Citations sur Tout n'est pas relatif (16)
...rien ne garantit que l’illusion de connaître soit préférable à l’aveu d’ignorance…
...nous avons compris que nous ne pouvons pas connaître à l’avance toutes les conséquences de nos actes : « L’homme sait assez souvent ce qu’il fait, avertissait déjà Paul Valéry, il ne sait jamais ce que fait ce qu’il
fait. »
La loi générale, c’est la loi de Murphy, qui veut que si un emmerdement peut avoir lieu, la probabilité qu’il se produise est égale à un. Par exemple, la tartine beurrée qu’on laisse échapper de ses mains tombera immanquablement du côté beurré, surtout si on l’a beurrée du mauvais côté.
Le fait, c’est celui qui consiste en ce qu’un chat tombe toujours bien, c’est-à-dire qu’il retombe systématiquement sur ses pattes, ce qui n’est le cas ni de la poule ni de la vache.
Question : que se passe-t-il si l’on colle une tartine beurrée sur le dos d’un chat et qu’on laisse choir le tout ? Ainsi s’énonce le paradoxe dit du « chat beurré ». Le chat va-t-il retomber sur ses pattes ? La tartine beurrée va-t-elle s’aplatir du côté beurré ? Ou va-t-il se passer autre chose ?
…
Par pitié, ne donnez pas votre langue au chat, cela compliquerait l’affaire.
Le Paradoxe du "Chat beurré". C'est un paradoxe qui résulte du rapprochement entre une loi générale, c'est la loi de Murphy, qui veut que si un emmerdement peut avoir lieu, la probabilité qu'il se produise est égale à un. Par exemple, la tartine beurrée qu'on laisse échapper de ses mains tombera immanquablement du côté beurré, surtout si on l'a beurrée du mauvais côté. Le fait, c'est celui qui consiste en ce qu'un chat retombe toujours bien, c'est à dire qu'il retombe systématiquement sur ses pattes, ce qui n'est le cas ni de la poule ni de la vache.
Question : que se passe-t-il si l'on colle une tartine beurrée sur le dos d'un chat et qu'on laisse choir le tout ? Ainsi s'énonce le paradoxe du "chat beurré". Le chat va-t-il retomber sur ses pattes ? La tartine beurrée va-t-elle s'aplatir du côté beurre ? Ou va-t-il se passer autre chose ? Par exemple, le tout pourrait-il se mettre à tourner sur lui-même à toute vitesse ? Ou bien le chat va-t-il léviter, pour ne pas avoir à prendre parti ? (Voir vidéo sur youtube)
Paradoxe du néant. Penser le rien, n'est jamais penser à rien.
En clair, pour faire le vide, il faut tout enlever, absolument tout… sauf le vide.
L'homme sait assez souvent ce qu'il fait, il ne sait jamais ce que fait ce qu'il fait.
Changer, ce n'est pas cesser d'être soi, c'est être soi autrement.
Est-il envisageable qu’une fois l’an, depuis les classes primaires jusqu’au lycée, l’un des professeurs raconte aux élèves une « histoire de science », par exemple celle d’une découverte importante qu’il aura pris le temps d’étudier en détail ? Cela montrerait par des exemples concrets comment la démarche des scientifiques s’est construite et a fini par converger. Et parfois, cela aboutirait à de véritables chocs. Or, pour l’intellect, qu’y a-t-il de plus pédagogique qu’un choc ? Quelqu’un qui sait que l’homme est présent sur Terre depuis 3 millions d’années dans un Univers qui existe depuis au moins 13,7 milliards d’années ne pense pas son rapport au monde de la même manière qu’un autre qui croit que l’Univers a 6 000 ans et que l’homme y est apparu tel qu’il est aujourd’hui. Si la connaissance est si précieuse, c’est justement parce que, lorsque nous en avons une bonne connaissance, elle permet d’interroger ce que nous croyons savoir.
Nous savons tous beaucoup de choses. … Mais saurions-nous raconter quand, comment et par qui elles ont été établies ?
Pourrions-nous expliciter les arguments qu’elles ont fait se combattre ?
Serions-nous capables d’expliquer comment certaines thèses ou certains faits sont parvenus à convaincre, à clore les discussions ?
Reconnaissons humblement que non : en général, nous ne savons pas répondre à ces questions. Or, cette mauvaise connaissance que nous avons de nos connaissances nous empêche de dire ce par quoi elles se distinguent de simples croyances.
En somme, si nous y adhérons sans les mettre en doute, c’est simplement parce que nous faisons confiance à ceux qui nous les ont transmises, tout en ignorant comment elles furent acquises au cours de l’histoire des idées.