus, Hasumi a une face cachée. Il ne ressent aucune empathie pour ses congénères. C'est un pervers qui abuse de ses élèves filles qui ne sont que des animaux de compagnie pour lui. Manipulateur, il n'hésite pas à se débarrasser par la ruse ou par la force ceux qui le gênent, allant jusqu'au crime. Trois élèves l'ont percé à jour. La fin de l'année scolaire approche : Arriveront ils à le démasquer au cours de cette dernière journée ? Angoisse, terreur et peur sont au rendez-vous.

👍 c'est un gros roman de 534 pages!
La première partie décrit les personnages, profs et élèves: Une école médiocre où enseignent des profs incompétents ou dangereux. Quant aux élèves certains sont intelligents, d'autres un peu border Line: harcèlement , drogue, bagarres . Des ados comme chez nous. On suit alternativement les uns et les autres.
La seconde partie décrit minute par minute cette dernière journée d'école avant les vacances. L'intrigue va crescendo. Les rebondissements sont nombreux. Je ne l'ai pas lâché , au prix d'une nuit blanche, tant j'avais envie de connaître la fin qui finit en apothéose terrifiante.

Un excellent thriller même si la dernière partie m'a écoeurée. Âmes sensibles s'abstenir mais frissons garantis.
Je remercie la fondation orange, lecteurs.com et les éditions Belfond pour cette palpitante découverte.
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Le professeur Hasumi est dévoué à ses élèves nuit et jour. Populaire auprès des étudiantes, toujours très serviable, personne ne le soupçonnerait de quoique ce soit. le lycée dans lequel il enseigne tien plus que tout à sa réputation et s'il y a un moyen d'étouffer les histoires gênantes c'est tant mieux. le terrain de jeu parfait pour Hasumi.
J'en ressors un peu mitigée.
L'histoire est glaçante, terrifiante et malsaine. On en ressort le coeur au bord des lèvres.
La première partie prend son temps dans la mise en place des personnages, leur psychologie, leurs interactions et passé. L'ambiance malsaine est néanmoins présente dès le départ, on sent tout de suite que quelque chose cloche. le lecteur sait que Hasumi est un psychopathe presque tout de suite, il y a donc pas d'effet de surprise quand le premier cadavre arrive puisqu'il finit par éliminer quasi chaque personne qu'il croise et qui ne lui convient pas. Ça monte lentement en puissance, les crimes s'accumulent au fil des pages. La violence augmente petit à petit. Difficile de dresser la liste des chefs d'accusation contre Hasumi : meurtre, pédophilie, détournement de mineur, voyeurisme, vol ect....
Lors de la deuxième partie tout s'accélère et on tombe dans l'horreur pure, le cauchemar de tout parent, élève et professeur.
Pourtant, j'ai pas eu l'effet d'horreur. On sait que Hasumi n'a aucune limite morale, on assiste a tellement de ses crimes avant que je n'ai pas eu l'effet de climax.
C'était juste trop de tout. Trop de violence, trop de cynisme, trop de meurtres. Personne n'a de morale. Même le proviseur ferme volontiers les yeux pour sauver sa réputation. Ce lycée où je ne sais combien de professeurs ont des relations intimes avec leurs élèves est complètement improbable...du moins je l'espère.
Bref, dommage je m'attendais à un truc explosif et ça ne l'a pas fait pour moi.
Cela reste néanmoins un roman hors du commun et très bien écrit.
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Un roman envoûtant qui fait ressentir des sentiments ambivalents. Dès le début, Hasumi nous fait basculer autant du côté de la sympathie que du côté de la méfiance. Les éléments peu à peu se mettent en place, les découvertes sont toujours plus glaçantes. Malgré de petites longueurs au milieu, le récit gagne en intensité à la fin, pour devenir un véritable page turner, très haletant et angoissant, voire horrifique
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