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C'est une petite maison entourée d'immeubles et qui résiste encore et toujours aux spéculations immobilières. C'est là que vit grand-mère Hatsue, entourée des siens : Osamu, sa femme Nobuyo, leur fils Shota et Aki, la demi-soeur de Nobuyo. La famille vit chichement, l'argent manque et c'est la pension d'Hatsue qui subvient aux besoins de tous. Si sa femme travaille dans un pressing, Osamu, lui, préfère voler à l'étalage. Avec Shota, ils écument les supérettes du quartier, experts pour repérer les vigiles et détourner leur attention.
Un soir, au retour d'une de leurs expéditions délictueuses, ils tombent sur une petite fille en détresse. Pendant que ses parents se disputent violemment dans leur appartement, l'enfant, couverte d'ecchymoses, est livrée à elle-même, dans le froid de la nuit. Osamu décide de la prendre avec eux. A la maison, on rechigne à accepter une bouche de plus à nourrir. Mais la petite reste et s'intègre très vite dans sa nouvelle famille. Jusqu'au jour où Shota se fait arrêter et, là, l'harmonie familiale vole en éclats.

A l'image de leur maison, cette famille est faite de bric et de broc. L'entente n'y est pas toujours parfaite mais une certaine solidarité unit ces êtres qui vivent en marge. La vieille femme touche une petite retraite, les deux plus jeunes travaillent et Osamu trimballe sa flemme. Il préfère voler, arguant que ce qui se trouve sur les étals n'appartient à personne. Son raisonnement est le même quand il recueille la petite fille. ‘'Si on n'exige pas de rançon, ce n'est pas un enlèvement''. Maltraitée, la fillette fait son nid dans cette famille qui lui offre un cocon d'amour.
Avec cette ode aux perdants, aux laissés-pour-compte, Hirokazu Kore-eda nous interroge sur les apparences et sur les liens familiaux. Que se cache-t-il derrière la façade de cette famille tranquille et discrète ? Qu'est-ce qu'une famille ? Des êtres unis par les liens du sang ou des personnes qui se sont choisies ?
Hatsue, Osamu, Nobuyo, Aki, Shota et la petite fille rebaptisée Rin forment une famille de coeur. Et même s'ils cachent de sombres secrets, leurs liens sont forts et vont au-delà de l'ADN ou du bureau d'état civil.
Un livre ou l'amour cohabite avec la misère, la cruauté et la mort. Court mais puissant.
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Une affaire de famille, c'est d'abord la Palme d'or du festival de Cannes 2018. J'avais prévu de voir le film, et j'étais pour le coup assez hésitant sur le livre, pensant qu'il se limiterait à la reprise, sans surprise et sans saveur propre, du scénario. Et puis je me suis décidé…livre entamé au tiers…visionnage du film…reprise et achèvement du livre, faute d'avoir décidé par lequel commencer, c'est l'éternel problème ! Bien m'en a pris. Si Kore-eda est un maître réalisateur, il s'avère aussi avoir d'authentiques talents d'écrivain. Les deux sont magnifiques, et constituent un couplage parfaitement complémentaire.

D'emblée, nous sommes immergés dans une petite maison où vivent cinq personnes un peu entassées. La maison appartient à Hatsue, une vieille dame aux allures de grand-mère. On dirait bien qu'elle héberge un fils en la personne d'Osamu, et sa femme Nobuyo. Et puis il y a Shôta l'enfant du couple, et Aki, qui pourrait être la jeune soeur de Nobuyo…Tout ce beau monde vit dans l'impécuniosité et une relative oisiveté (Nobuyo travaille comme ouvrière en blanchisserie, Osamu fait des petits boulots quand il en a le courage, Aki fait des heures en maison de plaisirs, et tous comptent sur la retraite de la vieille Hatsue). Bref, une famille unie, malgré quelques prises de bec finalement gentilles, inhérentes à la promiscuité sans doute…Leur spécialité, car il faut bien vivre, le vol dans les magasins. Osamu est un expert de la fauche, et a bien éduqué Shôta à ce « travail ». Ils forment une fine équipe. Comme dit Osamu, « Tant que les marchandises sont dans le magasin, ça n'appartient à personne ». Un soir de sortie, Nobuyo et Osamu trouvent une petite fille abandonnée à son sort devant chez elle…les parents se battent. Ils vont récupérer cette petite Yuri…Mais comme dit Nobuyo, « C'est pas un enlèvement, on n'a pas demandé de rançon ». Après quelques hésitations vite dissipées, Yuri va être intégrée dans cette curieuse famille et vivre quelques mois de bonheur…avant qu'un incident, survenu pas si innocemment que ça à Shôta au « travail », déjà accompagné de Yuri, ne mette au grand jour cette énorme mascarade familiale.

