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3,67

sur 609 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Hé lala ! Pas certaine que j'aurais aimé faire ma scolarité dans une école privée du Japon. Car on apprend dans La leçon du mal, que les écoles privées au Japon ne sont pas si bien cotées que ça, que n'importe qui ou presque peut y enseigner et que leur gestion est plutôt déroutante.
Hasumi est le prof d'anglais et le prof le plus populaire du lycée. Beau garçon, brillant, il a un fan club des plus fidèles. Surtout les filles qui ne manquent aucun de ses cours de conversation anglaise. Hasumi est également responsable d'une classe de 4e, s'est également porté volontaire pour de la surveillance et se voit plus que ponctuellement solliciter par le proviseur adjoint afin de régler des problèmes. Problèmes du genre discipline avec des élèves, relations avec des parents, mésentente entre des profs, bref, on a en Hasumi une confiance aveugle car avec lui les soucis disparaissent comme par magie. (Les soucis et ceux qui les causent...)
Le prof et le collègue idéal quoi !
Et au fil de notre lecture nous découvrons en Hasumi un être malfaisant, manipulateur, égoïste, psychopathe. Une âme noire qui ne tolère pas que des gens se mettent à travers de son chemin. La leçon du mal c'est une incursion dans la tête de ce malade qui n'a de cesse de concocter des plans, et de se débarrasser des nuisances.
Un thriller psychologique, sanglant, horrible, car nous découvrons une personnalité bien sombre sous des dehors de gentillesse, de serviabilité et de charme. Dans la première partie du livre, nous découvrons petit à petit qui est réellement Hasumi et comment tout le monde est sous le charme. Tout le monde sauf trois élèves qui doutent. Et dans la deuxième partie, voilà le crescendo, la terreur, l'inimaginable que toute la première partie a, d'excellente façon, amené.
C'est une lecture étonnante et dérangeante. L'écriture de Yûsuke Kishi est vive, nerveuse et accomplie dans le terrible.
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Au lycée privé Shinko Gakuin de Mashida, Seiji Hasumi est un professeur d'anglais populaire. L'homme est attentionné, charismatique, apprécié de ses supérieurs et adulé par les élèves de sa classe. Toujours prompt à régler les conflits, il veille à désamorcer les tentatives de harcèlement, à faire respecter les règles et à ce que chacun, ses étudiants comme ses collègues, s'épanouissent au sein de l'établissement. Pourtant, trois élèves n'ont pas succombé au charme de Seiji. Reika, Keisuke et Yûicho se méfient de ce professeur trop parfait pour être honnête. Et quand ils élaborent un plan pour le démasquer, Seiji entre en guerre…

Sombre et féroce, ce polar japonais est une immersion dans l'esprit torturé d'un psychopathe. Un homme qui cache, sous des dehors avenants, une âme d'une totale noirceur. Grâce aux flashbacks savamment distillés par l'auteur, on découvre tous les secrets du professeur Hasumi dont les méfaits remontent à sa plus tendre enfance. Incapable du moindre sentiment, manipulateur et préoccupé de sa seule personne, le professeur préféré des élèves n'hésite pas à éliminer ceux qui se mettent en travers de sa route. Pourtant, trois élèves soupçonnent de sombres manigances et décident de mener l'enquête. Or, Hasumi ne compte pas les laisser révéler sa vraie nature. Commence alors un jeu du chat et de la souris où les adolescents constituent une proie de choix pour le prédateur. Poussé à bout, il perd le contrôle…
La leçon du mal est un thriller psychologique et sanglant qui fait froid dans le dos. La tension et la violence vont crescendo pour finir sur une énième pirouette de ce tueur aussi insaisissable qu'intelligent. Âmes sensibles s'abstenir.
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Seiji Hasumi est professeur d'anglais et membre de la sécurité au lycée Shinkô Gakuin de Machida. On ne lui connaît que des qualités : drôle, dévoué, toujours prêt à porter assistance, à l'écoute, ... Il semble parfait. Trop sans doute.
Derrière ce masque charismatique et séduisant qu'il s'est soigneusement construit, Seiji Hasumi cache un être profondément malfaisant. Froid, calculateur et manipulateur, il n'hésite pas à tuer quiconque se dressant sur son chemin. Trois élèves l'ont percé à jour ...

Amateurs de frisson, ce livre est fait pour vous.

L'intrigue est savamment construite et rondement menée. L'auteur plante doucement le décor, laissant s'échapper çà et là, quelques indices sur la nature profonde de Seiji Hasumi. le doute plane.
Peu à peu l'atmosphère s'alourdit, pour enfin basculer dans l'horreur.

