Seiji Hasumi est professeur d'anglais dans un lycée japonais. Adoré de ses élèves, admiré par ses collègues, il cache pourtant une âme très sombre. Manipulateur, pervers, il avance ses pions pour contrôler tout son petit monde et n'hésite pas à se de ceux qui se mettent en travers de sa route. Mais une poignée d'élèves n'est pas dupe.
J'avoue ressortir un peu déçue de ma lecture. C'est long, c'est lent, l'action est redondante, les rebondissements sont sans surprise. L'histoire est assez banale et sent le déjà lu. le livre se sépare en deux parties. Une première qui présente les personnages et pose les bases du drame à venir. Et la seconde qui raconte le soir où tout bascule. Plus de 300 pages qui tournent au massacre interminable. C'est répétitif, là encore sans réelle surprise en reprenant les codes de tout bon film de genre qui se respecte.
Le professeur Hasumi n'est pas fascinant. Ce qui fonctionne habituellement avec ce genre d'histoire, c'est que l'on éprouve à la fois de la fascination et de la répulsion pour ce genre de personnage. Mais là, je l'ai trouvé plat, sans relief, un peu trop artificiel. Quant aux autres personnages, on n'arrive pas vraiment à s'attacher à eux. Ils sont tous le reflet d'archétypes. Bref un enchaînement de clichés.
Je suis arrivée péniblement bout de ce pavé qui enchaînent les clichés sans grande finesse. Une déception.
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Huis-clos dans un lycée japonais.
Hasumi, jeune professeur d'anglais, est charmant, adoré de ses élèves et admiré de tous alors que sous cette apparence bien façonnée, se cache un tout autre personnage. Son objectif, via un jeu de pouvoir et de séduction, manipuler contrôler et se rendre maître de tout son entourage.
La première partie, qui pose les bases, est une critique acerbe de la société japonaise. Rien n'y échappe, professeurs et encadrants déviants, parents inexistants ou intrusifs, police indigente etc. Tous ces personnages tendent à souligner la perversion du système et ou la perversité inhérente à l'être humain. Des flash-backs permettent de mieux cerner la personnalité d'Hasumi, mais c'est long, c'est même poussif et les nombreux noms et prénoms à retenir sont un vrai casse-tête.
La seconde partie est conçue comme un page-turner mais est tellement sanguinolente qu'elle en devient grandguignolesque.
En prime, je ne sais pas trop non plus ce que veut démontrer le tout dernier chapitre qui donne son titre au roman. La leçon serait que le traumatisme est contagieux, s'étale et contamine même ceux qui n'ont pas été directement concernés, qu'il transforme des agneaux en loups et que l'homme serait condamné à vivre dans la peur parce qu'il y a des « méchants ». Pas très sérieux tout ça ….
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Pas très loin d'être absolument nul. le début est d'une lenteur exaspérante, le prof d'anglais nous fatigue avec ses méthodes visant à contrôler des élèves à la complexion faible. Envahit par des dialogues assez creux et manquant leurs cibles, personnages sans intérêt. le récit manque cruellement de montée en puissance, l'intimité du tueur psychopathe n'est pas décortiquée, l'écriture est sans relief, bref un mauvais roman, je me suis laissé piégé par les critiques dithyrambiques des promoteurs du livre, extrêmement éloigné de la complexité noire de "Nécopolis"
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Seiji Hasumi est un prof charmant, attentionné et adulé par ses élèves, mais ce n'est qu'une façade car il est un monstre manipulateur et assassin.
Ce roman se découpe en 2 parties. Dans la première partie, l'auteur met en place le contexte et les différents personnages. J'ai beaucoup aimé ces 300 premières pages, où Hasumi règle ses problèmes avec brio en utilisant manipulation et crimes.
Puis la seconde partie du roman est plus sombre, moins crédible et extrêmement redondante. J'avais envie de sauter des pages pour arriver au dénouement final. J'ai trouvé le stratagème mis en place par Hasumi stupide, et le personnage devient complètement irrationnel. J'avoue ne pas avoir compris les deux derniers chapitres, j'ai dû rater quelques informations..
Lecture en demi-teinte, après une première partie excellente toute retombe comme un soufflé et la fin est extrêmement décevante. Dommage, ce roman semblait prometeur..
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J'apprécie généralement beaucoup la littérature japonaise mais je n'ai pas du tout aimé ce roman que j'ai eu du mal à terminer. Les petites mesquineries, querelles et états d'âme des élèves lycée ainsi que des professeurs m'ont franchement ennuyée. J'ai eu l'impression de lire un mauvais roman pour ado mal dans sa peau. Par ailleurs, le personnage du professeur psychopathe est tellement outrancier que cela en devient ridicule
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J'ai trouvé l'écriture assez plate, ça manque de relief, de figure de style. Peut-être est-ce dû à la traduction française qui a estompé davantage de style de l'original japonais. J'ai trouvé la scène de fin assez peu crédible, l'auteur s'est arrangé de certaines situations selon moi. Bref, on a envie de savoir comment se termine l'intrigue imaginée par l'auteur, donc on va jusqu'au bout quand même.
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Le résumé m'a vendu du rêve. Vraiment du rêve. Un lycée où un prof pervers et machiavélique semble sévir ? J'achète !
J'ai commencé ma lecture pleine d'enthousiasme et j'ai été étonnée de découvrir un prof plein de gentillesse et bienveillant. Et je me suis dit : c'est bête d'avoir mis dans le résumé le twist principal du livre quand même non ?
Bon, alors j'ai continué ma lecture mais j'avais du mal. Pourquoi ? On nous présente un lycée, ses lycéens, ses professeurs. C'est long à se mettre en place, les dialogues sont un peu creux et j'avais vraiment une sensation de flottement, sans jamais vraiment savoir où tout cela allait me mener.
Je lisais sans vraiment m'accrocher à quoi que ce soit. Et au bout de 90 pages je me suis dit : stop. Assez soudainement. Rien n'a su attirer mon attention à part la longue liste de personnages répétés les uns à la suite des autres et ce prof charmant qui va du coup devenir un psychopathe. Mais avais-je vraiment la foi de continuer sur plus de 500 pages pour savoir comment ? Malheureusement non, le livre n'a pas réussi à me convaincre et je n'ai pas eu ce déclic, ce moment où j'accroche et où je suis embarquée.
Je suis hyper déçue parce que j'en attendais beaucoup, mais je préfère m'arrêter là.
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En ayant lu les annonces dithyrambiques et étant une fanatique des romans japonais, je me suis lancée dans la lecture de ce soit-disant «Ovni, phénomène au Japon ».
Et bien, je n'ai pas été transporté sur une autre planète. Pourquoi ? Bien parce que c'est long, beaucoup trop long, pourtant j'aime les pavés. J'ai même sauté des pages au moment où cette histoire aurait dû être le point culminant du suspense, la seconde partie. Tout est convenu d'avance. L'amateur de thriller ne peut être berné. Ce n'est pas un page-turner, pour ma part.
Et puis, cette traduction me dérange. Ce vocable « prof » employé sans cesse. Des élèves qui s'adressent à leurs enseignants sans « Madame, Monsieur ». Ça ne colle pas au Japon et à ses codes.
La première partie est bien ficelée tout de même. J'ai comme une vague idée de ce qu'aurait dû faire l'auteur avec pareille imagination pour rendre la seconde partie vraiment épatante. Malheureusement, ce serait dévoiler un peu trop l'intrigue. Alors, ça va rester entre moi et moi.
Sinon, est-ce que l'auteur a voulu faire « à l'Américaine» ? Dans ce cas, je comprends mieux.
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