L'auteur fait basculer l'histoire dans le tragique, lorsqu'il apparaît que tout ce que nous avions lu, et vu, était factice, les membres de cette « famille » (les guillemets sont à dessein) cachant de terribles secrets…Si dans le film, c'est la surprise totale, les clés de l'histoire étant livrées après le basculement dans le tragique, le romancier distille des signes avant-coureurs. En effet, Kore-eda réalisateur ne propose pas de flash-backs ou de plans révélant la vie intérieure des personnages, alors que Kore-eda le romancier, s'il laisse la place principale aux dialogues, s'intercale avec discrétion comme narrateur, sans excès, pour distiller avec finesse leurs sentiments. le livre éclaire ainsi certaines facettes de l'intrigue restées plus obscures dans le film, proposé en version originale sous-titrée et mené tambour battant. D'un autre côté, la diffusion progressive dans le roman de certains éléments de réponse à l'énigme, avant même que le drame n'éclate véritablement, amoindrit un peu le bel effet de surprise qui intervient à l'écran.

Une oeuvre d'une grande sensibilité, émouvante mais subtile, d'une rare intelligence, qui fait réfléchir sur de multiples questions existentielles universelles, comme la frontière parfois fort ténue et subjective entre le bien et le mal, sur ce qui construit une famille, sur l'incarnation du sentiment maternel, sur la difficulté d'être parent, sur la responsabilité, la culpabilité…La psychologie des personnages est plus fouillée qu'il n'y paraît. Si criminels soient-ils, ils pensent oeuvrer pour le bien, et on se surprend dans l'indulgence et la compassion, tellement ils sont d'un naturel confondant, simples, pudiques, et surtout, remplis de blessures internes. Ils veulent croire en leur rêve malgré leurs faiblesses et leur pauvreté, et si le besoin d'argent est leur moteur, finalement le rire et la joie maladroitement exprimée d'être ensemble leur suffit pour être heureux. Bref, ils me sont apparus étonnamment sympathiques, alors que leur histoire pourrait les faire passer pour machiavéliques. Car on sourit beaucoup aussi au fil de ces pages, comme devant le film, tellement les acteurs sont rayonnants. Il faudrait parler des acteurs, de Osamu alias Lily Franky, parfait dans le rôle du père immature et flemmard, de Nobuyo alias Sakura Andô, qui accumule les récompenses d'actrice et crève l'écran en femme qui croit jusqu'au bout en son rêve de mère, ou de la vieille Hatsue, alias Kiki Kirin, décédée d'un très long cancer en septembre 2018, très aimée au Japon et particulièrement appréciée du réalisateur qui l'avait déjà fait tourner dans Still walking.

Cette oeuvre illustre aussi ce qui ne tourne pas très rond dans la société japonaise, cette solitude intérieure vertigineuse qui touche tant de monde dans les univers ultra-urbains, et une précarisation, une pauvreté longtemps cachée mais malheureusement de plus en plus problématique au pays du soleil levant.

Croyez-moi, ça vaut vraiment la peine de découvrir une affaire de famille. de le lire pour toutes les raisons évoquées, et pour la traduction qu'on devine remarquable puisqu'elle est signée de l'experte Corinne Atlan, et de le voir pour apprécier l'incarnation fantastique de ces beaux acteurs (en VOST, pour ne rien perdre de l'atmosphère japonaise). Il m'étonnerait fort que vous soyez déçus !
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Dans un quartier de Tokyo, dans une maison minuscule entourée d'immeubles, vit une famille qu'on peut qualifiée de bancale ! Un couple, une demi-soeur et un jeune frère se serrent autour de la grand-mère. Quand ils viennent en aide à une petite fille maltraitée, c'est avec générosité et amour qu'ils partagent le peu qu'ils possèdent. Mais combien de temps tiendront-ils ?