Méfiez-vous de celui qui chantonne "La complainte de Mackie" ...

« le lycée Shinkô Machida représentait pour Hasumi un vaste plateau de jeu d'échecs où chaque prof, chaque élève s'apparentait à une pièce. Il fallait sans arrêt manoeuvrer pour que tout ce petit monde se déplace dans la direction souhaitée. »

"Reika avait beaucoup de choses à demander aux dieux, mais une seule lui vint à l'esprit : qu'ils sortent tous du lycée sains et saufs, et qu'ils continuent à rire encore longtemps."

A découvrir !

#LaLeçondumal #NetGalleyFrance !
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On pourrait l'intituler « le cercle des élèves disparus » …Un professeur charismatique qui a fait de sa classe son fan club . Mais Seiji Hasumi n'est pas Mr Keating ,il exerce son ascendant non pour libérer leur esprit mais pour assouvir ses sombres instincts . Car il s'agit d'un psychopathe de la plus belle eau ayant de nombreux meurtres à son palmarès. Les adolescents pourront-ils lui échapper ? L'ambiance de ce livre m'a fait penser à celle du film de Kinji Fukasaku « Battle Royale » , avec son orgie de violence . Une vision très noire du système éducatif japonais avec harcèlements , châtiments corporels, profs déjantés ou pervers , petits caïds cruels ,nymphettes nymphomanes et j'en passe . Une difficulté , la pléthore de personnages avec des noms pas faciles à retenir. Un reproche , l'excès d'hémoglobine qui finit par lasser malgré la bonne construction en crescendo du récit. A conseiller comme exutoire fantasmatique à ceux de mes confrères enseignants en voie de burn-out.
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Effectivement très addictif, le début du roman est passé à toute vitesse: ce psychopathe allait vite se montrer au grand jour et j' avais hâte de voir la ‘mutation' de ce personnage… Puis j'ai enfilé la chasse à l'homme d'une traite (tout à fait attendu, pas de suspens) quand même avec les yeux mi clos devant le carnage annoncé et subit minute après minute. Je voulais savoir où tout ça allait finir. Je n'ai jamais quitté l'ambiance de ce livre, j'ai lu des heures. Happée. La lecture addictive m'a fait tout oublier, j'ai cru que j'étais en train d'aimer ce livre mais… finalement…j'avoue…au final…je crois que je suis déçue.

Petit débrief : Non je n'ai pas été gênée de ne mettre attachée à aucun élève, retenu aucun de leurs noms. Je ne sais même pas si j'ai lu un seul prénom et nom de famille entièrement tellement la quantité de personnages a eu un effet « masse » bien réussie selon moi. C'est un lycée, il y a foule, le psychopathe lui même ne distingue pas vraiment les uns des autres, un fait obstacle bim il tue. Il n'y a pas d'émotions, j'ai donc pas cherché à en trouver à travers ses yeux.
J'ai pas été non plus surprise de trouver des personnages plutôt stéréotypés, des genres de figurines finalement, des personnages qui sont sur le chemin de cet être maléfique, qui veut le pouvoir, manier son art de manipulateur, et qui passe toujours entre les mailles du filet. J'ai pas trouvé non plus de scènes dans la surenchère, j'ai trouvé les faits clefs de la manipulation dans son contexte gore et violent. Tout est à propos.


En fait, je crois que ce qui me fait nuancer beaucoup mon goût pour ce roman c'est que je suis bien rentrée dans la tête d'un psychopathe, roman étiqueté clairement comme tel, mais que ça ne m'a pas suffit. Je m'attendais à lire où tout bascule, quand l'être chavire, de quoi est faite cette personnalité (et pas que: le mal que fait cette personnalité). J'aurais voulu de la psychanalyse!

Et puis cette fin, cette fin qui m'a vraiment laissée bête! J'aime penser que les deux derniers chapitres sauvent la fin du scénario. Et m'en vais là vous mettre en voix off mes questions

