La maison au milieu de la mer céruléenne

Tout est parfait dans ce livre. Voilà, je ne sais pas quoi dire de plus.

Chaque mot, chaque phrase est juste et nous touche en plein coeur. Chaque phrase est percutante et m'a fait rire ou pleurer. C'est un livre qui parle de la différence et de son acceptation, de tolérance, de bienveillance et d'amour. Il fait passer un message d'espoir et d'humanité. Il nous montre qu'il faut voir au-delà des apparences. C'est une véritable leçon de vie que nous offre l'auteur. 

Les enfants sont tous franchement effrayants (croyez-moi, vous n'êtes pas prêts), et hauts en couleurs.
Et pourtant, avec un peu d'amour, on se rend compte qu'ils sont comme n'importe quels autres enfants: ils sont sans filtres. Ils piquent des crises parfois. Ils sont adorables la plupart du temps. 
Quant à Arthur, le directeur de l'orphelinat, qui ne se laisse pas impressionné et qui n'émet aucun jugement. Il est d'une bienveillance et d'un enthousiasme rare, le tout auréolé de mystère. 
Et Linus, qui débarque dans un univers à des années-lumière de sa petite maison triste et qui est forcé de sortir de sa zone de confort, mais qui, dès le départ et même s' il refuse de se l'avouer, est une bonne personne.
 On peut facilement se reconnaître dans les personnages car ils portent chacun une part de nous même et cela les rend extrêmement attachants. 

J'aurais aimé en apprendre davantage sur l'univers à la "big brother" dans lequel se déroule l'histoire. Mais au final, ce n'est pas si important. Moi qui aime l'action, il n'y a là n'y combat épique ni suspens insoutenable. J'ai pourtant lu ce livre en quelques jours alors qu'il me faut habituellement des semaines.

On sent que l'auteur a mis beaucoup de sa personne dans ce livre.
J'ai eu un véritable coup de coeur. Un livre qui réconforte, qui fait du bien. 
C'est tendre, c'est drôle, c'est émouvant. Il s'agit là d'un des plus beaux livres que j'ai lu jusqu'à présent. Si certaines personnes lisaient ce livre, peut-être que cela rendrait le monde meilleur. En lisant le résumé et les différentes critiques, je savais déjà qu'il allait me plaire. Mais pas à ce point. J'aurais aimé que ce livre ne se termine jamais. Je vous le recommande chaleureusement.

J'étais tellement impatiente de découvrir ce livre, tellement enthousiaste de le voir traduit. Alors pour commencer, merci à De Saxus, de traduire des petites pépites qui ont un tel succès. J'ai pu me le procurer dans sa version collector, et quel bel objet-livre !
Cette lecture a été un vrai coup de coeur. TJ Klune travaille réellement sur la diversité, la preuve ici où nous suivons Linus, quarantenaire rondouillard et Agent du Ministère de la Jeunesse Magique (oui dit comme ça on dirait un nouveau poste au pays d'Harry Potter) qui doit s'assurer que tout se passe bien pour les enfants des orphelinats. Dans cette aventure, il va se retrouver dans une maison à l'écart avec des enfants particuliers (petit clin d'oeil à la saga de Ransom Riggs). L'univers de TJ Klune n'a pourtant rien à envier à d'autres séries d'ouvrages, il maîtrise parfaitement son sujet, ce mélange de magie, de fantaisie et de littérature jeunesse. L'écriture est simple mais délicate, "la maison au milieu de la mer céruléenne" était un vrai page-turner pour ma part. Les personnages sont tous différents avec leur propre caractère tout en restant originaux. Au delà d'évoquer le système "orphelinat/gouvernement", le pouvoir de la hiérarchie, on parle également de racisme, de relations lgbtqia+, mais surtout on parle de préjugés. Ma seule déception est de savoir qu'il n'y aura pas de suite pour ces personnages incroyables. Ce petit bijou est à lire et à relire !

Pour entrer tout de suite dans le vif du sujet, ce livre est juste incroyable ! Je ne m'attendais en fait pas à travers ce feel good à ressentir autant d'émotions !! J'ai adoré le fait que l'on entre tout de suite dans le vif du sujet, et après avoir fini le premier chapitre je savais pertinemment que ce livre pourrait être un coup de coeur.