A l'image de l'écriture pudique de l'auteur, je ne dévoilerai que peu de détails sur l'histoire de ce roman et sur les personnages attachants. Cela ne ferait qu'enlever le charme de ce petit livre...

Tout en images et en senteurs, le quotidien de cette famille est constitué de peu. Mais l'amour, qui est souvent là pour panser des plaies encore à vif, est d'une profonde richesse.

J'ai aimé la sincérité qui se dégage des mots de l'auteur, pesés et posés précisément, avec minutie. J'ai aimé l'image forte de la famille qui se dessine au fil des pages, dans son courage comme dans ses fragilités.

Merci à NetGalley et aux Éditions JC Lattès pour leur confiance.

Lien : https://lire-et-vous.fr/2018..
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J'ai dévoré Une affaire de famille de Hirokazu Kore-eda, reçu via net galley par J.C. Lattès. Je n'ai pas eu l'occasion de voir le film, alors je me suis rabattue avec plaisir sur le roman :)
Au retour d'une expédition de vol à l'étalage avec son fils, Osamu recueille dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même et qui lutte pour survivre dans le froid glacial. D'abord réticente à l'idée d'abriter l'enfant, la femme d'Osamu accepte de s'occuper d'elle lorsqu'elle comprend que ses parents la maltraitent. Malgré leur pauvreté, les membres de cette famille semblent vivre heureux, jusqu'à ce qu'un événement inattendu ne révèle leurs secrets les plus terribles...
Une affaire de famille est un roman qui nous emmène à Tokyo. J'ai apprécié de lire un roman s'y déroulant car je pars en famille à Tokyo courant mars, et je commence à avoir hâte, je l'avoue :)
La famille que nous découvrons dans ce roman est tout à fait ordinaire au premier abord. Classique, une famille parmi tant d'autres... Et pourtant, s'ils sont une famille, on se rend compte au fur et à mesure de notre lecture qu'ils n'ont pas de liens de sang.. Ils s'apprécient, ils forment une famille, mais tout est bien plus complexe qu'en apparence...
L'histoire est extrêmement bien ficelée. Il y a certains liens, révélés à la fin, que je n'avais absolument pas vu venir ! On va de surprises en surprises. C'est simple en apparence, mais les apparences peuvent être trompeuses...
Les différents personnages sont très intéressants. Ils ne sont pas lisses, au contraire certains sont assez complexes. Une affaire de famille est un court roman qui m'a captivé de la première à la dernière page et qui m'a surpris à plusieurs reprises.
Quel bon moment de lecture :)
Je préfère les romans aux films mais là, j'avoue que je serais curieuse de voir le film.
Ma note : 5 étoiles, évidemment ;)
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Kore-eda Hirokazu, présent en compétition à Cannes depuis 2001, et qui avait créé l'événement en 2004 avec "Nobody Knows"est revenu triomphalement au Festival de Cannes cette année avec "Une affaire de famille" qui a eu la récompense suprême, la Palme d'Or.

Ce beau film tendre et amer est , sorti en salles le 12 décembre dernier


A noter en même temps que la sortie du film, la publication chez JC Lattès de l'adaptation du scénario en roman par le réalisateur lui-même. C'est une première pour le cinéaste japonais qui à souhaité mettre en mots la trajectoire des héros du film.

Kore Eda a éprouvé le besoin de retranscrire le scénario de son film et de l'étoffer par la langue romanesque et se prolonge dans la force de ses dialogues et le développement psychologique des situations et des personnages.

UN complément idéal à la vision de cette palme d'or

Bienvenue dans un Japon pauvre et marginal à l'equilibre de survie très précaire.
Malgré la noirceur du propos cette histoire de famille est un film très doux, très tendre aux images belles et à la mise en scène, minimaliste mais très composée, mais son épilogue un peu amer, laisse un goût étrange.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je viens de finir ce livre et je suis tellement émue par ce roman qu'il faut que je vous en parle tout de suite..... Ma façon à moi de mettre sur le clavier toute l'émotion que je ressens en éteignant ma liseuse.