Pour conclure, un roman très addictif mais qui relève plus d'une divertissante glaçante série Netflix.
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Seiji Hasumi est prof d'anglais dans le lycée de la ville de Machida au Japon. Ses élèves l'adorent et lui-même déploie toute son énergie pour régler les problèmes dans la classe de 1ère dont il est le professeur principal. C'est un excellent médiateur et il prend son rôle très à coeur n'hésitant pas à aider tel ou tel professeur et à dispenser ses conseils pour que la classe fonctionne au mieux. Ses collègues l'admirent, les femmes et les jeunes filles sont toutes amoureuses de lui, et son chef d'établissement ne tarie pas d'éloges à son égard. Il est toujours à l'écoute de ses élèves, n'hésite pas à passer du temps avec eux. Et il se bat contre le harcèlement qui sévit dans les classes.
Au fil des pages, le lecteur découvre que ce prof parfait et tellement charismatique est un manipulateur dépourvu depuis son enfance d'empathie pour les autres. Pervers, violent et calculateur, il est prêt à tout pour arriver à ses fins, tout contrôler en faisant accuser les autres et semer les problèmes dans le lycée. Il n'hésite pas pour prendre le pouvoir à éliminer ceux qui le gênent ou devinent ses intentions.
Certains professeurs de l'équipe commencent à douter de la véracité de son comportement et dans sa classe la jeune Reika très intuitive comprend très vite qu'il a une double face. Elle en parle à ses deux amis Keisuke et Yûicho...
Arriveront-ils à le démasquer à temps ?

Voilà un roman psychologique japonais noir, très noir que j'ai lu durant l'hiver et qu'il fallait bien que je me décide à vous présenter. Autant vous dire que je l'ai fini avec difficulté et des hauts le coeur, tant la fin est épouvantable pour ne pas dire cauchemardesque et que j'ai eu du mal à rédiger ma chronique ! Pourtant j'aime lire des thrillers...
Celui-ci nous parle d'un personnage vraiment machiavélique, d'une cruauté indescriptible, un enseignant d'anglais adoré par ses élèves qui au fil de l'histoire va se révéler n'être qu'un terrible psychopathe, manipulateur de surcroit et d'une détermination à tuer... sidérante.
C'est un roman haletant tant la situation une fois mise en place, s'accélère pour devenir à chaque page totalement inimaginable.
Cet homme est un monstre dont le lecteur découvre peu à peu le passé et du coup s'attend au pire, à juste titre. Ce passé est raconté avec beaucoup de détachement et parfois une pointe d'humour par Hasumi, ce qui crée un malaise évident chez le lecteur qui trouve les événements encore plus perturbants et glaçants.
Personnellement, j'ai trouvé à un moment donné que trop c'était trop. Une fois découvert, j'ai compris très vite que rien ne pourrait l'arrêter et donc je m'attendais à la terrible fin cauchemardesque.
Je pense que je n'ai pas été assez fascinée par le personnage pour trouver le thriller addictif et j'ai fait de nombreuses coupes dans ma lecture devant tant de violence, de viol, d'humiliations... tant c'est un roman noir et violent.
Je n'ai par contre pas été étonnée d'apprendre en rédigeant ma chronique, que ce thriller était devenu un véritable phénomène au Japon, car l'auteur nous fait pénétrer dans la vie quotidienne d'un lycée. Nous ressentons la pression exercée sur les élèves et sur les enseignants, découvrons les codes de bonne conduite, la direction qui ne veut pas faire de vagues pour toutes les affaires parce qu'elle a peur des parents. Cette ambiance particulièrement oppressante, ne peut que perturber l'éducation des enfants, victimes de harcèlements et de violences.
De ce thriller paru en 2010 au Japon a été tiré un manga devenu culte, paru en France en 2015 aux éditions Kana, "Lesson of the Evil" (9 tomes) que vous connaissez peut-être. le roman a été également adapté au cinéma par le réalisateur Takashi Miike. le film est encore inédit en France, franchement même si ce n'était pas le cas, je n'irai pas le voir !
Mais si vous êtes adeptes de vrais thrillers et de littérature japonaise, je pense qu'il vous faut tenter sa lecture afin de vous faire votre propre idée sur la question.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Yûsuke Kishi ne recule devant rien dans la deuxième moitié de la leçon du mal. Et à mesure que l'horreur grandit, l'humour noir gagne en intensité, une façon assez habile de rendre supportable ce qui devient un théâtre de grand-guignol et un jeu de massacre sans limite. Évidemment, l'auteur a depuis longtemps cessé de nous rendre crédibles les péripéties de son roman mais sans pour autant abandonner un réalisme saisissant et ricanant à la fois. La facilité aurait été de raconter les actes et les pensées de ce professeur d'anglais psychopathe à la première personne. En ne le faisant pas, Kishi nous plonge pourtant à l'intérieur de ce cerveau dérangé avec une sorte de jubilation et de cynisme qui réussit parfaitement à nous mettre mal à l'aise, tout en suscitant une forme de fascination pour les lecteurs pervers que nous sommes. La question est de savoir jusqu'où le romancier ira trop loin et, sur aspect-là, il assume parfaitement son côté jusqu'au-boutiste. Mais avant l'immersion en apnée dans un musée de l'horreur, Yûsuke Kishi montre dans le premier tiers du livre toute sa maîtrise dans la création d'une atmosphère inquiétante, distillant avec parcimonie les informations sur ce professeur tellement populaire auprès de ses élèves. Au passage, le système scolaire japonais en prend pour son grade, au même titre que la police et les autres institutions du pays, jusqu'à fustiger la libéralisation des ventes d'armes, avec l'exemple américain, ironie puissante si l'on pense à la boucherie qui va avoir lieu par la suite. Il est surprenant qu'un roman aussi brillant par son machiavélisme ait mis 12 ans avant d'être traduit en français. Ce qui le serait encore davantage c'est que les éditions Belfond ne nous offrent pas prochainement des "nouveautés" anciennes d'un auteur spécialisé dans l'horreur, le policier et même la science-fiction.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Personnage charismatique ou psychopathe ?
Le doute est rapidement levé quant aux intentions du professeur Hasumi qui manipule élèves et enseignants dans ce lycée médiocre où le harcèlement est courant, aussi bien entre élèves qu'entre enseignants et leur hiérarchie.
Sous le masque du professeur dévoué et bienveillant se cache un manipulateur redoutable.