Le livre est déjà très original, avec un côté fantasy, une part de romance, mais également mêlé à quelque chose de très feel good, calme et sans prise de tête, tout en abordant des thèmes importants, sur fond de discrimination et de préjugés. On se retrouve alors au sein d'une tempête d'émotions, d'un livre très touchant, mais nous passons aussi du rire aux larmes avec des personnages forts en couleur, tous uniques et avec une diversité que j'ai rarement pu voir dans un livre !

Cette lecture fût pour moi un rayon de soleil, une lecture pleine d'aventure, qui nous fait voyager, laissant libre court à notre imagination face à des personnages uniques, solaires, pleins de vie, et on ne peut plus attachants tous autant qu'ils soient. Au delà de ça, La maison au milieu de la mer céruléenne se lit très très rapidement et facilement, la plume est légère, l'univers apaisant, en fait ce livre est une bouffée d'air fraîche qui m'a fait beaucoup de bien !

J'en retiens une très belle histoire, addictive, touchante, tout simplement magique, pleine d'humour mais aussi d'émotions, une oeuvre que je vous conseille vraiment !

Linus travaille pour le MJM, le Ministère de la Jeunesse Magique. Il prend son travail très à coeur et comprend l'importance de sa mission, qui est d'évaluer les conditions dans lesquelles vivent les enfants douées de capacités magiques dans les orphelinats qui les accueillent. Un regard extérieur, via lequel il se permet de constater, à chaque fois, les faits, et uniquement les faits, sans aucune autre appréciation personnelle, qui lui vaut de se voir attribuer une mission dans un orphelinat de catégorie quatre. Un orphelinat secret, dont il n'avait jamais entendu parler, qui accueille des enfants qui pourraient se révéler dangereux pour les humains. Linus a donc un mois pour enquêter sur les conditions d'accueil de ses enfants dans cette grande maison perdue sur une île, mais aussi pour en découvrir plus sur son mystérieux directeur, Arthur…

Pour ne rien vous cacher, j'ai cru que j'allais, une fois encore, abandonner ce livre à plusieurs reprises. Pourtant, avant même de le commencer, j'avais vu beaucoup d'avis coups de coeur qui m'avaient assez rassurée. Mais j'ai eu du mal, beaucoup de mal pour rentrer dans l'histoire.

Linus, le narrateur, est un homme solitaire qui ne semble vivre que pour son travail. Et encore. Très terre-à-terre, il sait que sa vie, sa routine, est banale, mais semble s'en contenter. Les journées se ressemblent et se déroulent toutes de la même façon, sans aucun changement. Et, même si ses réflexions intérieures diffèrent de ses paroles et actions, il parait tellement lisse, tellement polissé, que je me suis ennuyée avec lui. Heureusement, son arrivée sur l'île va changer son regard sur lui-même, et son personnage va devenir bien plus intéressant par la suite.

Et puis, j'ai été également assez frustrée, car j'aurais aimé en savoir plus sur le monde de ce livre. On est en autarcie sur cette île, aux côtés de Linus, d'Arthur, de Mademoiselle Blanchapelle, et des enfants. Ce n'est que lorsqu'ils sortent quelque peu de cette île, lorsqu'on découvre le village, que j'ai commencé à apprécier un peu plus ce récit.

L'île et les enfants sont indéniablement le gros atout de cette histoire. Mais, dans un premier temps, tandis que Linus s'efforce de rester extérieur à tout ce joyeux petit monde, c'était très compliqué pour moi de m'y attacher. Il faut attendre l'évolution personnelle de Linus pour voir, enfin, de véritables interactions entre tous les personnages. Et c'est à ce moment-là, soit vers la moitié du roman, que le déclic s'est produit.

En définitive, si j'ai plutôt bien aimé cette lecture, la première moitié fut très laborieuse, à un tel point que j'ai cru que j'allais finir par abandonner ce roman. Mais l'histoire de cette île perdue au milieu d'une mer céruléenne était assez intrigante pour me forcer à continuer ma lecture, ce que je ne regrette, finalement, pas, et j'ai beaucoup aimé découvrir tous les secrets se cachant derrière cet étrange orphelinat et ses occupants…
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