Choisi parce qu'il sort très prochainement sur les écrans (palme d'or au Festival de Cannes 2018 et maintenant je sais pourquoi) et que j'avais entendu à cette époque que la palme était grandement méritée, il était dans la liste des films que je voulais voir.

Je ne peux rien vous dévoiler sur l'histoire car il s'agit d'un très court roman et le résumer c'est en dévoiler très vite l'intrigue. Chers lecteurs, chères lectrices, il va falloir vous contenter du résumé.....

Il y est question d'amour, de beaucoup d'amour, de solidarité, d'entraide, de famille, de générations, de folie mais aussi de souffrances, de violence, d'abandon, de fratrie, de parents.

Comme souvent dans ce type de récit, comme souvent dans la littérature japonaise, voire asiatique, cela commence doucement, d'une situation banale, parfois un peu ubuesque, on se demande où l'on a mis les pieds, qui est cette famille qui vit en marge de la société, qui vit de rapines, vols mais toujours sans violence. Leur "petite entreprise" est bien rodée et ils sont unis comme les doigts de la main. Comme l'indique le résumé, ils recueillent un oiseau tombé du nid, allège ses souffrances et lui font une place au milieu de leur humble maison. Et puis......

J'ai fini ma lecture complètement bouleversée, touchée avec dans la tête beaucoup de d'interrogations sur le thème de la famille, l'amour familial, sur l'humanité qui transpirent de ce récit.

Oui je sais je vous mets l'eau à la bouche mais je ne peux pas en dire plus. je n'ai pas facilement des coups de coeur mais là, en une centaine de pages, l'auteur nous embarque dans une histoire incroyable dont j'ai hâte de découvrir l'adaptation cinématographique et de découvrir le traitement qu'en a fait le réalisateur.

L'écriture est fluide, simple, cela se lit très facilement, on plonge très rapidement dans le quotidien de cette famille, on partage leurs repas, leur philosophie et puis brusquement mais à petites doses, on comprend que les apparences (encore une fois) sont trompeuses.

Pas de grandes envolées poétiques, non simplement le récit de vies de notre époque, c'est habilement construit, distillé,  tout tient dans la manipulation dont fait preuve l'auteur pour se jouer de son lecteur.

Mais où ai-je mis les yeux, bien sûr il y a des petits détails troublants, ce n'est pas du tout ce que je pensais, imaginais, mais bien plus, plus fort.... On passe d'une narration d'une vie loufoque, border line mais douce, faite de pleins de petits moments de bonheur, d'espièglerie qui va se révéler une vie où les règles ne sont plus ce qu'elles doivent être, à ce que l'on a l'habitude de voir mais où chacun a sa vraie place et reçoit ce qu'il est en droit de recevoir, d'attendre et de donner.

Cette lecture me confirme qu'il n'est pas nécessaire d'en faire trop, que tout tient dans la façon de porter un regard autour de soi, d'imaginer au-delà des apparences, de combattre certaines idées reçues, que l'humanité peut être là où on ne l'attend pas. La construction est parfaite, l'histoire nous prend au coeur, aux tripes, je vais la garder longtemps en mémoire.