" le lycée Shinkô Machida représentait pour Hasumi un vaste plateau de jeu d'échecs où chaque prof, chaque élève s'apparentait à une pièce. Il fallait sans arrêt manoeuvrer pour que tout ce petit monde se déplace dans la direction souhaitée."
Une fois cette révélation établie, il ne reste qu'à découvrir jusqu'où son cynisme le mènera.
Tout le talent de Yusuke Kishi se déploie dans cette programmation du carnage. Quelques indices psychologiques sont habilement distillés dans les flashbacks sur le passé du professeur, mais l'essentiel se joue dans des dialogues rythmés et des actes de plus en plus  inquiétants. L'absence totale d'empathie de Hasumi donne lieu à des moments d'humour noir assez savoureux. D'autant plus que la plume de l'auteur reste également à distance, sans jamais exprimer la moindre compassion pour les victimes.
Cette froideur de l'auteur et de son personnage, subtil mélange de Ionesco et de Brett Easton Ellis, débouche sur
une critique du système éducatif japonais.

Les professeurs ne sont pas épargnés : harcèlement sexuel envers leurs élèves, cruauté, manque de motivation et de qualités pédagogiques et une hiérarchie plus soucieuse de la réputation de l'établissement que du bien-être des élèves.
Seuls les lycéens sortent du lot avec plus ou moins de panache selon leurs personnalités mais c'est sans doute parce que le roman leur est destiné à sa sortie au Japon.
Et ils finissent par n'être que des victimes malgré leurs efforts.
"On donnait L'Opéra de quat'sous, de Kurt Weill. le bandonéon soufflait les premières notes de “La Complainte de Mackie”. Il regarda de plus près. Les élèves, tels des pantins, étaient affublés de fils. Manipulés contre leur gré, ils s'activaient aux quatre coins de la scène avec une maladresse confondante. "
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Cette plongée dans l'esprit d'un psychopathe en apparence tout à fait charmant s'est révélée être une expérience aussi déconcertante que fascinante! Malgré quelques lenteurs dans le récit, et des difficultés par moment à situer l'intrigue et les différents protagonistes, j'ai passé un excellent moment avec ce roman qui a su me maintenir en haleine jusqu'aux dernières lignes!
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Seiji Hasumiest LE prof d'anglais idéal : impliqué auprès des élèves, sachant les motiver, proche de la direction sans en faire trop, utilisant des méthodes pédagogiques innovantes. Il anime également un atelier de conversation anglaise.

Dès les premières pages, on se prend d'affection pour ce prof adoré de ses élèves.

De tous, sauf d'un petit groupe qui émet des doutes sur sa personne.

Et petit à petit, au fil des pages, on découvre un homme au passé sombre qui cache une personnalité loin d'être lisse.

J'ai aimé découvrir jusqu'où pouvait aller Seiji Hasumi. Et il va loin, très loin.

J'ai aimé la seconde partie en huis-clos dans le lycée, un soir de préparation de fête.

J'ai aimé suivre les différentes réactions des lycéens face au drame.

J'ai aimé que le prof utilise des expressions anglaises dans certaines situations, citations qui sont traduites.

C'est le premier roman de cet auteur japonais ayant reçu de nombreux prix au Japon traduit en français. Et j'espère bien que ses romans précédents et suivants le seront bientôt.

L'image que je retiendrai :

Celle de la complainte de Mackie que chante Seiji Hasumi régulièrement.
Lien : https://alexmotamots.fr/la-l..
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