Je ne vous en dis pas plus, je vous conseille comme toujours de lire avant de voir l'adaptation au cinéma (il sort le 12 décembre), bien sûr l'intrigue vous sera connue mais je pense que la magie opérera une deuxième fois avec moi et je fais confiance au cinéma japonais pour m'émouvoir.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Une affaire de famille Hirokazu Kore-eda éditions J_C Lattès novembre 2018 #UneAffaireDeFamille #NetGalleyFrance
Récompensé par la prestigieuse Palme d'or du Festival de Cannes 2018, Hirokazu Kore-eda a éprouvé le besoin de mettre en mots le scénario de son film. Une bien belle idée que celle-ci! Nous y découvrons une famille japonaise un brin atypique ce qui n'a pas plue à certains japonais ...
Une famille où le père Osamu et son fils Shôta travaillent de conserve dans la supérette voisine de leur maison , et y remplissent leurs poches. Sur le chemin du retour leur route croise celle s'une petite fille qui semble abandonnée , Osamu la ramène à la maison . Son épouse Nobuyo hésite et accepte de la garder pour la nuit. La grand-mère Hatsue opine et Aki la petite soeur aussi....
Par petites touches, avec légèreté et délicatesse, nous découvrons cette famille Un couple, un puis deux enfants, une aïeule , une soeur, quoi de plus naturel mais est-ce le cas? Pas de jugement porté, juste une narration pleine de tendresse pour les acteurs de ce drame. Un roman plein de douceur, de mélancolie, de résignation et d'espoir . A lire sans hésitation avant ou après avoir vu le film.
Un grand merci aux éditions J-C Lattès pour ce partage.
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Une famille "à faire"! Ça commence comme une gentille fable des studios Ghibli et puis, l'air de rien, ça se rapproche d'un Takeshi Kitano (ex : l'été de Kikujiro) pour devenir carrément subversif. Ce ne sont des pas des Yakuzas qui commettent des forfaits, ce sont les membres d'une famille recomposée. Une famille recomposée qui décompose le modèle traditionnel de la société japonaise. de la grand-mère aux enfants, on s'arrange comme on peut, on s'accommode de petits larcins, on se débrouille. le vol n'est pas un crime (le père dit : « le vol à l'étalage ? ce qui est sur un étalage n'appartient encore à personne, donc ce n'est pas du vol »). le vol et la dissimulation sont érigés en juste cause. Ils assurent la survie, de la petite Juri que l'on a volée, puis gardée dans la famille parce que ses vrais parents la maltraitaient. Mais aussi de Shôta qui serait mort de déshydratation quand il était bébé s'il n'avait pas été extrait de l'automobile où il croupissait. Dans ce livre, la parentèle de substitution prend souvent le pas sur la parentèle génétique. Les liens familiaux sont effilochés, emmêlés, tissés sur des malentendus ou des turpitudes. mais ça tient ! Les héros redécouvrent l'épaisseur des liens qui les unissent et apprennent à donner un nom à leur amour (papa, maman, tonton). C'est le coeur de l'intrigue de ce roman. Seul reproche, le style très cinématographique mais c'est normal, l'écrivain est réalisateur de film.

Lien : https://www.instagram.com/li..
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Voilà un livre pour le moins original qui nous fait vivre les péripéties d'une famille pas comme les autres où chacun a sa place mais faut-il se fier aux apparences ? J'ai beaucoup aimé et je ne regrette pas persevéré dans ma lecture.
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Au départ, Une affaire de famille de Hirokazu Kore-eda est un film sacré de la Palme d'or au dernier Festival de Cannes. Il est sorti au cinéma le 12 décembre 2018. le 28 novembre 2018, les Éditions JC Lattès ont publié le roman écrit par le réalisateur à partir du scénario.


C'est un livre sur les liens qui unissent les membres d'une famille. Il montre que les apparences ne sont pas toujours le reflet de la réalité. L'image que montre une unité familiale peut cacher des secrets.


Quelle est la frontière entre le mal et le bien ? Si une personne fait un acte illégal motivé par de bonnes intentions, peut-on la juger ou pas ?


C'est un livre très court sur lequel j'ai beaucoup de difficultés à m'exprimer. En effet, j'ai été touchée par ce roman, j'ai été émue mais je n'ai pas été bouleversée comme je m'y attendais. Après ma lecture, j'ai regardé la bande-annonce du film, et étrangement, j'ai la sensation, que pour une fois, le film me provoquerait plus d'émotion.


Ce livre mélange la noirceur à la douceur. J'ai l'impression que lorsque des évènements dramatiques se sont produits, je n'ai pas vraiment assimilé la tragédie, que j'étais encore dans le registre de la tendresse. J'ai réagi longtemps après ma lecture, quand j'y ai repensé pour écrire mon avis. Cela fait plusieurs jours que je tourne autour de cette chronique et que je n'arrive pas à la formuler.


J'ai beaucoup aimé ce livre mais j'avais trop d'attentes. Cependant, l'histoire est très touchante et la chute est émouvante.


Je remercie les éditions JC Lattès et Netgalley pour ce service presse.
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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